GbagbO a gagné, JacquO est furieux parce que la décision du « machin », tel que l’appelait le Général, l’ONU, confortée par la résolution du petit truc tel que nous appelons, l’UA est exaspérante. Cela renforce Laurent GbagbO ! Et l’ami Sassou s’est révélé être une vraie couille molle ! Déjà que Chirac n’en peut plus, me dit-on, des turlupinades de Gourdault-Montagne, que Villepin croit plus Gourde que Montagne ! Déjà que JacquO n’en peut plus non plus de l’incompétence d’Agathe Samson et des journalistes qu’elle traite, insuffisamment sans doute. Comme une certaine Béatrice Gurrey du Monde, dixième gâchette chez les frères Colombani, dont la proportion à se gourer n’est plus à démontrer, laissons là dans sa lumière noire.
Chez BongO, c’est différent. En avril dernier avec une couverture photo du dernier grotesque où le Mollah Omar est déguisé en agent de sécurité de banlieue, Jeune Afrique annonçait : « Le dernier combat d’Omar ». Objectif : laisser en héritage un pays réconcilié. Bigre ! Un million d’habitants divisés, dispersés, amers, mais surtout terriblement appauvris. Quel succès ! Le malheur des Gabonais est aussi pathétique que celui de nos frères Congolais, Guinéens ou Zimbabwéens. Mais au Gabon ce qui est pire que tout, c’est que grâce à la manne pétrolière, il y aurait pu avoir : richesse, développement harmonieux, et durable, bien-être du peuple et des élites. Les élites sont à Paris, le peuple gabonais est profondément malheureux, l’échec économique est patent, quel gâchis, quel désastre, la petite propagande n’en pourra mais ! Espèrons que prochainement de l’espoir viendra du Congo-Kinshasa, de Madagascar, et peut-être bien tout simplement du Mozambique.
Peut-être grand JacquO de France pourrait-il recommander à Sassou et à son gendre Bongo de prendre leur retraite au Maroc avant que le temps ne se gâte définitivement pour eux. Ils pourraient jouer à la belote avec Chirac pendant sa retraite où les retrouvera prochainement gros pépère Charles Konan-Banny dont la décision d’Addis-Abeba a sonné la proche décapilotade de Laurent et Simone, les patriotes bien aidés par l’Angolais Dos-Santos sont plus rusés que le tandem Sassou-Bongo qui ont foutu Chirac dans la mouise de la lagune !