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Dans la brume électrique : baillons dans le bayou

Cinéma / mardi 21 avril 2009 par Marc Godin
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En Louisiane, un flic taciturne traque un serial killer. Tavernier aux États-Unis : aussi excitant qu’un épisode de Derrick.

« - Bon alors, tu as enfin vu le Tavernier ?

- Oui, dans une des plus belles salles parisiennes, le Max Linder, avec de vrais spectateurs.

- Et alors ?

- C’est compliqué. Tatav est un cinéphile old school, pas un nerd qui a découvert le cinoche avec Luc Besson et John Woo, quelqu’un qui a l’amour du cinéma chevillé au corps. Je me rappelle l’avoir vu plusieurs fois dans des salles obscures du VIe arrondissement, présentant avec des trémolos dans la voix des chefs-d’œuvre de Grégory La Cava, Richard Fleisher ou Fritz Lang. Son savoir est encyclopédique - il est capable de citer le nom du beau-frère du perchman d’un polar oublié de 1937 - et son goût est très sûr. De plus, il a écrit deux livres, immenses, sur le cinéma américain. Un homme pareil, c’est simplement un ami.

- Et son cinéma ?

- C’est plus compliqué. Ce n’est pas parce que tu aimes passionnément le cinéma que tu es un bon cinéaste. Néanmoins, Tatav n’est pas manchot et il a signé quelques œuvres fortes comme L 627 ou Coup de torchon. Pour le reste, sa petite musique, ses (grosses) ficelles scénaristiques, sa volonté de dénoncer ou de faire passer des messages, son didactisme, son côté protestant chiant : tout cela me laisse de marbre et je n’ai pas beaucoup de sympathie pour Capitaine Conan, Un dimanche à la campagne ou Laissez-passer, sans parler de L’Appât et de sa morale à deux balles. Bref, c’est le plus souvent du cinéma de vieux, lourd, académique, parfait pour illustrer une soirée thématique sur Arte. Mais tu sais, c’est peut-être son amour du cinéma qui empêche Tavernier de faire de grands films : il reste dans l’illustration, dans l’enluminure. Mais comme il est malin, il s’entoure de très bons acteurs (Noiret, Rochefort, Galabru, Bruno Putzulu, oups, non pas lui) qui font 90% du boulot, mais il est incapable de faire naître une émotion, d’imposer une ambiance. De plus, je n’aime pas trop comment il filme les jeunes filles et je trouve La Passion Béatrice complaisant et vraiment dégueulasse, avec la pauvre Julie Delpy à poil dans la plupart des plans, sans aucune raison. Bref, Tatav, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.

- Pourtant, une bonne partie de la critique l’encense à tous les coups.

- C’est à cause de cette connerie de théorie de l’auteur. Tatav est un « Auteur » et chacun de ses films fait partie d’un grand tout, d’une ŒUVRE. Même Holy Lola, t’as qu’à voir.

- Et Dans la brume électrique ? La critique est unanime, dithyrambique, et tu vas nous faire encore ta posture « seul contre tous ».

- C’est juste pas possible, le grand n’importe quoi ! J’étais certain que le film commencerait avec un travelling horizontal sur un bayou, de la brume, et Tommy Lee Jones en voix-off. Et c’est exactement ça. Tu imagines le plan d’ouverture le plus attendu et Tatav le met en image ! De plus, c’est complètement repompé sur le début de No Country for old Men, avec les plans fixes sur le désert et le flow sublime de TLJ qui fait décoller la poésie de Cormac McCarthy… Mais les frères Coen font du cinéma, Tavernier ce qu’il peut… Et ce n’est que le début. Pour résumer, Dans la brume électrique, c’est Louis la brocante en Louisiane, Derrick dans le bayou.

- Ouh là là, t’as pas pris ton suppo, toi. Tu t’énerves, tu m’énerves…

- Écoute, pas un critique ne l’a relevé, mais le scénario du film est incompréhensible. TLJ recherche un serial killer en Louisiane, comme c’est original. Et il croise une poignée de suspects potentiels : une star de cinéma défoncée, un mafieux rondouillard mais tellement terrifiant, un vieux noir qui joue de la guitare (imagine le premier plan de Buddy Guy, grand bluesman devant l’éternel : sur sa véranda, en train de gratter sa guitare !), un flic à la retraite…

- Mais là, tu critiques l’histoire. Sur l’affiche, il y a écrit « D’après le chef-d’œuvre de James Lee Burke ». Pas touche !

- Mais c’est de qui cette citation ? Mr Marketing ? Le truc marrant de cette affiche, c’est que l’on essaie de nous faire gober la transmissibilité du génie. Le roman était un chef-d’œuvre, donc le film l’est aussi. Écoute, je n’ai pas lu le bouquin, mais le film n’a ni queue, ni tête. Quels sont les rapports entre le mafieux obèse, le flic à la retraite, l’homme d’affaires, la star de ciné ? À la décharge de Tavernier, il a rencontré de nombreux problèmes avec Tommy Lee Jones, avec la production et il a peut-être perdu le contrôle du montage, même s’il assure le contraire. D’ailleurs, il existe deux versions, la française et l’américaine, directement exploitée en DVD aux États-Unis, qui fait quinze minutes de moins. C’est peut-être pour cela que Burke a écrit une série de voix-off explicative (torchée en deux heures, d’après Tatav, je comprends mieux). À chaque fois, TLJ commente ce qu’il vient de faire, ce qu’il est en train de faire ou ce qu’il va faire. C’est comme dans « Capital » sur M6, on « cloute le sonore » (c’est comme ça que l’on dit) pour être sûr de bien se faire comprendre. Enfin, ici, c’est peut-être pour résumer l’action au malheureux spectateur, en pleine léthargie.

- J’ai compris, c’est un remake du Grand sommeil !

- T’es marrant, toi.

- Moins que toi. D’autres vacheries à balancer ?

- Oui. S’il est incapable de raconter correctement l’enquête de son héros Dave Robicheaux, Tavernier aurait pu soigner l’ambiance de cette Louisiane post-Katrina, avec ses bayous, ses maisons écroulées, ses morts-vivants. C’est une nouvelle fois le chef-op Bruno De Keyser, un collaborateur de Tatav, qui s’y colle et le résultat est d’une laideur absolue. Même Walter Hill, pas vraiment un cador, arrivait à faire des bayous en enfer dans le très puissant Sans retour. Tavernier aime le cinéma, mais il filme télévision, sans génie, ni émotion. Il fait bouger sa caméra dans tous les sens, mais il n’y a pas de cinéma là-dedans. Il y en a plus dans cinq minutes de Sur écoute (ma série préférée, The Wire en V.O.) qu’en deux heures de Brume électrique.

- Il y a quand même une pléiade de superbes acteurs.

- Point fort du cinéma de Tavernier, les acteurs ne sont ici pas très convaincants. Qui peut croire à Peter Sarsgaard, avec 15 kilos en trop, en vedette de cinéma ? John Goodman en fait des tonnes en malfaisant dégoulinant, Ned Beatty, un des héros de Délivrance, n’existe pas, et Tommy Lee Jones, semble peu concerné. Est-ce que Tavernier est capable de juger l’accent, l’intonation d’acteurs américains, est-ce que l’on peut diriger TLJ ? Seule Mary Steenburgen, avec sa compassion et son air fatigué, est renversante. Je voulais également parler de la fin du film. Alors là, c’est le pompon. Pendant deux heures, Tavernier entremêle passé et présent, joue avec les fantômes d’un autre temps pour évoquer le Mal, le racisme. Pour terminer sur une pirouette narrative, il conclut avec un gros plan sur une photo. Et c’est EXACTEMENT le même plan que dans Shining de Kubrick. Ce n’est plus de la citation, c’est juste du vol.

- Bon, pour résumer, t’as pas aimé ?

- On peut le dire comme ça. »


Dans la brume électrique - la bande annonce
envoyé par troiscouleurs

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Dans la brume électrique de Bertrand Tavernier, avec Tommy Lee Jones, Peter Sarsgaard, John Goodman, Ned Beatty, Mary Steenburgen.

En salles depuis le 15 avril.


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12 MESSAGES
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Forum

  • Dans la brume électrique : baillons dans le bayou
    le samedi 7 novembre 2009 à 21:03, HumaintropHumain a dit :

    La méconnaissance flagrante du cinéma amène toujours les médiocres à faire une somme de commentaires baroques à l’emporte-pièce, dénigrant à l’aide de pauvres références, dans le seul but de faire oublier le vide qui les caractérise.

    Acte 1 : « De plus, je n’aime pas trop comment il filme les jeunes filles et je trouve La Passion Béatrice complaisant et vraiment dégueulasse, avec la pauvre Julie Delpy à poil dans la plupart des plans, sans aucune raison. »

    Un bon petit jet boutiquier et moraliste qui laisse présager de la fine analyse à suivre… : Pas de distanciation entre réel et fiction, Nabokov, c’est vraiment un salaud, ma petite dame. Vous devriez vous tourner vers la petite maison dans la prairie.

    Acte 2 : « Écoute, pas un critique ne l’a relevé, mais le scénario du film est incompréhensible »

    Il faut simplement être un crétin pour ne pas comprendre une trame scénaristique aussi simple. Et il faut par ailleurs l’être doublement pour ne pas imaginer que là ne réside pas l’intérêt du film. Mais je suis bon, je vous explique.

    Evidemment, le polar n’est qu’un prétexte à autre chose, majoritairement une dissection sociétale et/ou le reflet d’un vague à l’âme, d’une noirceur (pas seulement ici) comme cela l’est normalement dans tout bon polar. Jusqu’ici, j’enfonce des portes ouvertes mais, de votre propre aveu et -de façon étonnamment moins baroque- vous n’avez rien compris. Je fais donc preuve de pédagogie.

    Acte 2 bis : « Quels sont les rapports entre le mafieux obèse, le flic à la retraite, l’homme d’affaires, la star de ciné ? »

    Voilà donc l’explication : vous avez bu. Je l’ai vu à sa sortie et je me rappelle encore clairement de la trame…

    Allez, encore une fois, je suis bon, je vais vous expliquer, bien que ça ne présente que peu d’intérêt. En effet, vous auriez pu également vous poser une question profondément pertinente : Mais quel est le rapport avec le bayou ? Ou bien encore : quel est le rapport entre la cravate de Dave Robicheaux et le dénouement ? Pourquoi la Joconde sourie-t-elle ? On ne sait pas. Ah bon ? C’est donc un navet.

    La star de cinoche, c’est le témoin d’ossements retrouvés dans le bayou, qui rappellent des souvenirs au flic à la retraite (lui-même témoin dans le passé d’un meurtre raciste qui pourrait avoir un rapport avec ces mêmes ossements. Ca va jusqu’ici ?). Par ailleurs un serial killer rode –ambiance fête de fin d’année donc -.

    Le mafieux, c’est celui qui finance le film dans lequel se trouve la star de cinoche. Mais comme c’est un mafieux, il roule dans des trucs pas tout à fait clairs. (Je ne sais pas si vous commencez à saisir là, mais je continue…). Comme vous suivez, le flic à la retraite est sur une enquête pas tout à fait claire (tiens !) qui le dirige, entre autre, vers le mafieux (allez savoir pourquoi).

    Et étonnamment, l’homme d’affaire -associé du mafieux- est lui-même associé au criminel, également impliqué dans le meurtre du prisonnier (dont le flic à la retraite était témoin…) et l’enlèvement de la fille (du flic à la retraite). C’est ok ?

    Moi, j’aurais presque fait la critique inverse. Cela me paraît un peu trop carré, tous ces personnages associés au dénouement de façon presque mathématique. Tout s’imbrique comme dans une bonne chatière…

    Evidemment, le montage n’est pas linéaire. Mais comme vous prétendez vous-même : Les Cohen, eux, font du vrai cinéma. J’en déduis que pour vous le cinéma c’est le classicisme formel le plus absolu : plan large, plan resserré, gros plan ; Photographie exempte de trace et montage à l’intention des idiots. Attention, hein. Ne vous méprenez pas. J’ai une grande tendresse pour les frères Cohen. Ils font du très bon cinéma familial de divertissement, avec une petite pointe de profondeur. (Je sais que vous avez saisi que je vous singeais, là…)

    Acte 3 : « À la décharge de Tavernier, il a rencontré de nombreux problèmes avec Tommy Lee Jones, avec la production et il a peut-être perdu le contrôle du montage, même s’il assure le contraire. »

    Le film que vous avez vu est celui de Tavernier tel qu’il la voulu. Aux USA, il est monté différemment et uniquement distribué en DVD. Le montage est plus classique, la durée plus courte et il fait un carton en vente. Peut-être préférerez-vous cette version plus acidulée ? Ah non pardon… Lolita…

    Acte 4 : « J’étais certain que le film commencerait avec un travelling horizontal sur un bayou, de la brume, et Tommy Lee Jones en voix-off. Et c’est exactement ça. Tu imagines le plan d’ouverture le plus attendu et Tatav le met en image ! »

    Oui, la scène initiale est attendue. Elle nous rappelle des années de premiers plans de cinéma américain –qu’on aime par ailleurs- mais qu’on peut regretter chez « Tatav »-

    Là, je tombe des nues que vous n’ayez pas cette approche. Moi cela m’a frappé : Tavernier exécute ce travelling -de genre- pour mieux en casser les codes, cela est éclatant de simplicité : il est suivi par rythme globalement lent qui confère une douceur au récit ainsi qu’une forte empathie pour les personnages et la situation, alterné avec de rares scènes brutales. Le film joue sans cesse sur la confusion du fantasme et de la réalité, de l’interpénétration du passé et du présent - pas grossièrement, mais poétiquement, de façon aérienne, moite et brumeuse (vous avez vu là sur le dernier mot, j’ai fait un rappel – vous suivez ? - ) Cela étant, il est étonnant que vous soyez certain que le film commence ainsi sans rien avoir compris par ailleurs…

    Evidemment, pour vous, un montage qui n’est pas syncopé et sans photographie papier glacé est forcément assimilable à un feuilleton télévisé (français ou allemand).

    Quelle grande frange de l’histoire du cinéma doit vous sembler anecdotique ! Rohmer, Wenders, Cavalier, Herzog, Pialat : out !

    Je suis persuadé que vous aimez cette bluette formatée façon publicité Marlboro qu’est Brokeback Mountain, ainsi que les scénarios « twist ending » dans le genre d’Usual Suspect, ce cinéma que vous devez « comprendre », car c’est cela qui est important : "comprendre". Vous citez “No country for old men” des Cohen. Je suis persuadé que vous l’avez traduit comme la critique d’une société violente et non comme un monstrueux plagiat du une référence au Septième Sceau. Peut-être est-ce pour cela que vous l’avez saisi, celui-ci. Les Cohen ont ceci de brillant de faire des films à double-entrées/sens. Tout le monde s’y retrouve… Par ailleurs, les images cartes postales plaisent au plus grand nombre….

    Les références les plagiats vous intéressent quand ils vous arrangent. Oui, le plan à la fin, c’est le même que dans Shining. Et alors ? C’est simplement une des méthodes les plus courantes dans le cinéma, les clins d’œil.

    A ce propos, dans ce clin d’œil, peut-être auriez-vous pu distinguer la même idée d’interpénétration du passé et du présent, du rêve et de la réalité, dans Shining ?

    Ah non, j’oubliais.

    Vous n’avez, de votre propre aveu, rien compris.

    Nous, si.

    Cordialement.

  • Dans la brume électrique : baillons dans le bayou
    le lundi 27 avril 2009 à 14:50, yannick a dit :
    Incomprehensible navrant quelle déception ! peut etre les musiques et c’est tout ! quand je pense aux super critiques ca fait peur de voir des gens payés pour ca ! en plus les doublages catastrophiques avec ce dialogue sans aucune émotion il y a des films qui mériteraient la mention "satisfait ou remboursé"
  • Dans la brume électrique : baillons dans le bayou
    le dimanche 26 avril 2009 à 21:02, Maryblue a dit :
    Ouf, je me sens mieux…j’ai vraiment cru être dans l’erreur, n’ayant lu que des bonnes critiques, (hormis celle -ci) je me croyais seule contre tous ! mais je n’ai pas aimé du tout le Tavernier… pour les multiples raisons que vous avez exprimées et je le regrette car il y avait de quoi faire un bon film : les acteurs, le scénario, la Louisiane… Merci donc de me conforter dans mon avis ! En plus, je l’ai vu en VF, post-synchronisé (avec la voix de Jean François Stévenin) acteur par ailleurs très sympa, mais cela m’a aussi beaucoup gênée et fini de me gacher la séance .
  • Dans la brume électrique : baillons dans le bayou
    le jeudi 23 avril 2009 à 15:39

    Attentat contre Derrick !

    Je vous prierai de ne pas mêler notre Derrick à vos critiques cinématographiques.

    Merci.

    • Dans la brume électrique : baillons dans le bayou
      le jeudi 23 avril 2009 à 16:32, Marc Godin a dit :

      Désolé, comme dirait Michel Denisot.

      Sur la tête Horst Tappert, paix à ses cendres, je ne mentionnerai plus votre idole, l’Oberinspektor Stephan Derrick.

      Je me contenterai de citer sa plus fulgurante réplique : "Harry, va chercher la voiture ! "

      • Dans la brume électrique : baillons dans le bayou
        le vendredi 24 avril 2009 à 09:23, Tappert pas sur Horst a dit :

        oui, mais europeenne la voiture !

        nan mais !…

         ;-)

  • Dans la brume électrique
    le mardi 21 avril 2009 à 23:16, Patrick a dit :

    Bonjour, C’est qui Marc Godin ? Evitez les plumitifs qui ne peuvent s’empêcher de balancer deux ou trois "références" cinématographiques. A part essayer de prouver qu’ils ont vu quelques films et qu’ils ont de la mémoire, ces "chroniques" sont vaines et ne servent que l’auteur. Allez donc voir le film, vous verrez ce que Monsieur Godin n’a pas vu malgré ses dons de voyance auto proclamés.

    Patrick

    • Dans la brume électrique
      le vendredi 24 avril 2009 à 11:49, beurk a dit :

      je ne pense pas que la lecture des critiques empeche beaucoup de gens de voir un film. Certes certains d entre eux sont puants de suffisance et de vacuité. Pour le reste, on y peche quelques infos interessantes en soi ou quelques remarques parfois tres justes, qu’on a plaisir à voir diffusées.

      ici, par exemple, je suis tout à fait d accord avec "avec la pauvre Julie Delpy à poil dans la plupart des plans, sans aucune raison."

      je trouve trouve aussi nul que certains realisateurs mettent des actrices (et moins souvent, des acteurs) à poil dans leurs films. Nul et absurde, hors manoeuvre de racolage evidemment pas absurde pour eux.

      • Dans la brume électrique
        le samedi 25 avril 2009 à 09:59, beurkissime a dit :
        voire même, manœuvre de racolage + plaisir personnel sordide du realisateur à imposer la nudité sur son plateau, comme un pacha plénipotentiaire et libidineux, puis de les livrer au public.
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