La paume historique de Titi a enflammé les gradins, les salons, les bars, les salles de rédaction… et c’est pas terminé : la voilà monétisée et éditorialisée.
Divine soit la main de Thierry Henry, l’attaquant de l’équipe de France, au soir du 18 novembre 2009. Elle a permis à la France de se qualifier pour la coupe du monde, à son sélectionneur de toucher une prime, aux diffuseurs français (TF1) d’assurer de bonnes audiences pendant l’été.
Mais mieux, des mois plus tard, cette baffe providentielle génère encore des merveilles. D’abord un ballon en plastique gonflable verra le jour à l’été. Un bout de plastique qui avec un peu de souffle dévoilera une jolie main comme un soutien à la France du football. Une idée commerciale lumineuse sortie du même cerveau que celui qui avait lancé la capote en kiosques "make love", Gérard Ponson, patron d’Entrevue.
Et enfin, tout récent bénéficiaire, Pascal Boniface, chercheur amoureux du foot et spécialiste des relations internationales, qui a pondu un petit traité légèrement égocentré, Pourquoi tant de Haines, sur le déferlement médiatique qui a suivi cette main. 115 pages pour résumer l’affaire, critiquer la vindicte contre l’équipe de France, taper au passage sur des bonnes consciences morales (Alain Finkielkraut, Jacques Julliard, Christophe Dechavanne)… et enchaîner les passages radio-télé.
Au risque de prolonger la polémique qui a suivi cette mimine, ce "Mondial de la connerie", que son livre entend dénoncer…
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