Internet a-t-il définitivement rebattu les cartes en matière d’information ? Y a-t-il un ton spécifique aux "nouveaux médias" ? C’est le sujet de cette édition de Ligne j@une, une web-émission dont Bakchich est partenaire.
Il est partout. Christophe Barbier dirige L’Express, interviewe chaque matin un responsable sur LCI, il a son rond de serviette dans l’émission "C’ dans l’air" sur France-5. Et comme si cette omniprésence dans les médias traditionnels ne lui suffisait pas, il enregistre chaque jour un édito vidéo, parfois provocateur, sur le Web.
Autour de Guy Birenbaum : Xavier Monnier de Bakchich, Jacques Rosselin, fondateur de Courrier International, Jade Lindgaard de Médiapart, et bien sûr l’homme à l’écharpe rouge.
Salutations à tous et toutes,
J’aime beaucoup la posture de Jade Lindgaard, surtout lorsqu’elle indentifie le TOILE comme un espace où le « refoulé » peut s’exprimer, sans égards envers les conventions et la déontologie [s’il y a] qui sont de mise dans les médias traditionnels.
Elle souhaite que le WEB devienne un espace porteur d’informations « réelles » et non pas de … désinformation.
Si, à première vue, l’intéressée semble verser dans une forme de « rectitude médiatique », il n’en demeure pas moins qu’elle a raison sur le fond.
À force de tenir un rôle d’exhutoire, les nouveaux médias hébergés sur la toile risquent fort de subir les foudres d’une censure à venir ou d’être relégués à un rôle de « faire-valoir ».
Mis à part une certaine agressivité diffuse, Miss Lindgaard démontre, dans mon livre à moi, un professionnalisme de bon augure.
Et, s’il faut parler de distingo, je conviens qu’il soit aussi nécessaire de ne pas mêler l’information et l’« infotainement », en bout de ligne.