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À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival

MUNICIPALES / mercredi 6 février 2008 par Xavier Monnier
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Aix-la-bourgeoise ne cesse de diviser, à l’UMP comme au PS. Il y a comme un air de cacophonie avant les municipales

En 2001, Aix-en-Provence a mis fin à un « accident historique » : des socialistes à l’hôtel de Ville. Pas franchement des gauchistes quand même, mais l’équipe de Jean-François Picheral, dit « Pipiche », était quand même affiliée à la rue de Solférino. Profitant des largesses et des luttes intestines de la droite locale, Pipiche avait conquis Aix la bourgeoise.

En 2001 donc, la droite a mieux digéré l’élection, s’alliant en bout de piste et portant Maryse Joissains-Masini (devenue UMP) dans le confortable fauteuil de première édile. Et sa famille avec. Alain Joissains, son ex-mari, prit les commandes de son cabinet. Un retour aux affaires charmant pour l’ancien maire de la cité (1978-1983) ; quand sa fille Sophie s’est vue propulser directrice de cabinet de la communauté du Pays d’Aix…

Une gestion familiale qui agace

Cette gestion familiale, à l’approche des élections, a plus qu’agacé ses alliés, en particulier ses adjoints Stéphane Salord, Bruno Genzana ou François-Xavier de Peretti. Et ces « traîtres » ont finalement choisi d’aller aux municipales avec leur propre liste, l’Union pour Aix. L’équipée ratisse assez large (Modem-dissidents UMP- Verts) pour contrer Joissains, officiellement investie par l’UMP, mais boudée en décembre par Michèle Alliot-Marie, en voyage dans le coin, et tout récemment par Jean-Louis Borloo…

Bref, la droite repart en ordre dispersé et lestée de quelques soucis. Élu pour son ton de pasionaria sur une double promesse sécuritaire et sociale, Maryse Joissains-Masini a un brin déçu. En sept ans de mandature, 14 logements sociaux ont vu le jour… Petit score, d’autant que, dans le même temps, la Semepa, la société immobilière de la mairie, se trouve mêlée à une étrange affaire. Après avoir exercé son droit de préemption sur un terrain, pour y construire des logements sociaux, la société, sur délibération du Conseil municipal, a voulu vendre le terrain à l’ex-gloire du football, Marcel Dessailly, notoirement proche d’un élu aixois… La campagne a bien commencé.

Deux listes socialistes et un bon restaurant

Bien heureusement, le Parti socialiste s’étrille comme aux plus belles heures. Investi très officiellement par la fédération des Bouches-du-Rhône, Alexandre Medvedowski, patron d’une boîte d’intelligence économique dans le civil, mènera les troupes roses. Enfin, une partie. L’ancien maire « Pipiche » présente aussi sa liste, soutenu par l’ancien président socialiste du conseil régional, Michel Pezet, ennemi intime de Jean-Noël Guérini, le tout puissant patron de la fédération socialiste et candidat à la mairie de Marseille.

De jolis règlements de compte en perspective dans la ville du bon Roi René, où plane l’ombre de l’affaire du Cercle Concorde, dont Bakchich a longuement rendu compte. Sous le mandat Picheral, les financiers du Cercle, Paul Lantiéri et François Rouge, ont ouvert leur premier établissement commun, la Rotonde, sur le rond-point du même nom. Et se prévalaient de l’appui de l’équipe municipale, où Alexandre Medvedowski était délégué à l’urbanisme. Le changement de majorité en 2001 n’avait pas contrarié leurs investissements.

Leur sémillant restaurant devint même la cantine de Mme le maire Maryse Joissains et de son adjoint à l’urbanisme, Jean Chorro.

Voir en ligne : in Bakchich n°66

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10 MESSAGES

Forum

  • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
    le mercredi 6 février 2008 à 12:30

    Aix la Bourgeoise ? Permettez moi de rire. Si c’est pas un cliché, je sais pas comment cela s’appelle !

    J’ai 38 ans, je suis né à Aix et à part l’hyper centre (soit moins de 20 000 habitants), une forte proportion des 100 000 habitants restant vivent dans des quartiers misérables, abandonnés et à la limite du bronx.

    Venez faire un tour à la Zup d’Encagnagne, au Jas de Bouffan (à eux seuls 60 000 habitants), à la Cité Corsy, à la Cité Beisson ou à Pinette.. Vous allez prendre peur

    C’est pire que les cités montrées du doigt de la région parisienne ! Des voitures ou des écoles qui brûlent, y’en a ici depuis plus de 20 ans mais curieusement les médias ne s’y intéressent jamais. Curieux non ?

    Non Aix n’est pas bourgeoise.. C’est l’image que l’on peut avoir quand on ne voit pas plus loin que son nez et qu’on se contente d’arborer les rues hypers chics du centre ancien

    • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
      le mercredi 13 février 2008 à 15:33, Pierre a dit :

      J’habite la ZUP d’Encagnane et je n’ai pas du tout le meme ressenti vis à vis de ce quartier. On s’y promène tranquilement sans faire de mauvaise rencontre. Quelques poubelles brulées ou bien 5 ou 6 jeunes dans la rue ne me font pas penser aux pires cités parisiennes. Quand on entend parler de cité à Aix ca fait penser au soleil de Tourcoing.

      Pour moi , le qualificatif d’Aix la bourgeoise est tout à fait justifié en se basant sur les critères du prix de l’immobilier, attitude/apparence des habitants , nombre de boutiques de luxe, propretés et aménagements des voies, résultats electoraux… Cela est d’autant plus flagrant quand on compare avec les villes environnantes Avignon, Arles , Marseille ….

  • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
    le mercredi 6 février 2008 à 10:07
    C’est pas grand chose, mais son nom s’écrit Maryse Joissains-Masini, pas Marini. De plus il me semble qu’Alain est toujours son mari, pas son ex-. Et enfin la liste de Peretti s’appelle "Génération Aix"
    • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
      le mercredi 6 février 2008 à 17:51

      C’est pas grand chose, mais son nom s’écrit Maryse Joissains-Masini, pas Marini.

      Vous faites erreur, c’est Benazir Joinssains-Masini

    • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
      le mercredi 6 février 2008 à 19:00
      désolé mais Alain Joissains n’est plus le mari de Madame depuis bien longtemps. Il ne l’était déjà plus en 2001. Si elle gardé son nom c’est tout simplement parce que ce dernier a été maire de la ville et qu’elle pensait que son nom ne pouvait que l’aider notamment chez les notables de la ville qui avaient conservé une bonne image de lui.
      • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
        le jeudi 7 février 2008 à 20:30
        Je veux bien vous croire, mais on lit partout que son mari est devenu son chef de cabinet en 2001, et je ne trouve nulle part mention d’un quelconque divorce… si vous pouvez mes dire où trouver des infos à ce sujet, je suis preneur…
  • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
    le mercredi 6 février 2008 à 09:58, Sammy a dit :
    Bonjour, lecteur régulier de votre site, je suis étonné par cet article sur Aix. Il est remplit d’erreurs. Ce qui est quand même grave par rapport au sérieux de votre site. Je suis de Marseille, je connais relativement bien le marigot politique aixois, et ce que dit cette personne (stagiaire ?)est faux. Le nombre de logement sociaux..14 !!!! Vous savez bien que c’est impossible (même si je ne suis guère un fan de Joissains) même à Neuilly on fait pas 14 logements. Elle en a plus construit que l’ancien maire socialiste Jean François Picheral(vérifiez les chiffres). Quand à ce que votre journaliste qualifie "d’accident historique" c’est qd même deux mandats. Autre erreur grave, monsieur Picheral ne mène pas de liste, c’est Michel Pezet qui mène la liste et le sénateur Picheral n’est qu’en troisième position ! La situation des "droites" aixoise est résumée aux trois derniers mois. C’est Jean Claude Gaudin, maire de Marseille et surtout vice président de l’UMP en charge de la commission des investitures, qui dans son bureau (et de manière confidentielle) a scellé l’alliance entre son protégé Genzana, patron du groupe UMP au conseil général et François Xavier de Peretti, Modem. Monsieur Salord n’est qu’une pièce rapportée sans influence au niveau local. Et ce n’est guère à cause d’une gestion "clanique" de la part de madame le Maire, mais à cause d’une trop grande autonomie vis à vis des "projets" de Gaudin.(problème des universités, la culture, le périmètre de l’intercommunalité….Gaudin souhaitais compter davantage sur Aix et pense que Joissains et ingrate et incontrolable). Autre chose, son nom c’est Joissains Masini et non Marini ! Et puis Michel Vauzelle est président PS du conseil régional, il ne soutient pas la liste Picheral(qui n’existe pas d’ailleurs…)Bref, j’arrête là. Mais vous ne pouvait pas "offrir" des articles qui font référence et publier ce papier de lycéen ! c’est pas possible, le différentiel est trop important…
    • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
      le mercredi 6 février 2008 à 19:05
      Vous plaisantez j’espère ou alors vous n’habitez pas la même ville que moi. Travailalant au sein de l’OPAC, je confirme que Madame Joissains n’a construit que 14 logements sociaux depuis 2001. Je peux même vous en dresser la liste. Vous n’êtes pas fan de Madame Joissains mais vous croyez en sa propagande, ce n’est guère mieux ! Ne vous en déplaise, Monsieur Picheral a construit beaucoup plus de logements que Madame Joisains et je ne suis pourtant pas "pour reprendre votre expression" fan de ce monsieur non plus.
  • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
    le mercredi 6 février 2008 à 08:51

    De jolis règlements de compte en perspective dans la ville du bon Roi René, où plane l’ombre de l’affaire du Cercle Concorde, dont Bakchich a longuement rendu compte. Sous le mandat Picheral, les financiers du Cercle, Paul Lantiéri et François Rouge, ont ouvert leur premier établissement commun, la Rotonde, sur le rond-point du même nom. Et se prévalaient de l’appui de l’équipe municipale, où Alexandre Medvedowski était délégué à l’urbanisme. Le changement de majorité en 2001 n’avait pas contrarié leurs investissements.

    Alexandre Medvedowski ? Vous appelez "ça" un socialiste ?

    • À Aix, deux droites et deux gauches pour un sacré festival
      le vendredi 8 février 2008 à 20:25

      Bonjour,

      Pas un grand fan de Maryse non plus. Mais la Grande Thumine, au fond du Jas, c’est pas une de ses réalisations ? Je crois qu’il y a plus de 14 logements…

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