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Kiosquier, un métier d’avenir…

Prolétariat / dimanche 5 octobre 2008 par Nicolas Beau, Simon Piel, Charlie Noble (Montage)
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C’est parti. Les États généraux de la presse ont été lancés jeudi 2 octobre par Nicolas Sarkozy. Deux mois de réflexion, dont les modalités sont déjà dénoncées par de nombreux syndicats, pour sortir la presse écrite de la crise. En matière de crise justement, Pascal Clément, kiosquier à Paris depuis 31 ans, en connaît un rayon.

Journées à rallonges, salaire en baisse, et pression croissante des Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP). Installé, place Gambetta dans 20è arrondissement, un « bon emplacement » selon lui, Pascal n’est pas le plus à plaindre. 3500 euros par mois à se partager avec sa femme qui travaille avec lui. C’est toutefois « beaucoup moins qu’avant ». Et à voir les conditions dans lesquelles il travaille, on se dit que les États généraux de la presse pourraient être l’occasion de s’interroger sur ces commissionnaires indépendants qui assurent le lien entre les journaux et leurs lecteurs. Paris compte 315 kiosquiers en activité. En 2003, 60 de ces boutiques ont fermé, soit 20% du parc… Un métier d’avenir donc.

Pour écouter la gouaille de Pascal, cliquez ci-dessous :


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12 MESSAGES
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  • Kiosquier, un métier d’avenir…
    le mercredi 15 octobre 2008 à 16:40, Charonnewood a dit :
    Moi les connaît depuis longtemps, Michelle et Pascal ; non seulement j’abonde mais de surcroît il ont un rôle non négligeable ’d’acteurs sociaux ’, par toute la gentillesse et la convivialité qu’ils dispensent ! Encore des ’Soutiers de la République’ . Albanel n’a rien à en faire elle joue le jolie coeur par exemple avec … Jeff Koons à Versailles… jusqu’où descendrons nous ? Ph.G.
  • Kiosquier, un métier d’avenir…
    le mercredi 8 octobre 2008 à 21:17, Diffuseur a dit :
    Peu de gens connaissent la réalité de la distribution de la presse. Diffuseur en province, lorsque je décris le mode de fonctionnement de la distribution et les contraintes du diffuseur, mes interlocuteurs sont incrédules. Depuis 15 ans, nous en sommes au nième plan de restructuration des NMPP, chaque plan permet un financement public à fond perdu. Et la situation se détériore. Toute la profession (et des politiques ) se plaint de la diminution des points de vente, mais personne n’en cherche les raisons. Bien au contraire, on invente des pseudos solutions qui vont encore affaiblir le réseau. Une des caractéristiques des dernières réformes a été la diminution des dépositaires (les grossistes qui servent les diffuseurs). On a assisté à une forte concentration qui a accentué la position dominante des NMPP dans des confitions financières contestables. Résultat, les dépôts actuels sont incapables de bien gérer leur territoire et on peut constater des réglages de service fantaisistes au détriment de la diffusion. On organise même la pénurie sur certains titres. Lorqu’on s’en plaint, on se heurte au fatalisme et à l’impuissance. Dans le même temps les NMPP promettent une augmentation des points de vente. En fait, il s’agit de points de vente supplétifs avec un nombre réduit de titres. Autant dire que les réglages seront encore pire avec comme première victime la Presse quotidienne. En réalité de l’éditeur au dépositaire, on ne fait pas cas du diffuseur. Il est là pour subir jusqu’au découragement. Si la profession espère s’appuyer sur les points de vente supplétifs,elle se prépare un bel avenir.
  • Kiosquier, un métier d’avenir…
    le mardi 7 octobre 2008 à 20:47
    Excellent reportage, plus explicite que de longs commentaires. On comprend rapidement les problèmes de la profession.
  • Kiosquier, un métier d’avenir…
    le dimanche 5 octobre 2008 à 13:48, GivmiFive a dit :

    Les kiosquiers ne font que subir les conséquences :

    a) de l’analphabétisme croissant (25% des mômes ne savent pas lire à l’entrée en 6ème) b) du cynisme des opérateurs téléphoniques qui poussent au crime avec "la phonétique SMS" c) de l’incroyable inculture, notamment économique, des journalistes. la couverture de la "crise" par la presse française est littéralement affligeante de bétise et de lieux communs… d) de la concentration capitaliste de la presse e) de l’auto-censure que s’infligent les journalistes pour ne pas déplaire et paumer leur job f) de la hausse des prix de la pate à papier : On ravage la forêt amazonienne pour éditer des tracts publicitaires qui vont directement à la poubelle au lieu d’aider les canards sur le prix du papier g)du fait que chez Super M, quand le produit en tête de gondole est merdique, on change de fournisseur. Le kiosquier lui, est condamné à distribuer la même merde malgré la révolte de ses clients…

    • Kiosquier, un métier d’avenir…
      le dimanche 5 octobre 2008 à 15:35, Dominique a dit :
      Le chiffre de 25 % d’analphabétisme à l’entrée en 6e est totalement idiot. Pour plusieurs raisons. D’abord un analphabète n’a jamais appris l’écriture et la lecture. Ensuite, ces élèves sont encore en formation et on ne parle d’illettrisme que pour les personnes ayant justement reçu un apprentissage écrit, mais n’en ayant rien retenu. Il faudrait qu’ils soient sortis du système éducatif pour devenir illettré. Puis, la majorité des illettrés en France sont âgés (plus de cinquante ans), vivent en milieu rural pour la plupart, bien entendu avec une activité surtout ouvrière ou agricole de bas niveau, et essentiellement masculins ! C’est la France la plus profonde. Enfin, les études montrent que 20 % des éléves de 6e ne possèdent pas des compétences de base (et non 25 %), mais cela ne veut pas dire qu’ils ne les rattraperont pas toutes en partie, cela ne veut pas non plus dire qu’ils seront illettrés parce que les tests sont quand même à prendre avec des pincettes quand on voit les questions qui ne portent pas vraiment sur la lecture. Il existe en fait un seuil incompressible d’élèves en très grandes difficulté (10 % environ) qui iront en IME, SEGPA, EREA, mais ces élèves-là existaient déjà durant les décennies précédentes : ce sont juste les enfants de leurs parents et on a des générations de gens qui vivent dans une misère culturelle, affective et sociale depuis des siècles. Cela se nomme le quart-monde. Simplement, on ne le voyait pas à l’entrée en sixième autrefois. Et on ne le voyait même pas se présenter au début du lycée. Il n’existait tout simplement pas, même si on avait recours à lui pour les plus petits travaux. Or aujourd’hui le secondaire accueille tout le monde. Et on découvre tout d’un coup ce monde oublié en faisant mine de croire à une décadence générale.
      • Kiosquier, un métier d’avenir…
        le dimanche 5 octobre 2008 à 18:40, domi a dit :
        Dominique puis savoir ce que sont des activités ouvrieres ou agricole de bas niveau, moi qui sillonne les campagnes de france j’ai tres rarement rencontré des gens bétes ou alors ils venaient de la ville, mesurez vos propos cela prouvera un debut d’intelligence. RencontrezB des ruraux de plus de 50 balais , beaucoup vous donnerons des leçons de caligraphie.La plupart des jeunes qui sortent d’EREA ou autre, savent : souder, peindre, reparer un moteur ect… Pouvez vous en dire autant ?
  • Kiosquier, un métier d’avenir…
    le dimanche 5 octobre 2008 à 11:29, White Tiger a dit :

    Et vous attendez réellement quelque chose de ces Etats généraux ? N’auriez-vous finalement même pas vu le véritable résultat de la dernière grand messe organisée par le Super Sarkozy et que les trompettes de la renommée ont baptisé « Grenelle de l’environnement » : le marché de l’automobile se porte mieux en France que chez nos voisins.

    Les écologistes peuvent en être fiers ; ils l’ont rêvé et Sarkoszy l’a fait … Le contribuable qui voudrait sauver la planète paye à ses voisins une partie de leur nouvelle voiture parce que cette voiture n’envoie en l’air que 140 g. de CO² au kilomètre (c’est-à-dire 1,4 tonne pour 100 kilomètres !). Et parce que nous sommes en France, ces bons voisins vont acheter un véhicule diesel qui va m’envoyer dans les poumons des micro particules qu’on pourra retrouver si on analyse un jour les cendres qui sortiront du crématorium où je ne manquerai pas de passer.

    Remarquez, les constructeurs automobiles qui ne veulent surtout pas inventer autre chose que le moteur à explosion, sont eux aussi utiles à la planète : les arbres se « nourrissent » aussi du gaz carbonique et ils le transforment en oxygène …

    Et vous, messieurs les journalistes, vous attendez quoi de ces Etats généraux ? Que Sarkule nettoie les écuries (NMPP) ou qu’il vous donne des lois sur la Liberté de la presse qui arbitreront votre pugilat entre partisans du payant et du gratuit ?

    • Kiosquier, un métier d’avenir…
      le dimanche 5 octobre 2008 à 15:33
      Vous n’avez pas tout à fait tort, mais quand même : 140 g * 100 = 14000g Soit 14 kg (on n’en est pas encore aux 1,4 tonnes !!)
      • Kiosquier, un métier d’avenir…
        le dimanche 5 octobre 2008 à 18:48
        C’est vrai, je me suis laissé emporter par le poids … Mais le raisonnement est le même : 1,4 K de gaz aux 100 km, ça fait quand même beaucoup plus que l’équivalent pastis et ça ne change rien pour les particules.
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