Célèbre maillon de l’affaire Elf, André Tarallo va-t-il laisser son nom dans les annales de la Justice ?
Après avoir marqué l’histoire judiciaire de la cinquième république, en étant l’un des maillons forts de la célébrissime affaire Elf, André Tarallo pourrait bien être consacré en laissant son nom à une jursiprudence. Pas moins.
Condamné par la cour d’appel de Paris à sept ans de prison et deux millions d’euros d’amende l’ancien M. Afrique d’Elf avait interjeté appel devant la cour de Cassation. Avant de discrètement retirer son pourvoi début décembre, pile au moment où les juges devaient sièger. Un simple acte de contrition ? Pas sûr du tout.
Au cours de sa fastueuse carrière, Dédé s’est fait de nombreux amis parmi les chefs d’Etats africains, Bongo et Sassou, grands chiraquiens devant l’éternel en tête, et a accumulé une montagne de petits et grands secrets. Miracle de l’expertise médicale aidant, Tarallo n’a guère passé de temps en cabane. Tout au plus deux semaines. Et le jugement en cassation n’aurait en rien annuler sa « grâce médicale »…Pourquoi donc retirer son pourvoi ?
La question n’agite pas que le petit landernau journalistique, elle fait aussi fantasmer nombre d’avocats pénalistes.
La suspension de peine pour raisons médicales n’étant pas extensible à l’infini, Tarallo miserait sur un aménagement de peine. Or, pour obtenir une telle faveur – et éviter le plus possible un tour en cabane- la condamnation doit être définitive… L’objectif du bon André serait donc tout simplement une réduction de peine sans trop avoir à passer par la case prison. Seul hiatus, pour bénéficier d’une réduction, un condamné doit purger une part conséquente de ladite peine. Et aux dernières nouvelles Dédé n’est pas au frais.
Si son grand œuvre réussissait, ce serait une première, sablé au champagne par nombre d’avocats pénalistes.La « jurisprudence Tarallo » pourrait permettre à nombre de leurs ouailles et clients divers, de sortir fissa de prison ou même de l’éviter totalement.
A défaut de « faire péter vingt fois la République », comme s’en vantait feu Alfred Sirven, l’affaire Elf pourrait au moins créer un petit séisme judiciaire.
tres cher ami , Bakchich.info qui devient presque mon livre de chevet (vas falloir penser a m’abonner a l’édition papier….pour aider un peu ces vaillants journalistes) je disait donc que Bakchich répondait a ta demande par ces lignes : ………"Mais Sirven avait contre lui l’actuel Procureur de Paris, Jean Claude Marin qui lui en voulait beaucoup pour de petits contentieux que ces deux monstres sacrés avaient entre eux. Mais ne faisons pas parler les morts ! Comme un malheur n’arrive jamais seul, Pascaline Bongo, la fille du Mollah Omar, réclame à l’ancien patron de la société pétrolière gabonaise que fut Tarallo quelques arriérés. A savoir la somptueuse propriété qu’il possède dans le sud de la Corse, où il a fait amener par cargo des oliviers centenaires, ainsi que l’appartement duplex où le tonton africain vit au cœur de Paris, avec vue sur la Seine. Il est vrai que pour en justifier l’usage il avait fait valoir à l’époque qu’il avait acheté ces modestes masures sur ordre de Bongo et à son profit. Ce qu’alors il appelait du joli nom « de copropriété franco-africaine », sorte de phalanstère dont la filiation avec les communautés post soixante-huitardes n’est pas évidente pourtant……..
Bakchich tres bien informé d’ailleurs ,