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Au Salon du livre, la Palestine fait grise mine

Proche-Orient / vendredi 7 mars 2008 par Anaëlle Verzaux
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Alors que doit s’ouvrir le Salon du livre à Paris le 14 mars, la mise à l’honneur d’Israël et « l’oubli » d’inviter les auteurs n’utilisant pas l’hébreu moderne - qui exclut les Arabes israéliens - suscite la polémique. Boycott, protestations écrites, des écrivains et des États s’en donnent à coeur joie.

A l’approche de l’ouverture du Salon du livre à Paris, le 14 mars, le ministère de la Culture craque. « Il y en a marre des boycotts, c’est une manifestation culturelle de grande ampleur, il ne faut pas mélanger culture et politique, même si c’est Israël l’invité d’honneur ».

Non, non, non et non, il n’y a rien de politique. La mise à l’honneur d’Israël à Paris n’a strictement aucun rapport avec les soixante ans de la création de l’État d’Israël, fêtée en mai prochain. La preuve, le Syndicat National de l’Édition (SNE), principal organisateur du Salon (avec les ambassades de France en Israël et d’Israël en France, plus le ministère français de la Culture, et le ministère français des Affaires Etrangères), a choisi de désigner Israël invité d’honneur en 2008 il y a « au moins 5 ou 6 ans », « alors vous pensez bien, ils n’ont pas pu faire le rapprochement ». On y croit.

Et le président israélien Shimon Peres invité par Nicolas Sarkozy du 10 au 14 mars ? Réponse du ministère de la Culture : Shimon Peres est un grand amateur de littérature. Il viendra donc tout naturellement inaugurer le Salon avec son homologue français. Quel beau symbole de l’amitié franco-israélienne.

Qui n’est d’ailleurs pas démentie, bien au contraire, par l’ambassade d’Israël en France. « Les relations France-Israël sont excellentes, elles le sont depuis la création de l’État d’Israël en 1948. La mise à l’honneur d’Israël cette année est un moyen de renforcer nos liens ». Puis l’ambassade annonce que « c’est dans le même esprit d’amitié que Nicolas Sarkozy se rendra ensuite en Israël ».

Appels au boycott

Avec les récentes attaques répétées de l’armée israélienne dans la Bande de Gaza, les appels au boycott du Salon du livre, qui ont commencé en décembre dernier, se sont multipliés.

Ces appels émanent de partis politiques, d’associations militantes pour les droits fondamentaux des Palestiniens, de personnalités comme Tariq Ali, Ilan Pappé, John Berger, Benny Zieffer et de différents pays dont le Liban, le Maroc, l’Algérie, le Yémen, l’Arabie Saoudite.

Même Aaron Shabtaï, poète israélien qui faisait pourtant partie des 39 écrivains invités au Salon dans la délégation israélienne, a décidé de boycotter à titre personnel « tant la foire du livre de Turin [qui met également Israël à l’honneur et qui a lieu en mai prochain] que le salon du livre de Paris ».

Ces dissidents invoquent la collaboration – que représente la mise à l’honneur d’Israël – des autorités françaises avec un État qualifié d’occupant qui ne respecte pas les décisions de l’ONU.

Par ailleurs, est reproché aux organisateurs du Salon de n’avoir invité que des auteurs israéliens écrivant en hébreu moderne. Exit donc les israéliens russophones (1,5 millions de citoyens concernés), francophones, anglophones… Mais exit surtout les « Arabes Israéliens » (sauf un, Sayed Kashua qui a la chance d’écrire en hébreu), alors que l’arabe est la deuxième langue officielle en Israël. Exit les Israélo-Palestiniens ou Palestino-Israéliens. Et exit les Palestiniens.

« Il fallait faire un choix »

Le ministère de la Culture tente de s’expliquer : « Il fallait bien faire un choix, et dès lors qu’il y a choix, il y a polémique (…). Par ailleurs, ce choix est simple à comprendre. D’une part, en Israël, il existe nettement moins de livres écrits en arabe qu’en hébreu (selon les chiffres du Bureau International de l’Edition Française, sur les 6 800 titres parus en 2006, 5 900 sont écrits en hébreu pour une centaine en arabe). D’autre part, peu d’ouvrages écrits en arabe ont été traduits ».

Mais réserver le stand au lexique hébraïque n’est pas vraiment fait pour unir les différentes communautés. Et côté palestinien, on imagine l’ampleur du malaise, qu’illustre en partie une lettre de Susan Abulhawa, écrivaine américano-palestinienne auteur d’un livre à paraître le 6 mars en France aux éditions Buchet-Chastel, Les Matins de Jénine.

Par ailleurs, un certain nombre d’intellectuels, éditeurs et journalistes ont fait un constat : selon eux, dès lors que les auteurs sont vraiment critiques à l’égard de la politique d’Israël, on ne les invite pas. L’écrivain Amos Oz, représentant du mouvement pour la paix, est certes convié. Mais il n’est pas considéré à l’unanimité comme un combattant de l’injustice hors-pair. Du coup, ces autres dissidents ont décidé, non pas de boycotter le Salon, mais d’ériger leurs propres stands et/ou d’organiser des débats, intégrés au Salon mais en dehors des cadres officiels.

Autour d’un stand « d’un mètre sur trois », on trouvera notamment les éditions La Fabrique (en compagnie de la revue De l’autre côté), qui publie régulièrement des auteurs comme Michel Warschawski, Amira Haas, Yitzhak Laor ou Ilan Pappé. Pour Eric Hazan, directeur de la maison d’édition, « il n’est pas question de se joindre au grand stand appuyé par le ministère (…). Nous serons là pour faire de la dé-contre-information ».

Et la bataille d’idées ?

Dominique Vidal, journaliste au Monde diplomatique et spécialiste du Proche-Orient – qui vient de publier Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) (L’Atelier, 2007), édition actualisée et augmentée de son livre Le Péché originel d’Israël –, explique à son tour sa position. « Je pense qu’il serait dommage de laisser les quelques 200 000 personnes – qui viennent chaque année au Salon et qui appartiennent, pour une bonne partie, à la jeunesse et à l’intelligentsia – devenir les otages des partisans de l’occupation de la Palestine ».

Pour Dominique Vidal, la décision de la direction du Salon de n’inviter que des romanciers et des poètes est « absurde ».

« Il se publie en effet en Israël nombre d’ouvrages historiques, sociologiques, etc., qui méritaient de figurer dans le programme. » Que nenni ! Alors, à titre personnel, il a « pris l’initiative d’organiser avec les éditeurs français concernés un débat (sur "vingt ans de nouvelle histoire israélienne") au sein du Salon, mais de façon autonome. Je n’envoie de machine de guerre contre personne, je suis un partisan de la bataille d’idées. Et le fait d’investir le Salon suscite des réactions. »

Il ajoute : « Les chercheurs ne sont pas la seule ’victime’ d’un Salon, dont la direction n’a invité presque aucun auteur arabe israélien. Cela ne témoigne pas d’un esprit très démocratique de la part des organisateurs ».

Mais puisque le Salon du livre est une manifestation exclusivement culturelle et dénuée de tout sens politique, on se demande bien pourquoi ces bandes de gauchistes nous enquiquinent avec leurs histoires de paix et de démocratie.


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  • Au Salon du livre, la Palestine fait grise mine
    le jeudi 20 mars 2008 à 18:01, Amafé younben a dit :

    Allo mademoiselle ! Je vous prie Passez moi Alger Faites vite, je suis un peu pressé ! Oui ! Alger la « blange » Monsieur !je suis désolée Elle n’est plus abonnée Son contrat est terminé ! Comment ? Alger ne répond plus ? Alger la « blange » ! Oui la « blange » ! Avant c’était… blanche Elle est devenue « blange ». C’est un dérivatif de boulangerie, car les « blangerois » ne vivent que pour « blanger » ! C’est-à-dire manger du pain ! à l’œil cela va de soi sans jamais fournir une baguette de travail. On les appelle aussi les « khobzistes » c’est du pareil au même car « khobza » et pain sont cousins germains. Néanmoins elle est très gentille. Elle n’est plus méchante. Son fils le plus dangereux a été mis hors d’état de cuire et pour lui donner du croûton on vient de lui proposer une galette nationale : la réconciliation de l’eau et du feu pour faire un pain moitie loup moitie brebis pour sauver en tout cas la bergerie. Vive le méchoui ! Ok ! Mademoiselle passez moi le Caire SVP ! C’est important que je vous dise ! Un instant monsieur ! Ne coupez pas !allooo ? Parlez… ! Allooo ?allooo ? Le Caire ? Zuttt ! Coupée ! Ah non, ok ! Comment, ce n’est pas le Caire ? Ah ! C’est Riad ! C’est le summum du rire ! Elle est bonne celle-ci ! on ne vous trouve que lorsque on ne vous cherche pas ! le pire ! C’est non seulement un désert mais ses habitants sont tous princes et émirs et le reste c’est la population. Ma foi ! il ne faut point s’étonner que Ben Laden soit à la tête d’un empire ! N’empêche…allooo ? Riad ? Je veux juste….zut !c’est encore coupé ! Allooo ? Ouiiiiii ! Rabat !? Je n’ai pas demandé rabat, tout de même … ? De toute façon il faut faire avec. Allo ?rabat ?je veux juste…il n’y a pas moyen la ligne est très mauvaise. Rabat c’est à la mesure du sabbat et il ne faut point s’étonner de « mon ami le roi ». Tazmamart n’est qu’un point obscur et le Sahara est plus marocain que ne l’est Sebta et Melilla !

    Allooo, mademoiselle ? Qu’est ce qui se passe chez vous enfin ? il n’y a pas un pays arabe de libre ? Comment ? C’est ma faute ? Je ne sais pas ce que je veux ? Mais vous êtes malade ! Je vous demande de me passer ceci, vous faites cela ! Finalement c’est du travail arabe ce que vous faites là ! Pardon ? Vous avez Damas en ligne ? Pas de problème, allons-y pour Damas du moment que ça répond. Allooo ? Damas ? Non !? Ici !c’est Beyrouth ! On vous entend déjà si mal ! Vous téléphonez de loin ? Quoiiiiiiiiii ? Je ne sais pas ce que vous … merde ! Qui c’est qui fait des fritures ? Ce n’est pas l’heure de la bouffe ! Allez oust ! Les patates. Et que ça saute ! Justement les patates sautées ça me fait rappeler ma grand mère elle disait souvent « elles valent mieux qu’une grenade ou qu’un pain d’Alep » ah ! Damas ! C’est la vie de château avec ou sans plateau. Les mots sont faits pour nos ouailles. La guerre ? Oui ! C’est aussi pour nos ouailles. Tu sais mon frère nous voulons la paix. Et uniquement la paix. Alors frère fou nous la paix ! Les fritures sur la ligne…la ligue arabe. Ils se sont ligués contre un seul pays ! Leur seul ennemi juré dans le coin. Vous avez deviné j’ai nommé : Palestine. Et puis la ligue fait dans l’arabisme aussi et surtout dans le panarabisme. La ligue borgne ne lorgne que d’un coté. Sa règle première c’est de ne jamais être d’accord. Et s’il arrive qu’il y’est consensus il y a toujours des ténors pour remettre le tapis. On y mange, on y boit et on y dort. On ne sortira jamais de l’auberge. Vive le resto arabe !

    Allooo ? Re allooo ? Oui cela ne fait rien ! Passez moi Bagdad si vous l’avez en ligne ? Vous ne l’avez plus ? Quoi ? Elle est occupée ! Oui il parait qu’elle est devenue yankee. Elle refuse le credo arabe. Elle veut se « samifier » une fois pour toutes. Je crois que ce n’est pas de sa faute, c’est la faute à la ligue. Elle avait son panier troué et l’Irak est tellement lourd qu’il est passé outre le Koweït, le petit américain de l’arabité. Il est aussi grand que sa capitale et il pète très haut ! On y voit même les flammes de ses flatulences de loin. Et puis il faut savoir que la bannière étoilée a besoin d’étoiles pour que son ciel soit beaucoup plus éclairé. Le moyen orient est la seule lumière qui lui sied. C’est de bonne guerre que l’Irak soit là, dans la mêlée. Les autres attendront. Leur tour viendra sûrement. Un après l’autre et tous seront enfin réunis ! Chouette une nouvelle ligue arabe en ligne ! Ah ! Maintenant je comprends pourquoi tous les arabes sont aux abonnés absents ! C’est qu’on est en train de changer les lignes !

    Allooo ? Allooo ? Voilà ! C’est toujours occupé ! On y travaille dessus. Otez ces hirondelles, pardon, ces pingouins blancs de sur les câbles !vous verrez ! La parole passera mieux ! Écoutez ! Vous n’êtes qu’une préposée ! J’irai me plaindre !là haut on m’écoutera sûrement ! Mais avant je dois câbler à Tripoli. Allooo ? Trois fois polie ! et toutes les autres fois impôt lie. Je veux une table ronde !vous regrettez ? Je dois voir avec Tunis ? Ok ! Zéro polie Allo ? Tunis ? La verte olive qu’il ne faut presser qu’une fois mûre ! Je voudrais une table ronde ? Comment, Comment ronde ? Eh bien ! Ronde comme une table. Oui. Oui, rectangulaire mais ronde. Comme une salle pour parler de l’Arabie. Vous n’avez pas ce genre d’objet ? Je dois voir du coté de Palestine ? J’ai essayé, elle est tout le temps occupée ! Chutttttttt ! Ne divulguez pas le secret ! C’est elle la brebis ! Eh bien secret pour secret, moi !je ne suis pas mademoiselle ! Je suis Monsieur Israël. Et sachez que depuis tout à l’heure vous n’appelez qu’en payez chez nous !

  • L’Algérie, ce pays des paradoxes.
    le mercredi 19 mars 2008 à 02:10, le jeune écrivain Ali BOUAZIZ. a dit :

    L’Algérie, ce pays des paradoxes.

    Par le jeune écrivain Ali BOUAZIZ.

    Avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy en Algérie pour sa visite officielle du 03 au 05 décembre 2007, le ministre algérien des Moudjahiddines (terme évoquant le terrorisme linguistique de la langue arabe) – anciens combattants de la guerre contre la France de 1954-1962- , Mohamed Chérif Abbés, par une sortie médiatique spectaculaire, dans l’édition de lundi 28 novembre du journal arabophone EL KHABAR, attaque le président français et l’accuse d’appartenance à « un lobby juif », et il rappelle aussi que les relations franco-algériennes sont loin d’être un long fleuve tranquille. Il ajoute que « le déplacement de Sarkozy ne serait qu’une visite de courtoisie, car les relations franco-algériennes sont le fruit d’une douloureuse histoire commune entre deux nations aux destins irrémédiablement mêlés ». Dans cet entretien, le ministre affirme également que Nicolas Sarkozy doit son arrivée au pouvoir au « lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France ». La polémique éclate. La presse algérienne et française repend et donne d’autres dimensions aux dires du ministre algérien. Abdelaziz Bouteflika, qui attendait beaucoup de camera pour faire son show a travers les medias du monde ne savait a quel saint se vouer pour stopper cette polémique. Son ministre vient de lui troubler la fontaine. Bouteflika, dans son ignorance d’ex-diplomate de paille, croyait que Sarkozy demandera des excuses par apport aux crimes commis pendant la colonisation. Ainsi Bouteflika bernera encore une fois les algériens, et rajoutera quelques points à son grade de combattant qui handicape sa carrière politique. Il faut préciser que le nom de Abdelaziz Bouteflika, ne figure pas parmi les réunions ou les responsables de la révolution dans l’histoire de l’Algérie, cela dit qu’il était un combattant de grade subalterne durant la guerre de la libération contre la france. Il interdit à son ministre d’apparaître avec le groupe d’accueil et l’ordonne de se taire. Sarkozy, arrive, fait des discours et ne s’excuse pas devant le peuple algérien. Sarkozy signe des contrats d’hydrocarbures et quitte l’Algérie. Bouteflika est heureux car sa petite figure apparaît durant deux sur les écrans du monde entier et Sarkozy n’a pas était victime d’un attentat kamikaze. Trois mois après, la France honore l’état d’Israël en invitant la littérature hébraïque au salon de livre à Paris. L’Algérie décide à l’instar des pays arabes de boycotter ce salon. Et le directeur du centre culturel algérien à paris, notamment l’écrivain Yasmina khadra, annonce, en détenteur d’un passeport d’ambassadeur aux medias français le boycott de l’Algérie pour ce salon. Il est à préciser que le centre culturel algérien de Paris est une infrastructure étatique fondé en 1980 par le président Chadli Bendjedid. Donc Yasmina khadra, d’un homme de lettre qui s’autoproclame libre « je suis libre – pour reprendre ces termes au salon de Cologne (Allemagne) au 07/03/2008- j’ai quatre millions de lecteurs cela me suffit…me répondit-il, quand je l’ai accusé d’avoir rejoint le camp de la mafia politique algérienne avec son acception du poste de directeur du centre culturel algérien à Paris » engonce le costume du pouvoir algérien. En Algérie, et les pays empoisonnés par l’arabo-baasisme, de telles décisions proviennent de la présidence. Et en Algérie, ceux qui ont lus, le livre de Mohammed Benchicou, intitulé « BOUTEFLIKA : UNE IMPOSTURE ALGERIENNE » - livre interdit en Algérie et le président Bouteflika emprisonne son auteur durant deux années, tout en interdisant son journal de parution, et interdisant l’auteur d’écrire dans d’autres journaux – savent que le président Abdelaziz Bouteflika, n’est qu’un inculte, et un ex-diplomate de paille qui était la source de l’arrivée des militaires au pouvoir en Algérie en 1962. Ce passé de Bouteflika le souffre. Dans les années 80 ce même Bouteflika était exclu du parti unique algérien FLN parce qu’il était accusé par la centrale du parti de corruption et de subtilisation de 26 milliards de dollars quand il était ministre des affaires étrangères. Puis encore la presse israélienne rapporte, que le président Bouteflika avant son emplacement par l’armée algérienne en 1999 à la présidence de l’Algérie, avait rencontré en Italie des juifs israéliens pour lui servir de garde rapprochée une fois devenu président. Suite a la polémique éclatée après cette révélation de la presse israélienne, Bouteflika, se rétracte et nie. Maintenant, en voyant l’Algérie et son directeur de son centre culturel de Paris boycottant le salon du livre de Paris, je me demande qui a raison, entre Abdelaziz Bouteflika et son ministre des Moudjahiddines Mohamed Chérif Abbés ? Le monde entier, ignore aussi qu’en Algérie, il y a un peuple. Un peuple qui n’a rien avoir avec ce qui se passe en palestine. Un peuple victime de l’arabisation. Un peuple victime du Wahhabisme saoudien. Il y a aussi des résistants berbères qui demandent la reconnaissance de leur langue, de leur culture et Bouteflika leur répond par les armes et les assassinats – voir printemps noir 18 avril 2001, ou la police de Bouteflika tue 123 jeunes berbères qui ont commis la faute de manifester dans les rues pour demander des mesures démocratiques. Je suis attristé de toute cette polémique autour d’un tel événement noble qui ne vise aucunement à déshonorer les arabes qui se déshonorent d’eux même. Fallait-il rappeler que les USA ont envahis L’IRAK par l’aide financière des saoudiens, et des autres arabes. Par contre, l’Égypte ce pays sur lequel le premier dictateur algérien Houari Boumediéne avait copié la manière avec laquelle Djamel Abdel Nasser avait arabisé les pharaons, pour arabiser le peuple berbère en Algérie, en 1991 été l’une des bases de frappes et de replis pour l’armée américaines qui pilonnaient l’Irak ? Fallait-il rappeler qu’aux moments où des milliers de palestiniens meurent a Gaza par la famine et l’inexistante des médicaments, l’Égypte ferme les frontières devant les palestiniens. A quoi rime ce boycott monsieur Bouteflika ? Tu veux impressionner qui ? Les arabes !c’est inutile. Les arabes ne méritent pas cela. Je t’invite Monsieur Bouteflika à lire sur la cause de la chute de l’Andalousie. Tu sauras sûrement que les berbères ont fais plusieurs redressements pour ses arabes qui ne connaissent que les harems et le vin. Moi je ne suis pas surpris de ta décision, car je sais qu’en Algérie, Mohammed Dib, Mouloud Mammeri, Matoub Lounès, Tahar Djaout, Kateb Yacine, et des dizaines d’autres génies du verbe étaient interdits dans leurs pays. Cela ne me surprend pas parce que je sais que toi monsieur Bouteflika, tu es qu’un inculte, décoré à chaque passage par des honoris causa. Et ton passé raconte que 95% de ton temps tu l’as passé avec les femmes. Oui, moi je n’ai pas encore lu un écrit publié portant ta signature. Si tu es vraiment un expert en politique – puisque tu étais ministre des affaires étrangères- ou un combattant pendant la guerre d’Algérie tu écriras tes mémoires. Mais tes mémoires ne sont que mensonges et intrigues. Quand je t’entends évoquant des concepts politique comme ; la dynamique de paix, revenir a la raison, magna carta, cela me donne a vomir. Dans la république de Platon, la gouvernance est un domaine des magistrat-philosophes, mais pas des incultes qui servent des messagers d’intrigues à des coups d’état militaire. Une fois encore, c’est très regrettable pour mon peuple berbère, ce peuple ouvert, qui a toujours apprivoisé la Grèce, les pharaons, et les civilisations africaines. C’est très regrettable, parce que mon peuple est prit en otage par des responsables, mafias politiques qui n’ont rien avoir avec la gouvernance. C’est très regrettable, parce qu’un tel rendez-vous autour d’écrivains israéliens et palestiniens aurait permis une belle opportunité d’échanges culturels et humains entres les différentes communautés. Parce que l’écriture monsieur Bouteflika par essence est un dialogue. Le boycott, monsieur Bouteflika renforce l’idée de vulgaire et de noceur diplomate que les européens ont déjà de toi. J’espère que les gens qui me liront, ne mettront pas tout les algériens dans le même panier. Car en Algérie il y a les berbères qui sont contre cette décision des arabophones qui colonisent l’Algérie.

    Sache monsieur le président de la république algérienne colonisée par les arabes que le jour ou les berbères récupéreront l’Algérie, ils participeront aux événements littéraires organisés même à Jérusalem.

    Mon tutoiement pour le président algérien Bouteflika est attentionnel.

  • L’écrivain anglais Ken Folett et Charlotte Roche Primés.
    le lundi 17 mars 2008 à 01:19, L’écrivain ALI BOUAZIZ a dit :

    La Foire du Livre de Leipzig de mars 2008 ouvre ses portes. L’écrivain anglais Ken Folett et Charlotte Roche Primés.

    Leipzig s’est transformé depuis presque cinq jours en une gigantesque librairie. La Foire du livre de la ville saxonne ouvre ses portes sur les amoureux de la plume. Elle espère accueillir jusqu’à dimanche plus de 100 000 amateurs de livres, de littérature sur CD et de rencontres littéraires de tous les âges. La Foire du Livre de Leipzig se veut traditionnellement un lieu de rencontres chaleureuses entre le public et les auteurs. Parmi les grands rendez-vous de la Foire, le festival de lecture "Leipzig liest" (Leipzig lit") s’est taillé un programme des plus riche que jamais, avec 1800 manifestations et 1500 acteurs répartis en 250 endroits différents de la ville. Nombre d’écrivains étrangers comme le français Frédéric Beigbeder, comptent parmi les participants. Sous le feu des projecteurs, se trouvèrent cette année les jeunes auteurs allemands et les littératures des pays d’Europe centrale et orientale. Quarante jeunes auteurs de langue allemande transformeront la deuxième "Nuit blanche de la lecture à Leipzig" en véritable forum de la nouvelle génération d’écrivains. De grands espaces sont, par ailleurs, consacrés à la littérature sur CD et à la littérature de jeunesse, y compris la BD. Au total, plus de 2160 exposants de 36 pays ont investi cette année les 53 000 mètres carrés que compte la Foire du livre. Ces chiffres sont en hausse, et les professionnels du livre sont relativement confiants pour l’année 2006. Un récent sondage de l’Association des éditeurs et libraires allemands a montré que près de 60 % des libraires qui s’attendaient à une bonne année sont déjà contents de la manifestation. La Foire du livre s’est ouverte avec la remise à l’écrivain et traducteur ukrainien Juri Andruchowytsch du Prix du livre pour l’entente européenne, doté de 15 000 euros. Quelque vingt récompenses différentes seront distribuées au total au cours de la Foire du livre. Le Prix de la Foire du livre de Leipzig sera remis cette année pour la deuxième fois. Doté de 45 000 euros au total, il récompense de nouvelles parutions dans différentes catégories (littérature, essais et traduction), mais le géant de la littérature anglaise notamment « Ken folett » défie la chronique avec son style Shakespearien moderne. Et l’ex-modératrice allemande « Charlotte roche » fraîchement découverte, fait la une des magazines et des émissions télévisées.

    L’écrivain Ali Bouaziz

  • Salon du livre de Paris : Les dessous d’un boycottage.
    le samedi 15 mars 2008 à 00:26, L’écrivain Ali Bouaziz a dit :

    Cri d’un écrivain algérien exilé en Allemagne.

    Salon du livre de Paris : Les dessous d’un boycottage.

    Les européens n’arrêtent pas de classer l’Algérie – ce pays situant en Afrique du nord- entre les pays arabes confinés en Asie mineure. Cela me donne même a penser que les européens sont les plus ignorants peuples qu’ont connus les temps modernes. Je sais bien ce que signifie la raison d’état. Je sais que les arabes ont beaucoup de pétrole. Je sais qu’un arabe saoudien, avant d’arriver à son hôtel, en le réservant, il exige de lui placer une ligne téléphonique aux toilettes. Mais je sais aussi, que moi, algérien de ma naissance et de ma nationalité que je ne suis pas arabe et le boycottage du salon du livre de Paris- du 14 au 19 mars 2008- n’engage que le noceur-diplomate Abdelaziz Bouteflika, frustré et taraudé par son propre passé sans tenir compte du présent des algériens, compte par cette action séduire et impressionner les cochons arabes. Ce n’est pas nouveau pour les algériens. Alger, cette ville africaine berbère est actuellement « capitale du monde arabe » et Tripoli, la capitale berbère de Libye est actuellement « la capitale du monde musulman ». Que les écrivains juifs et israéliens mettent dans leurs têtes que les algériens - en tant que peuple - n’ont pas boycottés l’événement littéraire. Je ne dis pas cela parce que je suis pour le massacre des palestiniens, au contraire, je suis contre cet acharnement de violence contre les palestiniens, non parce qu’ils sont arabes ou autres, mais c’est une question de justice et d’humanité. Les palestiniens ont le droit de jouir de leur indépendance. Revenant un peu en arrière, récemment le gouvernement palestiniens avait des problèmes financiers suite a l’intrigue saoudienne et des USA. Les porcs de l’Arabie saoudite n’ont rien avoir avec la Palestine je pense. Et puis il y a les égyptiens, ce virus qui a contaminé l’Afrique du nord, au moment du blocus de gaza, je pense que les égyptiens ont fermés les frontières aux palestiniens pour mourir de fin. Donc ça signifie quoi ce boycottage. Ils se foutent de qui enfin par cette action ? Revenant a l’Algérie. Le fou de Abdelaziz Bouteflika en diplomate d’exhibition, avec sa diplomatie de paille oublie qu’il a emprisonné des journalistes, des écrivains, opprimé toutes oppositions « affaire Mohammed Benchicou », « interdiction de nouveau partis politiques », amnistie des terroristes, les 123 jeunes tués en Kabylie en 2001 sous le règne du président Abdelaziz Bouteflika. Dans cette sorte de prison-hôpital psychiatrique appelée Algérie, le mal se fait chaque jour et rien ne peut réparer le mal qui a été fait. Le pays a été disloqué par l’idéologie arabe, comme un corps qui, touché aux organes sérieusement par une maladie, ne peut guérir tout de suite. Il faut du temps. Quelquefois, le corps ne retrouve pas sa forme. C’est le cas aujourd’hui de notre société encore en proie à des maladies et à des malades à la tête de l’état. Quel rapport a-t-il ce tortionnaire, ce pervers de Abdelaziz Bouteflika avec la démocratie. Je dis cela simplement car le pouvoir algérien qui boycotte avec le clan des arabes le salon de livre de Paris, n’est qu’un groupe de militaro- politique corrompu, qui colonise les berbères en interdisant la langue tamazight. Sachez mes concitoyens –algériens- que les écrivains hébreux ; Amos Oz, David Grossman, Avraham B.Yehoshua, Ron Leshem, Ron Barkai, Orly Castel-Bloom, Lizzie Doron, Israel Eliraz, Haim Gouri, Michal Govrin, Amir Gutfreund, Alon Hilu, Shifra Horn, Aharon Appelfeld et la liste des 39 autres invités d’honneur de ce salon du livre n’ont rien avoir avec la politique de Sharon ou Pérès. Mohammed Dib, - mort en exil- écrivain algérien qui a quitté l’Algérie au temps ou l’actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika était ministre des affaires étrangères, dit ; « l’écriture est une forme de saisie du monde, mais cette saisie s’effectue dans un mouvement de recul ». Dites-moi messieurs ! Un écrivain peut-il tuer en se reculant dans son isolement ?

    L’écrivain Ali Bouaziz Algérien vivant en Allemagne.

  • "Les phariziens du Boycott"
    le jeudi 13 mars 2008 à 02:30, Sylvain Métafiot a dit :

    Bonjour à tous. Si vous avez 5 min, je vous propose de lire l’article de Philippe Lançon, paru dans Charlie Hebdo du 12 mars 2008, qui me semble plus pertinent que celui d’Anaëlle Verzaux.

    "Les nouvelles du Proche-Orient ont le mérite de rappeler au monde qu’on ne désespère pas en vain. Si, au matin, pour une raison ou pour une autre, vous avez envie d’en finir, il y aura toujours des roquettes lancées par le Hamas sur Israël, un sanglant raid de représailles de Tsahal sur Gaza, puis un attentat-suicide ou une fusillade à Jérusalem, pour vous remettre d’aplomb au saut du lit. Il était frivole de croire que l’Histoire disparaît et que l’espoir mérite à ce point d’être déçu.

    Il fallait donc s’attendre à ce que des organisations et des éditeurs de pays aussi éminemment vertueux et soucieux de liberté et de dignité humaine que la Ligue arabe, l’organisation panaislamique Iesco, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Arabie saoudite et j’en passe, appellent au boycott du Salon du livre qui début ce vendredi à Paris, et dont l’invité d’honneur est Israël. Les mêmes ou presque venaient de boycotter la Foire du livre de Turin pour les mêmes raisons. En privé, de nombreux écrivains et éditeurs arabes dénoncent un boycott qu’ils trouvent idiot et inefficace. Mais l’hypocrisie, dans cette région du monde, est l’abonnement palestinien que la vertu paie au vice. Comment tant d’Etats et d’intellectuels se justifieraient-ils si les territoires occupés n’étaient pas là pour les y aider ? Appelons cela le "palestinement correct"

    Il fallait donc également s’attendre à ce qu’un jésuite aussi subtil que Tariq Ramadan explique, dans Le Monde du 28 février, pourquoi "le boycottage est le moyen que les défenseurs des droits des palestiniens ont choisis […] pour faire entendre une voix de protestation dans l’hymne d’une célébration à Israël qui cache la sombre réalité des territoires occupés". On ne lit heureusement guère d’hymne célébrant la politique d’Israël à Gaza : la plupart des commentaires expliquent au contraire, et l’essentiel du public a sans doute compris, que cette politique est non seulement inhumaine, mais idiote. On n’attend rien de l’Arabie saoudite, pas grand chose de l’Algérie. On attend davantage d’Israël, parce que c’est une démocratie vivante, sensible et intelligente.

    Quand à "la sombre réalité des territoires occupés", sombre aussi bien pour les musulmans que pour les chrétiens qui y vivent, elle n’échappe à personne. Mais, c’est une habitude chez les partisans plus ou moins discrets de la théorie du complot, d’affirmer que les gens sont sous-informés et qu’on leur cache des choses essentielles : ainsi la paranoïa qu’ils alimentent rejoint-elle le bon sens commercial, pour réunir sous un même chapiteau les fous, les inquiets, les idiots et les curieux. Sans doute lisent-ils d’un oeil les nouvelles qu’ils oublient aussitôt de l’autre en pleurant. Les larmes de crocodiles rejoignent souvent celles des imbéciles.

    De nombreux éditeurs arabes, et mêmes quelques auteurs, se sont empressés de suivre l’appel au boycott lancé par des pays qui, s’ils ne prétendent pas bruler les Juifs, n’ont généralement rien contre le fait de bruler des livres - ou de les interdire. Deux arguments essentiels soutiennent cet appel : d’une part, les crimes commis par Israël à Gaza, d’autre part, le fait que seuls les écrivains de langue hébraïque ont été invités.

    Le premier argument est résumé par Alaa-El-Aswani, écrivain égyptien, auteur de l’excellent Immeuble Yacoubian : "Inviter un pays coupable de crimes contre l’humanité est une faute très grave". Lui viendra au Salon pour distribuer "les photos d’enfants palestiniens ou libanais victimes de la politique israélienne". Il est toujours terrible de voir un écrivain employer des termes qui lui sont imposés par la pression de l’opinion ou des menaces dont il fait l’objet. Les actions d’Israël à Gaza, ne sont pas des crimes contre l’humanité, mais des crimes de guerre - ce qui est déjà trop. En qualifiant de "crimes contre l’humanité" ce qui n’en est pas un, celui dont le langage devrait être une lampe à résistance ménage les passions populistes arabes les plus basses. On le regrette, même si on le comprend : il serait indélicat, depuis la confortable France, de donner des leçons de courage à Alaa-El-Aswani.

    El Aswani, comme Tariq Ramadan, établit ensuite un lien direct entre une situation politique et une manifestation littéraire. Il y a quelques années, certains avaient déja appelés au boycott lorsque l’invité d’honneur du Salon du livre était l’Italie, sous prétexte que Silvio Berlusconi avait fait alliance avec des néofascistes. L’argument est toujours le même : il ne faut pas inviter un Etat qui commet des crimes ou qui transige avec certains principes. Cette position serait juste s’il s’agissait de dictatures - de lieux où la liberté d’expression n’existe pas et où la littérature est éteinte. Or, ces Etats - l’Italie hier, Israël aujourd’hui - sont des démocraties : la création ne s’y confond avec l’Etat qui l’invite. Les écrivains s’expriment et sont publiés comme ils le souhaitent. La littérature israélienne est riche, vivante, d’une grande imagination. Elle nous dit accessoirement, sur Israël, des choses nettement plus intéressantes, critiques et surprenantes que n’importe quel article de presse. Ne pas inviter ses écrivains au prétexte qu’ils viennent dans un cadre officiel, c’est refuser de croire en elle - et, finalement, en la liberté.

    Le second argument est celui de la langue : pourquoi n’avoir invité, dans un cadre officiel, que des auteurs écrivant en hébreu ? Objection politiquement recevable : l’arabe au aussi langue officielle d’Israël. Il aurait donc été plus correct et, compte tenu de la situation politique, plus intelligent, d’élargir le choix aux auteurs israéliens écrivant dans celle-ci. Mais si, en Israël, une nation est deux langues, une littérature, là-bas comme ailleurs, ce n’en est qu’une. Au Salon du livre, ce n’est pas un pays qu’il fallait inviter mais une langue. Comme tout creuset d’une littérature vivante, l’hébreu le mérite. Il vaut mieux que les ambiguïtés politiques soulignées par le contexte de sa venue."

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