A quelques heures du match France-Italie, le web se déchaîne. Petit tour d’horizon où l’on apprend que manger trop de Nutella comporte quelques risques, que Vieira « a les boules » et que finalement Domenech avait eu du nez le 1er avril dernier.
Le Nutella serait-il l’ennemi du bien ?
La question se pose malheureusement à la vue des piètres résultats de notre belle équipe de France. Le cuistot de l’équipe n’a rien trouvé de mieux que du Nutella pour le petit déjeuner du matin. « Ils adorent » scande-t-il ! Peut-être avons-nous là l’explication des multiples tensions du groupe. Benzema aurait-il chipé la part de Makélélé, sous les yeux complices de Ribéry ? Thuram aurait-il fini le pot dans sa chambre ? Une hypothèse vraisemblable compte tenu de la lourdeur du défenseur le soir du match contre les Pays-bas.
« J’ai les boules » délivre pêle-mêle Vieira aux journalistes. Nous aussi pourrait-on lui répondre. Ah, la difficile vie de spectateur de l’équipe de France ! Toujours handicapé par une douleur au genou, il suggère l’erreur de diagnostic… « Il y a des incohérences entre ma blessure et les soins qui ont été faits ». Incohérence du coup dans le casting, une place était libre ou plusieurs si on tient compte des mirages Gomis ou Malouda. Difficile alors de ne pas penser à Trezeguet, le buteur en or de l’Euro 2008, prodige transalpin depuis bientôt 10 ans mais toujours peu aussi doué en français. De là viendrait ses problèmes de communication avec Raymond ? Il prouve que non.
Reste ce match contre les Azzurri, qui depuis le Mondial, ont surtout prouvé qu’ils avaient fait le hold up du siècle. Défaites en série, qualifié in extrémis pour la compétition, les Italiens sont des « grands corps mourants ». Le match de ce soir pourrait bien finir « à coups de tatanes ».
Enfin il y a Raymond, le surprenant Domenech dont la fin semble si proche. Il aura tenté tout ce qu’il a pu. Trop certainement. Pas d’équipe fixe et des coups d’esbroufe en veux-tu en-voilà. Des noms de sélectionneur circulent. Dans quatre ans, nous pourrions avoir l’Euro Deschamps. Enfin ce soir, un miracle peut se produire mais quand on est obligé d’appeler Govou à la rescousse, c’est mauvais signe.
PS : Pour ceux qui croyaient que c’était une blague, en fait, il était sérieux, le premier avril est le seul jour où Raymond ne rigole pas.