A trop crier : « A bas Bush », on en oublierait presque à quel point l’homme laissera une trace dans l’histoire. Au grand homme la BD reconnaissante.
Voilà c’est fini. Bush s’en est allé s’occuper de sa cavalerie dans son ranch du Texas. Après huit années de cons et loyaux services, l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu des armes de destruction massive en Irak, va pouvoir prendre un peu de repos et s’adonner peut-être aux joies de la lecture. Nous ne saurions trop lui conseiller « Bye-Bye Bush », parue en janvier aux Editions Dargaud. 48 pages en forme d’hommages remplis par le meilleur de tout ce que compte le monde du crayon de bois. De Charb à Jul, en passant par Aranega, Vuillemin ou Ivan Brun. Venu de Siné, Charlie ou l’Echo des Savannes, ce charmant collectif de godelureaux saura convaincre tous les jocrisses qui pensent encore que Bush, c’était bien. Selon un sondage pour CNN, publié le 19 janvier, à la veille de l’investiture d’Obama, ils sont encore plus de 20%.
Dobeuliou laisse l’Amérique dans un état proche de l’Ohio, qui comme le montre la couverture réalisée par Charb, confine à l’hôpital psychiatrique. Non sans avoir laissé auparavant sa clientèle de psychopathes au docteur Obama. Dont les honoraires ne sauraient être aussi élevés, mais qui, malgré un Blackberry ultra sophistiqué, aura fort à faire. George « America under attack » Bush, on lui dit bye-bye et comme le dit Rémi Malingrey, l’un des dessineux du livre : « OUF ».