Un festival dessiné de cagoules et de plastic.
Pour Noël, Jean-Michel Delambre propose un assortiment de plats assez inhabituels. Sauf en Corse. Des cagoules, des pains de plastics, des explosions de maisons-gendarmerie-casernes de CRS. Des mets simples mais que le dessinateur du Canard Enchaîné assaisonne à l’infini dans son dernier opus le Da Vinci Corse. S’enchaîne sur 52 pages de la bande dessinée une foultitude de saynètes comme autant de digression sur les vices et travers du nationaliste corse, toujours encagoulé, toujours prêts à plastiquer… Par petites touches, l’ami gribouilleur décline la dégénérescence raciste du mouvement, son éparpillement en multiples factions, sa religion du plasticage, voire la vacuité des « valeurs » défendues. Bref, une satire en règle. Et en dessin. Sans oublier un brin de dérision (voir dessin ci-contre). Rafraîchissant.
comparons la Corse et la Cote d’Azur… comparons Marbella et la Corse …
laquelle est la moins abimée ? Mais tous nos riches parvenus parisiens rêvent d’y avoir une villa… le tourisme de luxe et ses maisons vides les trois-quart de l’année…est-ce une solution pour la corse ? Et je suppose que derrière eux, les promoteurs se frottent les mains… Comment sapper une cause, mieux qu’en s’en moquant et en insinuant l’horreur de la derive droitière ?