Fadela Amara se rend aujourd’hui à Dreux pour un forum associatif. Un rendez-vous qui lui est cher, comme son « espoir banlieue ». Mais l’ex militante a perdu de son franc-parler. Entretien.
Dix-huit mois. C’est le temps qu’il aura fallu pour assagir Fadela Amara. Face caméra, la secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville semble heureuse sous la tutelle de Brice Hortefeux, son ancien adversaire auvergnat, aujourd’hui ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. Totalement dévouée à son président Nicolas Sarkozy. Douce avec tous les ministres, y compris ceux qui radinent sur le plan banlieue. Pas même rancunière face aux attaques de Yazid Sabeg, le commissaire à la diversité et à l’égalité des chances. Notre ministre « d’ouverture », très connue pour ne pas mâcher ses mots, nous fait quand même le plaisir de lâcher quelques noms et de s’engager fermement sur des mesures comme le « bouclier social ».
Auteur d’un livre sur "Les dames du président", l’ex-RPR Jean-François Probst raconte à Bakchich pourquoi il aime Fadela Amara. Et en particulier ce parler "cash" qui fait trembler les conseils des ministres.
Ecoutez-le : l’air de rien, il fait (…)
Oh mais elle le mérite son gros salaire : elle retire illico ce qu elle dit dès qu’on le lui dit et elle "attend de voir". Ca c ’est de la bonne secrétaire en état d’obéissance, de dévouement à ses patrons et d’attente de leurs ordres !
"Dénonciation des filières d’immigration : Amara "gênée" par la "délation"
Il y a 20 heures
PARIS (AFP) — La secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville Fadela Amara, interrogée par Public Sénat sur la circulaire du ministre de l’Immigration permettant d’attribuer des "titres de séjour provisoire" aux immigrés victimes de filières clandestines qui les dénonceraient, a confié vendredi que "la délation" l’avait "toujours gênée".
"La délation m’a toujours gêné, même si elle peut servir une bonne cause", a déclaré Mme Amara sur la chaîne Public Sénat.
"J’attends de voir", a ajouté à deux reprises Mme Amara, sans vouloir faire d’autres déclarations à ce sujet.
En début de soirée, la secrétaire d’Etat a ainsi sensiblement atténué ses propos sur RTL, précisant qu’elle retirait le mot "délation". Elle a ajouté qu’elle était attachée, comme Eric Besson au fait de "lutter efficacement contre ceux qui exploitent la misère humaine".
Eric Besson, le ministre de l’immigration, a signé jeudi une circulaire permettant à des sans-papiers d’obtenir des titres de séjour en échange d’une "coopération" avec la police, en s’appliquant à répondre aux accusations d’immoralité et d’inefficacité de ses détracteurs.
Le ministre a expliqué que le sans-papier, une fois entendu par les services de l’Etat, disposerait d’"un délai de réflexion de 30 jours pour lui permettre de se soustraire à l’influence de ses exploiteurs et prendre sa décision de porter plainte". Ce n’est qu’une fois cette décision prise que "la victime pourra recevoir une carte de séjour temporaire" de 6 mois minimum, "renouvelable jusqu’à l’achèvement définitif de la procédure judiciaire".
"Si une condamnation effective est prononcée, a ajouté Eric Besson, la victime pourra obtenir une carte de résident de 10 ans"."
" mettre en place une personne qui a un CAP…"
Ce n’est pas une question de CAP ou d’études, regardez bien autour de vous, observez ceux qui ont trahi leur camp, leurs idées. Des CAP,des intellos, on en dénombrait aussi bien chez les résistants que chez les collabos pendant les heures sombres du fascisme.
Au-delà de l’aspect financier, il y a "chez ces gens là…" une volonté tenace de gravir les échelons de saisir les opportunités, quelque en soit le prix :
renier les idées défendues hier, participer aux projets hier encore combattus et les promouvoir…rien ne les rebute.
Comme des pions sur un échiquier,on les observe se faire manipuler pour servir leur maître ; transformés en "TOUTOU" des ventriloques qui les animent au gré de leurs projets, de leurs fantaisies. Voilà pourquoi, nous n’accordons plus de VALEUR à leurs paroles.
Leurs engagements passés, leurs luttes à nos côtés, c’était donc pour cela, pour gravir les échelons, pour atteindre le pouvoir. Pauvres objets,vides de sens !!