Très présente en Afrique, la Chine populaire n’y a pas encore envoyé son armée. Et pour cause ! Sans même avoir posé un orteil sur le continent noir, les jeunes recrues souffrent déjà de la maladie du sommeil ! Heureusement, quelques menus timoniers veillent…
Afin d’endiguer une maladie du sommeil endémique dans les rangs des jeunes recrues de la police armée chinoise, les hautes autorités de l’Académie des forces de police-armée populaire (à Pékin) ont décidé d’installer la vidéo-surveillance dans les salles de classe. Les étudiants n’auront plus la possibilité de s’assoupir ou de rêvasser pour quelques instants sur leurs bancs défoncés. Terminées les siestes près des radiateurs, finis les repos matinaux en cours « d’idéologie politique dans l’armée ». La présidence veille, la salle de contrôle étant dans ses bureaux.
Mais le corps professoral, tout comme les officiers chargés de l’encadrement pédagogique, ne se doutaitent certainement pas qu’ils seraient priés de lutter contre cette trypanosomiase kakisante, qui pique 30 % des effectifs, par tous les moyens nécessaires.
A défaut de résultat notable, une retenue sur salaire pénalisera le professeur ou l’officier incapable(un professeur assistant débutant gagne entre 120 et 140 euros par mois).
Ce ne sont certainement ni les entraînements physiques quotidiens à 5h30 du matin, ni les corvées militaires, ni le peu d’intérêt des étudiants pour les enseignements prodigués par l’Académie de la police armée qui sont les causes de ce raz de marée de la somnolence. Non, nous dit-on ! L’entière responsabilité incombe au professeur qui ne sait motiver ces troupes.
A quand l’armée et la vidéo-surveillance dans nos chères écoles francaises !