Bakchich a plongé dans l’impressionnant fonds d’archives photos du journal l’Humanité. Une collection largement méconnue qui retrace 60 ans d’histoire sociale.
C’est un trésor insoupçonné qu’abritent les archives départementales de Seine-Saint-Denis. Près de deux millions de clichés pour l’essentiel inédits. 60 ans d’histoire sociale vus par les photographes de l’Humanité, dont beaucoup furent des correspondants bénévoles. Des milliers de militants équipés par le journal d’un appareil photo pour témoigner des luttes, mais aussi du quotidien de la classe ouvrière, partout et surtout là où les agences de presse sont absentes.
Manifestation nocturne contre la guerre d’Algérie, débrayage dans une usine d’Eure-et Loir en 1968, la photothèque de l’Huma renouvelle le regard sur ces années-là. Loin des icônes construites par un photojournalisme en pleine expansion.
Bakchich Hebdo a plongé cette semaine, à l’occasion des 80 ans de la fête de l’Huma, dans cette impressionnante mémoire argentique dont l’inventaire n’est, à ce jour, toujours pas terminé.
Il faut dire que les archives du journal communiste ont une histoire mouvementée. A l’occasion d’une enquête sur un cliché emblématique de la répression du 17 octobre 1961, deux historiens, Yann Potin et Vincent Lemire, découvrent que l’Humanité a cédé en 1991 les droits de diffusion d’une partie de ses archives photographiques à l’agence de presse Keystone. Le journal est alors financièrement aux abois et cherche à exploiter son fonds. La nouvelle émeut néanmoins une communauté scientifique qui s’inquiète de la possible dispersion d’un tel patrimoine. Aujourd’hui, l’historien Alexandre Courban, qui veille sur la photothèque du journal à travers l’association Mémoire d’Humanité temporise. « L’Humanité n’a jamais bradé ses archives. L’association a au contraire été créée pour les préserver notamment si par malheur le journal devait disparaître ».
Un dossier à lire dans Bakchich Hebdo n°37 daté du 11 septembre 2010.
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Balle de l’Huma Ou Le chant des faux-fuyants
Que craint sa Majesté de tous ces troublions qui portent le masque ou la plume de l’humanité ? Quand on assiste à la fête de l’Huma, on se dit que le roi en a encore pour très longtemps. Et parmi tous les convives, le seul qui l’ait compris c’est Olivier Besancenot… le seul peut-être à avoir lu « en attendant Godot » ! Le seul qui sait que rien ne sert de courir, il faut répartir à point. Mais la partition de ses camarades n’a hélas, rien à voir avec le chant des partisans… Ce serait plutôt le chant des faux fuyants !! Heureusement qu’il y a Mélenchon pour continuer de tourner en rond…En écoutant chanter « lalalalalalalala…la »
http://www.tueursnet.com/index.php ?journal=Balle%20de%20Huma