Alors que les journalistes couvrant l’ennuyeux dossier du Sahara occidental, se grattent furieusement la tête pour raconter de jolies petites histoires à leurs lecteurs, voilà que l’actualité s’accélère. Il était temps, ça fait 32 ans que ça dure… Dernier événement depuis les négociations entre le Maroc et le Front Polisario des 18 et 19 juin : l’ONU qui joue à cache-cache avec les rapports de Ban Ki Moon.
De foi de diplomate, on n’a jamais vu ça dans le dossier du Sahara occidental. Comme le lui avait demandé le Conseil de sécurité de l’ONU, le vénérable Ban Ki Moon a bien remis son rapport sur les négociations entre le Maroc et le Front Polisario avant le 30 juin. Très appliqué, il s’est même acquitté de son devoir dès le 27 juin et le document a été traduit en plusieurs langues puis mis en ligne sur le site web des Nations Unies le jour même. Las ! Il a été retiré quelques heures plus tard par une ONU toute penaude qui a prétexté pudiquement un « problème technique ». Le terme de « bourde politique » aurait été plus approprié…
Ce rapport, qui a en réalité très vraisemblablement été rédigé par l’Envoyé spécial de l’ami Ban Ki sur ce dossier, le très peu efficace Peter van Walsum, comportait en effet un chapitre intitulé « Observations et Recommandation ». À l’intérieur, van Walsum y perdait quelque peu la plume, tentant de faire en sorte que la proposition d’autonomie marocaine pour le Sahara occidental constitue la base des négociations. Après avoir rappelé que celles-ci devaient se poursuivre de « bonne foi » et « sans conditions préalables », le van Walsum met les deux pieds dans le plat et suggère au Front Polisario de laisser pour le moment de côté le statut définitif du territoire et de pousser le Maroc à éclaircir ou amender sa proposition d’autonomie. Sans omettre bien sûr de conseiller au Maroc de se montrer compréhensif avec le Polisario. Et oui, consentir à l’autonomie du Sahara occidental et non à son intégration au royaume ne représente pas le même sacrifice que d’accepter l’autonomie à la place de l’indépendance. Le tout en omettant bien sûr de rappeler que le Front Polisario réclame un référendum d’autodétermination. C’est le patron de van Walsum – le vénérable Ban Ki – qui a dû être content qu’on lui fasse endosser les sornettes de son Envoyé décidemment très spécial…
S’il y en a qui ne se sont pas plaints des délires de van Walsum, ce sont bien les Marocains. Ainsi, l’agence de presse MAP s’est dépêchée de publier une dépêche quelques heures avant que le rapport ne soit publié. Ne ratant jamais une occasion de se taire, elle a même mouillé le ministre marocain de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, lui faisant dire que le Conseil de sécurité de l’ONU accordait « la priorité » au plan d’autonomie marocain. C’était sans compter sur la rébellion à l’ONU des deux pays soutenant le Front Polisario : l’Algérie et l’Afrique du Sud. Après avoir donné de la voix dans les couloirs de l’immeuble de verre de l’institution, ils ont obtenu que le rapport soit retiré avant d’être revu. Ce qui a été fait le 2 juillet. Et, sans surprise, le chapitre litigieux a disparu comme par enchantement. Les apparences sont-elles sauves ? Que nenni ! Des petites souris à l’ONU minaudent que le contenu intégral du rapport fera l’objet d’une transmission orale au Conseil de sécurité le 11 juillet, date à laquelle il devrait se réunir pour faire le point sur les négociations
L’hypocrisie de rabat :
En organisant une semaine de l’algerie au Maroc, Rabat joue encore la danse du ventre envers son ennemi, des invitations aux hommes d’affaire algérien à investir au maroc, pas question de parler de l’investissement au sahara, des hôtels partout réservé par l’état pour ses hôtels, des artistes algériens des chebs, récompensés par des enveloppes épaisses au détriment de l’artiste marocain….
rabat fait du n’importe quoi, croyant encore à une tactique, séduire les investisseurs algériens, pour faire taire Alger sur l’affaire du sahara, encore un sacrifice de rabat parmi d’autres comme celui du tremblement de boumerdes, quand rabat a fait un geste de générosité qui n’a rien à avoir à des miettes accordées à celui de alhouceima.
Ce qui est reproché aux dirigeants de rabat, en commençant par hassan 2 et ses instruments basriens puis relais par EL HIMA et son maître M6, c’est d’avoir sacrifier 2/3 du maroc, ses populations et ses richesses dans le seul but d’atteindre un pseudo-règne sur les sharaouis.
Pour qu’on disent par ci ou par là que les zalaouites ont finalement pu régner sur un maroc entier ( même sans les enclaves espagnoles.
Mais l’histoire est écrite, ce sont les zalaouites qui ont toujours fait appels aux colons pour se maintenir dans leurs palais, sacrifiant les intérêts des marocains aux profits des colons français et espagnoles, et même être spectateurs des génocide des crimes contre l’humanité à l’encontre des populations marocaines dans l’euphorie des zalaouites.
Régner sur le sahara en sacrifiant des générations, pour la seule gloire des zalaouites, ne merite plus aucun sacrifice du marocain ordinaire qui le sahara c’est d’abord sa maison ses enfants et leurs avenir dans un maroc incertain, vendus aux étrangers ( une nouveau colonialisme exactement la même chose qu’en 1862 début du colonialisme économique du maroc ).
Alors SAHARA ou pas SAHARA ça ne changera rien pour 90% des marocains, plutôt ça va les alléger en cas de son indépendance.
Salutation distinguée à tous mes chers co-lecteurs. Je me permet de faire une petite intervention un peu hors-sujet vu qu’elle ne concerne pas directement l’article.
Depuis 30 ans que dure ce conflit, la position du Maroc à toujours positivement évoluée, et de l’autre, elle n’a pas bougé d’un iota. Cela confirme excellement le dicton : "Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis".
Je pense que nous sommes tous assez avisés pour voir qui est quoi……. A+