La commission d’avances sur recettes attribue chaque année 25 millions d’euros répartis entre une soixantaine de films. Beaucoup d’appelés, peu d’élus. A lire dans Bakchich Hebdo cette semaine.
Créée en juin 1959 par André Malraux, la commission d’avances sur recettes a pour but de promouvoir le cinéma indépendant dit « d’auteur ». Symbole de l’exception culturelle française, elle attribue chaque année 25 millions d’euros répartis entre une soixantaine de films.
Selon les chiffres du Centre national du cinéma (CNC ), un peu plus de 2000 œuvres ont pu être réalisées grâce à cette subvention. La commission est composée de trois collèges. Les deux premiers statuant sur l’avance avant réalisation, le troisième pour les films terminés. Les membres des collèges reçoivent environ 650 films par an.
Une bien belle idée sauf que, selon des producteurs, « avec ce système, il est impossible d’échapper à la connivence ».
Bakchich Hebdo vous raconte cette semaine les histoires de deux cinéastes avec la CNC : celle de Abdellah Taïa, coauteur d’un livre avec Frédéric Mitterrand en 2007, qui gagne en 2009 son ticket de membre de la très influente commission ; et celle de Iradj Azimi, réalisateur et auteur reconnu (Utopia, le Radeau de la méduse), qui lui, ne tourne plus, faute de moyens.
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