Vous avez été nombreux à réagir à l’article sur le crash du Concorde. Certains d’entre vous ont réclamé des précisions. « Bakchich » les apporte avec plaisir.
L’intérêt porté par les internautes à notre sujet sur le crash de Concorde démontre au moins que nous avons eu raison d’ouvrir le débat. Vos réactions ne laissent pas Bakchich indifférent. Mais, huit ans après, nous n’allions pas tout reprendre à zéro. Nous avons simplement voulu souligner que huit années d’enquêtes et d’instruction n’ont pas mis un terme au doute. Le doute sur les réelles circonstances de l’accident, les causes - peut-être multiples - qui se sont combinées.
Un crash n’est jamais simple à expliquer, nous le savons. Mais les questions que nous posons le sont également par des spécialistes de l’aéronautique, des pilotes d’Air France et des ex de Concorde. Même le représentant de l’aviation civile britannique fait explicitement part de ses doutes. Ainsi, page 183 du rapport définitif du Bureau enquêtes accidents il observe : « Les autorités judiciaires françaises n’ont pas permis à nos enquêteurs d’examiner la lamelle de métal qui a fait éclater le pneumatique, sauf très brièvement ».
De même pour le morceau du réservoir 5 retrouvé sur la piste. Les enquêteurs britanniques, désignés en tant que co-concepteurs du supersonique, n’ont pas non plus pu examiner la plupart des commandes et instruments de bord. Bref l’accès « immédiats et sans restriction aux éléments pertinents » leur a été refusé. Tout cela et plus figure noir sur blanc dans le rapport d’enquête page 183 et suivantes. Certains s’étonnent que nous ne citions pas Air France. Mais la compagnie répond systématiquement aux journalistes qu’elle n’a pas de commentaires à faire sur le crash et qu’il appartient à la justice de faire son travail.
S’agissant des témoignages des pompiers que vous nous demandez de produire, nous indiquerons simplement qu’ils sont rapportés pages 63 et 64 de l’annexe 6 du rapport définitif du BEA qui est public. Pourquoi n’a t-on pas tenu compte des témoignages de ces pompiers puisqu’ils ont été jugés sérieux et complémentaires ? Personne n’a clairement répondu à la question.
Quant au contrôleur aérien, sachez que nous sommes plusieurs journalistes à avoir essayé de recueillir son témoignage direct. En vain. Une seule certitude dans ce fatras d’incertitudes, notre but n’a jamais été faire du sensationnel pour le sensationnel. Tout ce que nous avançons est exact. Personne ainsi ne conteste les déclarations de l’expert sur le caviardage de l’enregistrement des voix à bord. Le rapport définitif de l’enquête technique sur l’accident reconnaît que les experts ne sont pas unanimes. Alors qu’on nous dise sur quoi a porté leur désaccord et pourquoi !
Enfin, des spécialistes de l’aéronautique s’étonnent du fait que la lamelle en titane perdue par le DC 10 de Continental ait pu se trouver sur la piste alors que les quatre réacteurs d’un 747 ayant décollé juste avant Concorde avaient balayé la piste de leur souffle puissant.
Lire ou relire dans Bakchich :
Le vol le plus cher (et le plus court) de l’histoire de l’aviation : Roissy-Gonesse sans escale, avec dépose directe à l’hôtel !
Inégalé, et pour longtemps !…
Il y a pourtant plus rapide et plus bref encore. Ecoutes ! Tu t’inscris pour faire un baptême de l’air, tu payes (200€ environ) et après le premier virage standard, tu sautes de l’avion et ce, sans parachute. Ainsi, tu seras inscris au Guiness book des records en :
a- faisant le vol le plus court du monde (30 secondes) devant le Concorde, pour une fois.
b- proportionnellement au temps passé, tu deviendras le passager ayant réalisé le vol le plus cher de toute l’histoire de l’aviation à hélice.
c- ce record sera, grâce à toi, Français.
d- sponsor officiel de la caisse de la sécurité sociale, en offrant tes futures points de retraite, devenus superflus, à ceux qui en ont réellement besoin.
e- évitant à tes proches un enterrement coûteux en choisissant comme dropping zone, le cimetière le plus proche.
Merci par avance de faire vite, Mouhahaha !