Les sites de presse en ligne, reconnus par la CPPAP, sur la base de critères identiques à ceux de la presse papier, sont des organes de presse responsables qui appliquent les règles déontologiques de la profession.
Suite aux attaques dont les médias sur internet ont été l’objet ces derniers jours, le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) souhaite rappeler que la presse en ligne est, d’abord et avant tout, de la presse. Elle s’appuie strictement sur les mêmes droits et devoirs que la presse papier.
Le Spiil tient aussi à souligner que cet alignement du statut d’éditeur de presse en ligne sur celui d’éditeur de presse papier a été mis en œuvre le 1er juin 2009 par le gouvernement de M. Nicolas Sarkozy, suite aux Etats généraux de la presse écrite. Ce que semblent avoir oublié plusieurs responsables politiques de la majorité, en critiquant la zone de non droit que serait, d’une manière générale, "l’internet".
Depuis un an maintenant, les sites de presse en ligne sont soumis, comme les publications papier, à l’aval et au contrôle de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), organisme placé sous l’autorité du ministère de la culture et de la communication.
Le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) participe activement aux travaux de la CPPAP où il est représenté par Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart. Les sites de presse en ligne, reconnus par la CPPAP, sur la base de critères identiques à ceux de la presse papier, sont donc des organes de presse responsables qui appliquent les règles déontologiques de la profession.
Dans ce contexte, les attaques lancées contre les informations du site Mediapart, accusé de colporter des ragots et des rumeurs par le seul fait qu’il est diffusé sur l’internet, sont donc irresponsables, et montrent une méconnaissance totale du statut de la presse en ligne.
Créé à l’automne 2009, le Spiil (www.spiil.org) représente une soixantaine d’éditeurs de presse en ligne.