« Bakchich », qui bénéficie de belles indiscrétions au sein de la cour de Sarko Ier, revient dans les coulisses du voyage présidentiel en Inde qui s’achève aujourd’hui. Un journaliste en grâce, l’entourage de Sarkozy en disgrâce… Les aléas du pouvoir, en somme !
En voyage en Inde, Sarkozy s’est démené comme à son habitude. La chancelière allemande Angela Merkel ne le surnomme pas « le président Duracell » pour rien. Il a pu faire parapher un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil avec la France, assister pendant près de deux heures, aux côtés de la présidente indienne, assis dans une tribune fleurie, au défilé de l’armée en grande tenue, suivie de chars ornés, de danseurs et de musiciens, multiplier les rencontres ministérielles et les discours, avec ses ministres en guise de décor (Morin, Borloo, Yade, Pécresse, Dati). Bollywood en direct.
Mais ce n’est pas avec Carla que Nicolas Sarkozy a effectué son voyage à Agra, où se trouve le Taj Mahal, le « temple de l’Amour » pour les Indiens, étape non inscrite dans le programme officiel distribué à la presse. A ses côtés, Valérie Pécresse, l’inévitable Patrick Balkany, et aussi Patrick Devedjian, Pierre Lellouche, Ladislas de Poniatowski, des patrons et aussi… Jean-Pierre Elkabbach. A la grande surprise des journalistes, mais pas de l’entourage du président, le patron d’Europe 1 accompagnait la délégation officielle, bien loin de la cohorte des scribouillards. Pendant le voyage, Elkabbach était dans l’avion du chef de l’Etat, pas dans celui de la presse. C’est ce qui s’appelle être en grâce…
L’entourage de Sarko Ier connaît parallèlement quelques disgrâces. Pour la deuxième fois depuis sa prise de fonctions, le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, était absent d’un déplacement présidentiel à l’étranger. Des conseillers de Sarko murmurent que le président est furieux contre son porte-parole ; il lui reprocherait de mener n’importe comment la campagne de Neuilly. Les conseillers les plus venimeux parient sur le remplacement de Martinon au poste de porte-parole après les municipales.
Autre disgrâciée, Rachida Dati. A la surprise générale des témoins des multiples rendez-vous de Sarkozy et de ses ministres au cours du voyage éclair en Inde, jamais le chef de l’Etat n’a gratifié d’un regard, d’une parole, sa ministre de la Justice. L’ex-chouchoute du couple Nicolas-Cécilia, assise aux côtés de son patron lors d’un debriefing « off » de Sarkozy devant les journalistes à l’ambassade de France, semblait transparente aux yeux de son mentor. La pauvre en était à regarder l’heure, les yeux dans le vague.
Ainsi va la vie à la cour de Sarkozy.
Bizare Dati etait invitée hier soir a la petite sauterie organisée chez Carla pour l’anniversaire de Sarko-le-Bref
GEBURTSTAG Bruni überrascht Sarkozy mit Party
Er erwartete ein Essen, doch dann kam alles ganz anders : Statt eines romantischen Dinners hielt Carla Bruni für ihren Liebsten eine besondere Geburtstagsüberraschung bereit - und einen Haufen Gäste.
Paris - Gestern Abend machte sich Nicolas Sarkozy auf den Weg in die Pariser Wohnung von Carla Bruni, um seinen 53. Geburtstag zu feiern. Die Zeitung "Le Figaro" schreibt auf ihrer Internetseite, die Sängerin habe für ihren Lebensgefährten eine Überraschungsparty organisiert und rund 50 Familienmitglieder, Freunde und Weggefährten eingeladen.
Unter den Gästen seien auch verschiedene Kabinettsmitglieder gewesen. Unter anderem feierten demnach Justizministerin Rachida Dati, Innenminister Brice Hortefeux, Umwelt-Staatssekretärin Nathalie Kosciusko-Morizet, Außenminister Bernard Kouchner und Menschenrechts-Staatssekretärin Rama Yade mit Sarkozy und Bruni.
Eingeladen gewesen seien auch der Sänger Johnny Hallyday, der Großindustrielle Martin Bouygues so wie der Unternehmer Jacques Séguéla, der Sarkozy und Bruni vor einigen Wochen einander vorgestellt hat.
Bonjour à tous depuis l’Inde
A part à New Delhi et la grande presse indienne lue par une minorité et les étrangers, tout le monde se fout éperduement de la venue en Inde de Sarkozy… et plutôt que de parler de ses sueurs intimes qui balancent entre Ubu et Feydeau, il serait certainement moins hypocrite (moins écran de fumée) et plus profitable pour notre lucidité, aujourd’hui de voyeurs, d’expliquer pourquoi les contrats qu’il brandit et promet, resteront ce qu’ils sont déjà : de la poudre aux yeux… sans jamais une seule signature… et surtout pas dans le nucléaire….