Après la cuite des législatives, le pouvoir a du mal à masquer ses errements.
Arrivé aux affaires le 15 avril 1999, le grand président Abdelaziz Bouteflika a consacré son premier mandat à restaurer l’image de l’Algérie. Pas du gâteau après 10 ans de sale guerre faite de coups tordus des services de renseignements, de massacres des groupes islamiques armés et de déchirements au sein de la société. Tant bien que mal, le chef de l’État algérien, diplomate chevronné et habile a réussi sa tambouille.
Reste le second mandat, placé sous le signe des réformes économiques et sociales. Diversification d’une économie trop dépendante des hydrocarbures, modernisation du système bancaire, privatisations, rééquilibrages régionaux, résorption de la crise du logement, lutte contre le chômage des jeunes, réformes de la justice, de la santé… Le tout en arrivant à consolider une paix fragile.
L’ambitieux programme n’a pas enthousiasmé ni les foules, ni le pays qui attendaient d’être entraîné vers un avenir plus radieux, plus serein. Le niveau de participation aux élections législatives, qui ont eu lieu le 17 mai dernier, démontre à quel point la société ne croit plus ni en la politique ni même à l’idée que la politique puisse être un moyen d’améliorer les conditions de vie des Algériens. Une participation officielle de 35,9%, ça fait pas bézef pour un scrutin législatif…
Au sommet, la donne n’est pas plus rose. Et a même des relents de fin de règne. L’état de santé de Boutef’ alimente les rumeurs et aiguise les appétits. Surtout celui du Premier ministre Belkhadem qui estime être le candidat naturel du système. L’ancien chef de gouvernement Ahmed Ouyahia se verrait bien, lui aussi, dans les habits de Président. Comme toujours c’est derrière le rideau, que les choix qui engagent l’avenir de l’Algérie se feront. À l’abri des regards et des oreilles, le mystère qui entoure ce petit cercle d’influence est la condition de sa survie.
Et dans le naufrage de sa fin de mandat, rien n’est épargné à Boutef’. La crise sociale s’est accentuée. De l’avis même des spécialistes, le pays reste instable et envisager des investissements est toujours un risque majeur. La reprise des attentats au cœur d’Alger inquiète les habitants. La corruption n’a pas été enrayée et le système politique est toujours aussi opaque. Aucun des objectifs qui permettent d’envisager une modernisation politique ou économique n’a été atteint. Seul bonne nouvelle, la toujours étonnante lucidité des Algériens, qui, confrontés quotidiennement au blocage, ont rejeté ce scrutin formel…
Donc Boutef a presque réussi son premier mandat, mais son second mandat (qui n’est pas encore fini il faut le préciser) sera une catastrophe.
Un pays dont la dette tends vers Zero, il y en a beaucoup qui en reveraient ou font des cauchemards c’est selon.
Les 100 milliards de dollars de reserves de change à la fin de l’année ça fait tout de même un matelas rassurants et pour les algériens et pour les étrangers.
Un pays entièrement en chantier et ceux dans tous les domaines avec 160 milliards de dollars d’invetissemnt publics pour préparer l’avenir je trouce cela tres tres bien.
Les risques pays qui baissent d’année en année et des investisseurs étrangers qui affluent dans des domaines indutriels (Acier, Amoniac, Dessalement eau de mer, etc etc ….)
L’avenir est radieux
Les risques pays sont un système très ressemblant à celui des valeurs en bourses.
Il existe deux niveaux de lecture (d’info) :
le premier niveau assez synthétique et donc à accès publique,
le second, plus détaillé, est adressé aux "pro". Ces derniers se basent sur cette granularité pour éviter les "leurres" accessibles au public,
Le parallèle est très facile à établir avec les "risques pays"…
Il ya un gâteau à Alger qui vient, non pas de la sueur des algériens et donc de leur création de richesses, mais du sous sol saharien. Ce met important aiguise les appétits des capitales occidentales et autres (Pékin ne faisant pas ramadan non plus).
Tous les niveaux de grignotage sont bons à prendre :
le "big" contrat pour piocher et pomper l’or noir bradé pour que survive de la junte "politico-militaro-trabendiste",
la facture de l’équipement,
la facture d’alimentation,
la simple expertise ou mission de conseil qui est facturée "plein pôt" (d’ailleurs M.Bouteflika a piqué sa crise publiquement quant aux binationaux ou autres immigrés qui se font payer leurs interventions au même tarif que les "blancs"),
ne parlons pas de la culture des commissions multiformes…secrets d’état obligent !
Les français se sont débarassés de leur "zaïm" en lui coupant la tête il y a de celà lus de 200 ans.
Aujourd’hui, leurs officiels (à l’instar de l’umpiste LELLOUCHE) nous disent de nous dé…brouiller comme des grands enfants (que nous ne sommes peut être pas).
D’un autre côté, ces mêmes officiels de paris composent avec les "représentants" de cette république couscoussière, pour des raisons hydrocarbures essentiellement.
Tant que les intérêts d’approvisionnement en gaz et pétrole seront d’actualité, ces républicains des rives de la seine ne voudront pas voir tomber la tête au roi de l’autre rive… de la méditerranée, et surtout pas les têtes des faiseurs de rois des îles (El djazaïr).
Trouver l’erreur !
Bonjour, Pour ce qui est de la succession de Monsieur BOUTEFLIKA à la "tête" de l’Etat algérien, il semble très peu probable qu’un "barbu" mêmme FLNiste, comme Monsieur BELKHADEM, passe les filtres-exigences des détenteurs du pouvoir réel. L’ex "stagiaire" à la présidence de la ripoublik est plus indiqué à cette succession à ce "rôle-vitrine".
Le faible taux de participation aux élections législatives ne reflète pas une hypothétique lucidité des algériens. Les manipulations s’enchaînenet, en parallèle des pressions faites sur la "populasse".
Monsieur Bouteflika est toujours aussi applaudi dès que sa petite santé lui permet d’aller inaugurer quelques établissements à Blidaou à Chlef…quel contraste avec les 35% de participation.
Alors, serions nous plus citoyens quand on "fait du bruit" en recevant El rayess jusqu’à la bousculade digne du drame de la mecque ?
La différence entre un citoyen et un "tiers-mondiste" se mesure au nombre de décibels générés à l’occasion du cortège présidentiel… de la ripoublik.