La justice enquête sur d’éventuelles transactions financières entre Chirac et Gaston Flosse, son apparatchik en Polynésie, via ce Japon si cher à notre ancien président.
Les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, les deux magistrats parisiens en charge de l’affaire Clearstream détiennent-ils la clé d’un meurtre commis il y a dix ans à 18 000 kilomètres de Paris ? La famille de Jean-Pascal Couraud, dit « JPK » un ancien journaliste d’investigation des Nouvelles de Tahiti, disparu en décembre 1997 sans laisser de traces, en semble aujourd’hui persuadée. Partie civile dans le dossier, la famille Couraud a obtenu en novembre dernier que le nouveau juge d’instruction tahitien, Jean-Paul Nardonnet chargé de tirer au clair la disparition de JPK soit autorisé à faire quelques démarches du côté du pôle financier pour se rapprocher de ses collègues d’Huy et Pons en possession des notes du Général Rondot saisies dans le cadre de l’affaire Clearstream.
La justice tahitienne cherche maintenant à vérifier si dans les petits carnets à spirale où l’ancien espion consignait les secrets de la République, il n’y aurait pas, par le plus grand des hasards, mention de transactions financières entre Papa Gaston et le président Chirac, via le pays du Soleil Levant. La famille de JPK est en effet persuadée que le journaliste a été supprimé pour avoir enquêté de trop prêt sur les relations financières entre la Chiraquie de métropole et le régime Flosse en Polynésie Française.
La thèse est avancée depuis l’année dernière par l’ancien avocat de JPK, maître Jean-Dominique Des Arcis. Entendu le 19 juin dernier par la justice polynésienne, celui-ci a fait part de ses doutes sur procès-verbal, parlant d’une note blanche faisant état de versement d’espèces sonnantes et trébuchantes par un entrepreneur polynésien très proche de Papa Flosse à Jacques Chirac, un document qui circulait à Papeete au moment de la disparition de son client.
Réentendu le 17 décembre dernier, le même avocat s’est montré encore plus précis. Il continue à évoquer pêle-mêle des versements possibles au profit de Jacques Chirac par l’intermédiaire du groupe Wan, le principal producteur de perles noires en Polynésie. Mais ajoute aujourd’hui des détournements de fonds européens destinés à financer la campagne présidentielle de Chirac en 1995, ainsi que des relations avancées entre Gaston Flosse, alors maître du Territoire et des marchands d’armes coréens. Ces accusations figuraient sur cette fameuse note blanche, jamais exploitée par la justice jusqu’ici. JPK, lors de sa disparition, essayait-il de confirmer ces informations explosives. Y serait-il arrivé, s’il était resté en vie ? C’est possible mais encore très incertain.
D’après Me Des Arcis, la note blanche était surtout fondée sur le témoignage d’un mystérieux X « ayant été amené à brûler une série de documents faisant état de versement à Jacques Chirac ». Le témoin aurait donc détruit ses preuves. Et s’il se décidait à livrer aujourd’hui sa vérité, il ne lui resterait donc que sa parole en guise de bonne foi. Un peu maigre sous les latitudes polynésiennes où la justice n’est pas réputée pour son impartialité et son indépendance. Les traces de liens triangulaires Flosse-Chirac-Japon sont-elles contenues dans les précieuses archives Rondot ? Possible ! En attendant, les juges D’Huy et Pons viennent d’autoriser le transfert à Tahiti de ces documents. Et sait-on jamais ? Jacques Chirac qui refuse obstinément une petite visite au pôle financier de Paris pour évoquer Clearstream et le Japon, considèrera peut-être qu’une visite au pays des vahinés, est plus propice pour venir enfin s’expliquer sur son amour du Japon, de ses sumos et de ses banques ?
Quand viendra le jour de ne plus chercher dans les poches des polititiens. Que pensez vous ? que ces gens sacrifient la majorité de leures vies à subir la souffrance des campagnes et des résponsabilités en continue 24/24, sans compter les attaques et les insultes des oppositions, uniquement pour l’amour de la politique ?
Vous le savez comme moi ils se succrent tous et partout dans le monde.
En ce qui conserne Mr Chirac et vue son age, le meilleur est de lui foutre la paix.
Si, à chaque fait perpétré, on doit tenir compte de l’âge du présumé coupable, la justice n’irait pas bien loi. Dans de telles conditions, pourquoi avoir jugé Maurice Papon, Klaus Barbie et bien d’autres petits malfrats qui apparaissent à la barre toujours "au bout du rouleau". Cette République devrait alors considérer comme légitime le "sage" vieil âge des prévenus / accusés comme facteur de magnanimité ? Soyon sérieux. Tout crime doit être puni. Lorsque ces contrevenants les comettent, ils savent ce qu’ils encourent et au moment où ils les comettent, ils en mesurent toute l’importance. Ils ont toutes leurs facultés mentales et l’énergie pour perpétrer les crimes qu’ils souhaitent.
On créé toujours une déliquance à la hauteur de ses propres pouvoirs. Plus on est riche et plus on a de pouvoir, plus le niveau de délinquance qui est à notre disposition est élevé et plus les conséquences sont importantes. Un élu n’est pas un rebelle comme l’ont été, à leur manière, Jacques Mesrine ou Action Directe. Un élu, c’est quelqu’un qui a choisi de se soumettre au vox populi et de porter cette voix. C’est le peuple qui lui confie SA voix, ce qui ne constitue en aucun cas une simple vue de l’esprit. C’est, bien au contraire, l’une des règles fondamentales de la démocratie. En conséquence, un élu délinquant doit rendre autant de comptes que n’importe quel citoyen à la société qui lui a demandé d’être son représentant. Mais ladite société a un autre représentant en justice, le Ministère public, et celui-ci est au parquet.
Et puis, on ne parle pas d’un vol à la tire au supermarché du coin. Il s’agit bel et bien de meurtre. Et ça, ça se juge aux assises.
Y serait-il arrivé, s’il était resté en vie ? C’est possible mais encore très incertain.
Tout cela est bien léger. Quand on sous-entend rien moins qu’un assassinat de la part d’un ancien président de la République, on se permet d’avoir plus de détail ou moins de prise de position