Les cérémonies commémoratives se multiplient, entre le quarantième anniversaire de mai 68 et la première année de Sarkozy à l’Elysée. Le moins que l’on puisse dire concernant ce dernier anniversaire, c’est que l’ambiance est plutôt à la morosité. Et pour cause, le déficit budgétaire ne fait que se creuser.
Chez les technocrates de Bercy, cette morosité vient du sentiment diffus de ne pas arriver à comprendre ce que veut « l’hyperprésident ». Il répète à l’envi qu’il ira jusqu’au bout mais personne ne sait où est ce bout. Un espoir était né avec le discours du 8 janvier dernier sur les caisses vides. Il était clair que Sarkozy rentrait dans le schéma habituel mis au point par ses prédécesseurs : après une campagne électorale faite sur l’amélioration du pouvoir d’achat des plus pauvres, il allait prendre le tournant de la rigueur comme Mitterrand en mars 1983 et Chirac en octobre 1995. Après le 8 janvier, on attendait l’équivalent du « plan Juppé ». Le seul enjeu était de savoir quel nom on donnerait à cette normalisation.
Et puis, rien. Le déficit public se creuse, Bruxelles menace depuis quelques jours de mettre la France « en observation » en ce qui concerne sa politique économique et Sarkozy continue à pérorer sur les réformes. Le document transmis à la Commission européenne par Paris fin mars pour expliquer comment le gouvernement allait s’y prendre pour ramener le budget à l’équilibre en 2012 a à peine été expertisé à Bruxelles. Cela tient simplement au fait que les promesses et les engagements pris par l’équipe actuelle y paraissent de moins en moins crédibles. A Bercy, on ne sait plus que faire pour obtenir du gouvernement une orientation un peu nette conduisant à un vrai redressement de la situation budgétaire, reconnu et accepté par tous, en France et en Europe.
On évoque peu le sujet mais c’est la dérive des comptes sociaux qui est en passe de devenir la préoccupation numéro un. Xavier Bertrand, désormais convaincu de devenir premier ministre après la présidence française, cherche à éviter les coups sur ce dossier. Il parle abondamment des 25 milliards d’euros de déficit prévisible en ce qui concerne les retraites à l’horizon 2020 mais élude soigneusement la situation de cette année. Or, la Caisse d’assurance vieillesse vient de revoir à la hausse son déficit prévisible au titre de 2008 de 500 millions d’euros pour le porter à 4,5 milliards. A Bercy, comme d’ailleurs dans les services de Xavier Bertrand, on propose de prendre des décisions brutales dès cette année car revenir sans cesse sur le sujet finit par obérer toute action de redressement. Fillon est favorable à cette brutalité. Il affirme par exemple qu’il faut annoncer dès cette année la nécessité d’avoir cotisé 45 ans pour toucher sa retraite à taux plein. Sa détermination est d’autant plus grande qu’il espère ainsi mettre Bertrand en porte à faux.
Plus généralement, Fillon cherche à exister dans un rôle de « père la rigueur » – expression qu’il récuse puisque le mot est banni. Il a déclaré à Sarkozy qu’avant de multiplier les projets de réforme, notamment sur les institutions – projets qui n’ont aucun écho dans la population –, il faut s’attacher à redresser les finances publiques. Après avoir rêvé de tout chambouler, on en revient aux fondamentaux : 2+2=4 !!!
Lire ou relire dans Bakchich :
Boujour,
Ce que Sarko n’a pas réussit, c’est de dévoiler la vérité et les motivations qui l’anime pour une France, à l’image de ses puissants appuis extérieurs qui l’on aidé a être élu, dans un vaste programme Atlantiste et capitaliste de globalisation.
Le Traité de Lisbonne a été le grand coup d’envoi à son plan et a conforté, renforcé les profits du capital et la dérégulation des marchés financiers notamment par les articles 56 & 48 en faveur de la spéculation sans entrave des capitaux à travers l’Europe et du monde.
Mais la crise des subprimes (et les bulles qui sont encore à venir) allaient déferler sur les marchés Européens et les réformes devaient obligatoirement s’enchainer de manière à ne pas laisser de répit aux contestations populaires, semant des polémiques ici & là, la confusion dans les rangs et au sein de toutes les oppositions. Mais la crise et la chute su système ont rattrapé notre fier président et l’on ne va pas être loin de mouvements populaires de moins en moins contrôlables dont il lui sera bien difficile de faire taire.
A mon avis la faillite du système actuel est non seulement prévisible mais prévue et contrôlée Ce qui est également programmé c’est que le bouleversement radical à venir nous amène à réclamer nous-mêmes ce que l’on nous prépare( démocratie manipulée et contrôlée) Reste à savoir si tout se déroulera comme prévu, car les aléas sont nombreux : il y a plusieurs candidats à la gouvernance mondiale et la bataille finale est féroce. Mais si un postulant a eu la "sagesse" de placer des hommes à lui dans toutes les tendances,il est sûr de l’emporter. L’ajustement se fera par la suite.
Ce qui est important est d’orienter notre vigilance non pas sur les gesticulations gouvernementales et autres mensonges machiavéliques, mais de veiller à reconnaitre au fil de l’actualité, indépendante et alternative, les évènements géopolitiques, économiques et financiers qui, mis bout à bout, lèvent quelque peu le voile sur ce qui est en train de se tramer.
Une piste concerne la grande manipulation de la FED (Réserve Fédérale Américaine)vers - et encourageant - toutes les grandes Banques Centrales à injecter d’énormes liquidités auprès des banques privées, afin qu’elles assurent leurs fonctions dans l’économie, contre garantie en bon du trésor, de leur créances douteuses et autres titres insolvables.
Ce ne sont que des mesures à court moyen termes et c’est reculer pour sauter encore plus profondément dans un effet levier inverse qui, lorsqu’il faudra assainir ces comptes douteux, plongera les États Nations à socialiser cette dette, c’est à dire à faire payer les citoyens par l’impôt, mais aussi et surtout, par la mise en place de réformes démantelant le droit du travail et la protection sociale, affament dangereusement et un peu plus cruellement la population des pays les plus vulnérables.
C’est ce que nous propose Sarkozy depuis qu’il est au pouvoir et il est un pion qui dès le départ, en pleine connaissance de cause, a adhéré au "plan du New Deal Mondial" pour être "up to date" - dans la course - et prétendre jouer un rôle dans la "nouvelle donne" des enjeux du devenir de la mondialisation.
Un autre indicateur est bien évidemment le pétrole qui aujourd’hui a passé la barre des 123 $ le baril ! Les guerres actuelles ne sont motivées que dans l’intention de contrôler la distribution de l’or noire qui atteindra son pic de production au début de la prochaine décennie. Se poser aussi la question du pourquoi "Otaniser" la guerre Afghane et suivre la montée belliqueuse des menaces du Pentagone contre l’Iran…que la réforme de la constitution permettra entre autre à donner tout pouvoir militaire à Sarkozy, d’intervenir ici, sans débat au parlement, comme il a tenté de le faire pour l’envoi de troupes en Afghanistan.
Aussi, j’estime donc que Sarkozy a faillit réussir mais les français, même s’ils ne peuvent décrypter ses raisons profondes, se sont sentis trahis et manipulés par ses mensonges et les non-dits, du fondement de ses ambitions personnelles démesurées et qu’il est à espérer que nous ne laisserons pas Sarkozy aller au bout de cette folie…
Alors que l’humanité toute entière crie son besoin d’un nouveau modèle sociétal par une économie et un partage des richesses équitable et plus humain, il est à souhaiter que celui qui vient, valorisera la rémunération du travail et non plus du seul capital, et que les structures financières spéculatives soient séparées du fonctionnement des établissements bancaires dont le but premiers est d’assurer le bon fonctionnement de l’économie nationale et mondiale.
Mais la crise des subprimes
Pour quelle raison tout le monde feint d’ignorer que les États-Unis vivait à crédit sur le dos de l’Europe ?
Cette crise était prévisible, attendue, et crainte par tous les économistes depuis de nombreuses années, et tous les économistes savaient qu’elle ferait basculer l’économie de l’Europe entière ?
Pourquoi feindre la surprise alors que la base de l’économie américaine est de vivre crédit sur le dos des autres, acheter à bas prix, stocker, et appliquer une politique de protectionnisme ?
Je suis morte de rire, toute les fois où je lis les articles du site sarkostique illustré par des dessins humoristiques.
L’anniversaire de l’élection de Sarkozy ressemble à un enterrement
http://sarkostique.over-blog.com/article-19346204.html
Merci de laisser passer cet appel de simples citoyens salariés.
A l’attention de : Syndicats de salariés du secteur public et privé
Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.
1/ Sur les recettes exonérées, visées par la Cour des Comptes :
La taxation immédiate des stock-options, qui, selon les termes du dernier rapport constituent "bien un revenu lié au travail, donc normalement taxable", qui ont ainsi entraîné une "perte de recette aux alentours de 3 milliards d’euros" ( année 2005). Ce rapport de la Cour des Comptes précise que : les 100 premiers bénéficiaires devaient toucher chacun une plus-value de plus de 500.000 euros et les 50 premiers de plus de 10 millions d’euros.
2/ Sur les dettes de l"Etat :
Apurement de ses dettes, supérieures à 10 milliards d’euros, qu’il a cumulées à l’égard de la "Sécu" en ne compensant pas systématiquement les exonérations de charges (rapport Cour des Comptes).
3/ Sur les recettes de privatisations :
Transfert des sommes non versées depuis 2002 vers le fond de réserve des retraites, comme la loi le prévoyait.
A savoir que ce fond était abondé à hauteur de 30 milliards d’euros en 2002. Il aurait dù étre à hauteur de 300 milliards en 2007, or 3% seulement des recettes de privatisations effectuées depuis ont alimenté ce fond de réserve.
4/ Sur les gains de la VAB, détournées des bénéfices du travail, vers les profits :
8,4 points de valeur ajoutée depuis 25 ans (référence INSEE), représentant pour la seule année 2006, 134 milliards d’euro, au détriment des bénéfices du travail.
Nous demandons avec force et en préalable également, pour des raisons de simple justice et d’égalité des citoyens devant la loi, de morale républicaine, que le régime spécial de retraite des parlementaires soit réformé, pour l’aligner sur les critères que ces derniers décident, votent et font appliquer aux autres régimes de retraites des citoyens.
A savoir :
1/ passage à 40 années de cotisations au lieu de 37,5 années pour les parlementaires.
2/ abandon du scandaleux privilége de la double cotisation qui ne se justifie en aucun cas, permettant aux parlementaires de bénéficier d’une retraite à taux plein au bout de 22,5 années seulement de cotisations.
Nous appellons pour toutes ces raisons, les organisations syndicales du public et du privé, à s’emparer avec force et résolution de ces questions, pour les faire valoir au nom des salariés.
Signez, divulguez et faites tourner cet appel SVP. N’oubliez pas de valider votre signature dans le mail qui vous sera envoyé aussitot.
http://www.mesopinions.com/ ==⇒ Appel aux organisations syndicales sur la “réforme” des retraites
Lien direct :
Voici un bien drôle d’article ; il se veut critique en prenant les uns (technocrates de Bercy et de Bruxelles) pour taper sur les autres (politicards du gouvernement), les uns preux chevaliers de la réforme en traitement de cheval nécessaire pour remédier au déficit public qui se creuse, les autres ah-vraiment-tous-pourris-tous-menteurs de la réforme en toc qui ne le fait qu’empirer.
Bref, de doctes docteurs et d’irresponsables charlatans. Et si la vraie question, c’était le mal un peu rapidement diagnostiqué ?
Fustiger l’Etat dépensier et ses déficits publics, n’est-ce pas en effet une méthode vieille comme le monde pour tenter de convaincre le public qu’il faut avaler la-dite pilule ?
Surtout lorsque les effets secondaires de la pilule-réforme, passe toujours, étrangement, par le démantèlement de politiques sociales qui fonctionnent, si on s’en donne les moyens, et pas par le démantèlement d’une politique économique de soutien aux grands groupes qui ne sont pas toujours si prompts à rendre la pareille ?
Bavarder des réformes-indépassables-incontournable-nécessaire-ou-sinon-c’est-l’apocalypse c’est le grand sport national où excellent certains journalistes.
Et pendant ce temps, comme on dit dans les BDs, les inégalités entre les revenus se creusent…
Salut
Ceux qui paieront la bougie ? DSL mais 53 % d’entre nous ont votés dans un pays démocratique. L’addition elle sera salée dans 4 ans ; et comme d’hab ; même dans un pays civilisé elle sera facturée aux pauvres . Les plus nombreux ;)
Gagner un smig a 20 ans c’est normal ; gagner un smig à 50 ans au bout de 30 ans de travail effectif ça l’est moins mais c’est bien réel .
Sarko ….Ta récompense du travailler plus ? le salaire ? il est où dans ton pays qui est aussi le notre .
Pauvre CON ! casse toi .