Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN) n’est pas avare de statistiques, qu’il manie avec dextérité, pour pointer les discriminations à l’encontre des Noirs. La dernière en date porte sur les diplomates.
Toujours à coup de statistiques, le CRAN réalise un nouveau coup médiatique. Dévoilant ce lundi 23 juillet les résultats d’une enquête réalisée au sein de la diplomatie française, le Conseil autoproclamé porte-parole des associations noires de France interpelle derechef Sarko Ier et l’exhorte à agir « maintenant en profondeur contres les discriminations ». L’organisation, qui ne fédère pas moins de 1200 associations françaises, pointe cette fois du doigt l’absence de cheveux crépus dans le sérail diplomatique et sonne le tocsin. « Parmi les ambassadeurs actuellement en poste, il n’y a pas un seul Noir ! », s’insurge le président-fondateur du CRAN, Patrick Lozés. Le corps diplomatique est ainsi monocolore, nous indique l’étude réalisée sur les 173 ambassadeurs du pays au drapeau tricolore. Ce n’est pas un scoop en soi mais il a semblé indispensable à Lozés de le marteler. « Tout ce qui est fait par le gouvernement en matière de lutte contre les discriminations est une gestion au coup par coup. Nous avons choisi ce domaine noble dans lequel la population noire diplômée pourrait apporter au pays, pour mettre en lumière une discrimination patente », s’explique le rejeton du sénateur de la IV e République devenu ministre des Affaires étrangères de l’ex-Dahomey (actuel Bénin).
Mettant en exergue une représentation française à l’étranger bien éloignée du kaléidoscope culturel de sa population, le patron du CRAN escompte une réaction du gouvernement, ce qui conforterait sa place de révélateur de défailllances et d’institut de sondages sur les discriminations à l’encontre des Noirs de France. D’autant plus que Ses excellences sont nommées par le chef de l’Etat sur proposition du ministre des Affaires étrangères, ce qui concerne à la fois Sarko Ier et le père Kouchner. Le chef de la diplomatie « rechignait à ingérer la diversité dans le corps diplomatique » souligne le patron du CRAN, qui l’a rencontré la semaine dernière. Lozès se félicite de lui avoir mis la puce à l’oreille, revendiquant la nomination de Rama Yade comme un aboutissement de ses actions. « Le CRAN est heureux d’avoir été entendu ».
Fondé en novembre 2005, le CRAN fait déjà office de vieux routier des actions médiatiques et les sondages constituent sa principale force de frappe. Il prend un malin plaisir à distiller généreusement des enquêtes tous azimuts. Ainsi, le 14 juillet, le Conseil interpelle publiquement Sarko Ier pour vilipender l’absence de Noirs au sein du haut commandement des armées françaises, se fondant sur une enquête de plus, ciblée sur les cent premiers membres du commandement militaire national. Cette fois, les petites mains du Conseil se sont amusées à examiner les défilés des années précédentes, et se sont plongées dans les photographies d’archives de l’État major de l’armée pour relever méticuleusement la présence de la moindre tête noire. « Pas de problèmes car pas de chiffres », aime à ressasser le statisticovore M.Lozés. Le plus grand fait d’arme statistique du CRAN remonte au début d’année avec la première enquête jamais réalisée sur les Noirs de France. Ce sondage TNS-Sofres révèle alors une population de 1 865 000 Noirs de plus de 18 ans dont 56% se déclarent « personnellement victimes de discrimination raciale dans leur vie de tous les jours ». Le CRAN fait alors la Une de la presse, s’invite dans les journaux télévisés… et crée le buzz.
Pourtant, en coulisse, le Conseil suscite la méfiance et est décrié pour ses penchants communautaristes. « Il semblerait qu’on souhaite freiner les actions du CRAN », lâche avec amertume son secrétaire général Edouard Nduwa. Depuis décembre 2006, les pouvoirs publics évitent le Conseil et boycottent ses subventions. Les dossiers transmis par le CRAN à la Mairie de Paris, au Conseil régional d’Ile-de-France et au niveau national sont tous restés lettres mortes. Ceux-ci auraient été mystérieusement égarés puis récemment retrouvés, mais toujours en instance de traitement. Ce qui coupe le robinet des subventions publiques. Vaille que vaille, en plus de ses économies personnelles, et des cotisations des 1 200 adhérents, le patron du CRAN s’est tourné outre-atlantique pour glaner le soutien financier de la fondation Ford.
Le CRAN ?????
Conseil Représentatif des Antisemites Noires …… Les propos de certains adherents du CRAN ,pourraient le laisser penser !!!!!!!
A quand la creation du CRAB Conseil Représentatif des Associations Blanches de France !!!!!
En effet il y a de quoi rire quand on entend M Lozès. j’ai préparé durant des années des noirs aux concours internes de la fonction publique et j’ai été membre de jury d’oraux. M Lozès devrait y assiter, il se tairait. Hélas s’il n’y a pas de noirs dans les cadres A c’est normal : on leur serine en permanence ( et ce n’est pas avec l’arrivée du CRAN que cela va cesser) qu’ils sont intelligents, brillants mais que leur peua leur empêche d’accéder à des postes de "droit". Hélas combien de fois ais-je entendu devant des jury des logorrhées de leur part. quant aux écrits, c’est comme si vous mettiez des mots et des idées savantes dans un shaker et que vous remuiez le tout. J’ai essayé à plusieurs reprises de les aider, mais je suis blanc ….vous voyez le reste.
Alors nommons d’autorité des noirs ( selon le système des quotas comme le souhaite M Lozès ) et nous aurons bien des désillusions sur la compétence de nos fonctionnaires. Ce communautarisme est inquiétant car la neutralité de la fonction publique va s’en trouver boulverser.