Rechercher dans Bakchich :
Bakchich.info
UNE BRÈVE HISTOIRE DE BAKCHICH

Tags

Dans la même rubrique
Avec les mêmes mots-clés
RÉCLAME
Du(des) même(s) auteur(s)
MONDE / MOYEN-ORIENT

Le Liban, tout feu, tout flamme (II)

vendredi 14 juillet 2006 par J.K.
Twitter Twitter
Facebook Facebook
Marquer et partager
Version imprimable de cet article Imprimer
Commenter cet article Commenter
recommander Recommander à un ennemi

L’été sera brûlant à Beyrouth. De jour comme de nuit, les Libanais subissent les raids de l’armée israélienne. Le fantôme de la guerre (1975-1991) a ressurgi.

Deux soldats israéliens kidnappés et c’est tout un pays que l’Etat hébreu veut mettre à genoux… C’est l’histoire du moustique qui pique l’éléphant et de l’éléphant qui écrase le moustique de tout son poids. C’est donc une nouvelle journée et une nouvelle nuit d’horreur qu’a connues le Liban. Après les raids israéliens sur le Sud, des familles entières tentaient de rejoindre hier Beyrouth pour se réfugier. Certaines à pied, routes et ponts ayant été détruits par les attaques. Heureusement, les bulldozers de l’armée libanaise ont pu déblayer assez vite les gravats, permettant aux voitures de se frayer un chemin, et déjouant ainsi le plan d’Israël qui voulait couper le Sud du reste du pays.

Beyrouth s’est préparée au pire

Le blues du supermarché Beyrouth, elle, s’est déjà préparée au pire. Les magasins d’alimentation ont été pris d’assaut. On y a fait provision d’aliments de base : pain, huile, laban. Des dizaines d’automobilistes se sont agglutinés devant chaque station service dans l’espoir de stocker du précieux carburant. En quelques heures, les hôtels se sont vidés pour se remplir à Damas. Ainsi, 12 000 ressortissants du Golfe ont été dénombrés au poste frontière de Masnaa entre la Syrie et le Liban. Toute la journée d’hier, des bateaux israéliens ont nargué Beyrouth, croisant à 2 kilomètres des côtes. A la nuit tombée, c’est de l’une de ses frégates qu’est parti le missile qui a détruit les réserves de kérozène de l’aéroport international Rafic Hariri. Un immense incendie a alors embrasé le ciel. Au petit matin, les flammes n’étaient toujours pas maîtrisées . La nuit a été un véritable cauchemar. L’aviation israélienne a bombardé sans relâche la banlieue sud ainsi que le quartier de l’aéroport. Les Israéliens ont survolé Beyrouth toute la nuit, dépassant le mur du son dans un bruit fracassant. Les familles, hagardes, étaient rivées à leur téléviseur, regardant en direct la machine israélienne s’abattre sur leur pays.

A 4 heures du matin, le noir fut total dans certains quartiers de Beyrouth. Sans doute les Israéliens ont-ils touché une centrale électrique. Sans télé, ce sont les muezzins qui ont relayé les informations via le haut-parleur de leurs mosquées. Aucun endroit n’a été épargné : Saïda, le Jbeil, Saoufar, même la route qui relie Beyrouth à Damas-qui était la dernière échappatoire pour qui voudrait quitter le Liban- a été bombardée. Le blocus du Liban est donc total, maritime, aérien et terrestre. Et dans toutes les têtes libanaises, la même hantise : revivre la guerre meurtrière (1975-1991) dont le pays se remet à peine.


BAKCHICH PRATIQUE
LE CLUB DES AMIS
BEST OF
CARRÉ VIP
SUIVEZ BAKCHICH !
SITES CHOUCHOUS
Rezo.net
Le Ravi
CQFD
Rue89
Le Tigre
Amnistia
Le blog de Guy Birenbaum
Les cahiers du football
Acrimed
Kaboul.fr
Le Mégalodon
Globalix, le site de William Emmanuel
Street Reporters
Bakchich sur Netvibes
Toutes les archives de « Là-bas si j’y suis »
Le locuteur
Ma commune
Journal d’un avocat
Gestion Suisse
IRIS
Internetalis Universalus
ventscontraires.net
Causette
Le Sans-Culotte