« Aucun conseil n’est plus loyal que celui qui se donne sur le navire en péril », c’est ce que disait je crois Léonard De Vinci.
Le péril, pire même se trouve en Guinée, capitale Conakry. Nous en Afrique de l’Ouest, nous devons d’urgence nous sentir responsable et solidaire de ce grand pays, fier et indépendant.
Oh ! Bien sûr de graves problèmes existent au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou au Mali. Des guerres et des cortèges de morts ont dramatiquement marqué l’histoire ces dernières années du Libéria et de la Sierra Léone, mais aujourd’hui, dans notre sous-région éprouvée c’est en Guinée que l’explosion est à craindre.
Frères et sœurs des milliers de Guinéens manifestent leur colère ! Sékou Touré avait brutalement dit non à la France et au Général De Gaulle. La Guinée, richissime pays potentiellement, choisissait derrière son guide un chemin différent et original au moment des indépendances.
Bien des drames, meurtres et méfaits ensanglantèrent la Guinée-Conakry. Le camp Boireau demeure de sinistre mémoire dans l’histoire de l’Afrique. Depuis 20 ans sous la présidence de Lansana Conté des améliorations et des régressions se sont succédées. Les Guinéens et les Guinéenes, notamment les expatriés en Afrique ou en Europe, particulièrement en France, ont toujours espéré. Ceux du Fouta, où les fleuves Sénégal et Niger prennent leur source, comme tous les autres, Soussous ou Peuls, ont prié pour que tout s’améliore au pays, afin de pouvoir vivre heureux. Souhaitons que très vite les décisions politiques offrent à la Guinée un avenir démocratique et prospère tel que peuvent l’engendrer les extraordinaires forces créatrices de ce si grand peuple ! Union Africaine au boulot !