Aix-la-bourgeoise ne cesse de diviser, à l’UMP comme au PS. Il y a comme un air de cacophonie avant les municipales
En 2001, Aix-en-Provence a mis fin à un « accident historique » : des socialistes à l’hôtel de Ville. Pas franchement des gauchistes quand même, mais l’équipe de Jean-François Picheral, dit « Pipiche », était quand même affiliée à la rue de Solférino. Profitant des largesses et des luttes intestines de la droite locale, Pipiche avait conquis Aix la bourgeoise.
En 2001 donc, la droite a mieux digéré l’élection, s’alliant en bout de piste et portant Maryse Joissains-Masini (devenue UMP) dans le confortable fauteuil de première édile. Et sa famille avec. Alain Joissains, son ex-mari, prit les commandes de son cabinet. Un retour aux affaires charmant pour l’ancien maire de la cité (1978-1983) ; quand sa fille Sophie s’est vue propulser directrice de cabinet de la communauté du Pays d’Aix…
Cette gestion familiale, à l’approche des élections, a plus qu’agacé ses alliés, en particulier ses adjoints Stéphane Salord, Bruno Genzana ou François-Xavier de Peretti. Et ces « traîtres » ont finalement choisi d’aller aux municipales avec leur propre liste, l’Union pour Aix. L’équipée ratisse assez large (Modem-dissidents UMP- Verts) pour contrer Joissains, officiellement investie par l’UMP, mais boudée en décembre par Michèle Alliot-Marie, en voyage dans le coin, et tout récemment par Jean-Louis Borloo…
Bref, la droite repart en ordre dispersé et lestée de quelques soucis. Élu pour son ton de pasionaria sur une double promesse sécuritaire et sociale, Maryse Joissains-Masini a un brin déçu. En sept ans de mandature, 14 logements sociaux ont vu le jour… Petit score, d’autant que, dans le même temps, la Semepa, la société immobilière de la mairie, se trouve mêlée à une étrange affaire. Après avoir exercé son droit de préemption sur un terrain, pour y construire des logements sociaux, la société, sur délibération du Conseil municipal, a voulu vendre le terrain à l’ex-gloire du football, Marcel Dessailly, notoirement proche d’un élu aixois… La campagne a bien commencé.
Bien heureusement, le Parti socialiste s’étrille comme aux plus belles heures. Investi très officiellement par la fédération des Bouches-du-Rhône, Alexandre Medvedowski, patron d’une boîte d’intelligence économique dans le civil, mènera les troupes roses. Enfin, une partie. L’ancien maire « Pipiche » présente aussi sa liste, soutenu par l’ancien président socialiste du conseil régional, Michel Pezet, ennemi intime de Jean-Noël Guérini, le tout puissant patron de la fédération socialiste et candidat à la mairie de Marseille.
De jolis règlements de compte en perspective dans la ville du bon Roi René, où plane l’ombre de l’affaire du Cercle Concorde, dont Bakchich a longuement rendu compte. Sous le mandat Picheral, les financiers du Cercle, Paul Lantiéri et François Rouge, ont ouvert leur premier établissement commun, la Rotonde, sur le rond-point du même nom. Et se prévalaient de l’appui de l’équipe municipale, où Alexandre Medvedowski était délégué à l’urbanisme. Le changement de majorité en 2001 n’avait pas contrarié leurs investissements.
Leur sémillant restaurant devint même la cantine de Mme le maire Maryse Joissains et de son adjoint à l’urbanisme, Jean Chorro.
Aix la Bourgeoise ? Permettez moi de rire. Si c’est pas un cliché, je sais pas comment cela s’appelle !
J’ai 38 ans, je suis né à Aix et à part l’hyper centre (soit moins de 20 000 habitants), une forte proportion des 100 000 habitants restant vivent dans des quartiers misérables, abandonnés et à la limite du bronx.
Venez faire un tour à la Zup d’Encagnagne, au Jas de Bouffan (à eux seuls 60 000 habitants), à la Cité Corsy, à la Cité Beisson ou à Pinette.. Vous allez prendre peur
C’est pire que les cités montrées du doigt de la région parisienne ! Des voitures ou des écoles qui brûlent, y’en a ici depuis plus de 20 ans mais curieusement les médias ne s’y intéressent jamais. Curieux non ?
Non Aix n’est pas bourgeoise.. C’est l’image que l’on peut avoir quand on ne voit pas plus loin que son nez et qu’on se contente d’arborer les rues hypers chics du centre ancien
J’habite la ZUP d’Encagnane et je n’ai pas du tout le meme ressenti vis à vis de ce quartier. On s’y promène tranquilement sans faire de mauvaise rencontre. Quelques poubelles brulées ou bien 5 ou 6 jeunes dans la rue ne me font pas penser aux pires cités parisiennes. Quand on entend parler de cité à Aix ca fait penser au soleil de Tourcoing.
Pour moi , le qualificatif d’Aix la bourgeoise est tout à fait justifié en se basant sur les critères du prix de l’immobilier, attitude/apparence des habitants , nombre de boutiques de luxe, propretés et aménagements des voies, résultats electoraux… Cela est d’autant plus flagrant quand on compare avec les villes environnantes Avignon, Arles , Marseille ….
De jolis règlements de compte en perspective dans la ville du bon Roi René, où plane l’ombre de l’affaire du Cercle Concorde, dont Bakchich a longuement rendu compte. Sous le mandat Picheral, les financiers du Cercle, Paul Lantiéri et François Rouge, ont ouvert leur premier établissement commun, la Rotonde, sur le rond-point du même nom. Et se prévalaient de l’appui de l’équipe municipale, où Alexandre Medvedowski était délégué à l’urbanisme. Le changement de majorité en 2001 n’avait pas contrarié leurs investissements.
Alexandre Medvedowski ? Vous appelez "ça" un socialiste ?