Le retour des pères François

Light, allégé, le traité constitutionnel européen. Qui l’a dit, à Bruxelles ? Le grand SarkocO français. Sœurs et frères, j’étais moi-même à Paris et j’ai entendu la réaction des Gaulois lorsque le portugais Barroso a dit au petit Nicolas qu’il attendait que la France se modernise ! Mais qu’est-ce qu’il dit, lui, le « portos » : il ferait mieux d’aller moderniser son Portugal lui-même ! Il est vrai que lorsqu’il dirigeait le gouvernement à Lisbonne, il prenait plus de temps pour réunir à Madère Georges W.Bush, Aznar, Berlusconi et Blair qu’à travailler à l’amélioration sociale du peuple portugais… Enfin, me disent les Français, la préoccupation immédiate du président SarkocO et du François Fillon, c’est la course à pied ! Qu’ils fassent gaffe tout de même, car il y a 30 ans aux States, l’inoubliable président Jimmy Carter avait fini, à force de jogging, par se casser la margoulette en direct devant caméras de TV et paparazzis mondiaux, au moment dramatique où les otages américains étaient enfermés à l’ambassade de Téhéran.

François Fillon, en short dans le bois de Boulogne, et très heureux, pour le moment, de son footing avec le président, nous fait le coup du père François. François Hollande, encore Premier secrétaire du parti de madame Royal, fait le même coup en appelant à la mobilisation générale : ceux ou celles qui ne gagneront pas les élections législatives seront des femmes ou des hommes perdus ! En attendant, une nuée de sauterelles s’est abattue sur l’Élysée. Le château calme du déjà regretté grand Jacquot est devenu un centre d’agités internationalistes et mondialistes qui s’apprêtent à suivre difficilement les pérégrinations du docteur Français Kouchner, déjà parti pour le Liban. Agitation, précipitation, trahisons… ça rime avec Besson. Heureusement, j’ai participé à l’exceptionnelle réception du nouvel ambassadeur du Cameroun à Paris : l’homme de Paul Biya et sa femme avaient vraiment bien fait les choses en accueillant Georges Serre, ambassadeur de France à Yaoundé, et son épouse et tout plein d’amis du Cameroun et même plein, plein, plein de Camerounais de France : ces lions sont vraiment indomptables : bravo ! Et bonne fête nationale !

PS : L’ambassadeur Doudou Diop du Sénégal, lui, a du mal avec l’utilisation de son téléphone ! Qu’il demande à la nouvelle et courtoise Excellence camerounaise comment le portable fonctionne : sopi, sopi.