Alors que Wade père, président du Sénégal, doit se rendre à Paris ce vendredi pour présenter une nouvelle biographie qui lui est consacrée, « Bakchich » revient sur Karim Wade, le fils, qui, face aux multiples critiques qui le visent, répète inlassablement qu’il ne fait pas de politique.
Les Sénégalais peuvent à l’occasion se révéler fort suspicieux. Depuis la triomphale réélection de leur vieux président Abdoulaye Wade en 2007, médias et hommes politiques font une petite fixette sur son conseiller multicartes de fils Karim, 40 ans au compteur et 1m90 au garrot, persuadé qu’il va lui succéder. Si bien que de taquins députés ont même préparé une proposition de loi, constitutionnelle s’il vous plaît, pour empêcher un « Wade libitum ». à savoir qu’un candidat à la magistrature suprême ne « doit avoir d’ascendant ou de descendant au premier et au second degré occupant ou ayant occupé ladite fonction, depuis au moins cinq ans ». Ce serait une loi anti-Karim que s’en serait presque étonnant. Et histoire de bien régler la mire, le prétendant « devra savoir lire, écrire et s’exprimer couramment dans la langue officielle ainsi que toute(s) autre(s) langue(s) nationale(s) ». Mesquin pour Karim, qui parle à peine le Wolof.
Bah au final tout cela n’est pas bien méchant. D’abord parce que la modification a autant de chance de passer que la nouvelle capitale du Sénégal rêvée par Abdoulaye Wade de voir le jour : le parti présidentiel est ultra majoritaire à l’Assemblée nationale. Ensuite parce, qu’officiellement, Karim ne fait pas de politique. La preuve ? Comme l’avait raconté Bakchich, le bonhomme est président d’un mouvement apolitique, « la génération du concret », qui n’a d’autre ambition que de réaliser les œuvres du père Wade… Honni soit qui mal y pense. Non le garçon préfère réaliser des affaires et des projets. En éveillant là aussi des suspicions. GO de l’organisation de la conférence islamique à Dakar, dont des malandrins prévoyaient le retentissant échec, Monsieur K. n’a pas été étrillé par les bailleurs de fonds du Golfe qui ont financé l’opération.
Comme l’a révélé La Lettre du Continent – toujours pillée jamais citée – le fiston Wade joue même les guides pour le sultan de Dubaï. En visite le 11 avril dernier à Libreville, chez Omar Bongo, Ahmed Bin Sulayem l’avait emporté dans ses bagages. « Le sultan ne peut plus s’en passer », grincent quelques fidèles du sérail dubaïote.
Et cette proximité fait aussi jaser… du côté de chez Bolloré. Le yachtman préféré du président français digère assez mal l’offensive de Dubaï sur les ports africains, via sa société Dubaï Port World (DPW). Première prise de choix l’année dernière, le port de Dakar, raflé à la barbe de Bolloré, opérateur historique. Suffisant pour que les Français en gardent un chien de leur chienne à Karim, qualifié « de courtier de Dubaï ». En Afrique centrale, les projets portés par DPW, que ce soit le port de Malabo en Guinée équatoriale, une réserve touristique au Gabon ou une zone franche à Pointe-Noire inquiètent un poil.
« Le processus est simple, Karim utilise les réseaux de son père pour monter les audiences avec les chefs d’état et touche une commission au passage », persiflent les jaloux qui osent parler de compromission.
Seul petit souci, guère de pièces à faire valoir de la part de ces malotrus. Assez affable autour d’un café, le garçon n’hésite pas à s’amuser avec les rares journalistes qu’il entrevoit. « Alors quand est ce tu écris que je suis corrompu ? - Ben quand j’en aurais les preuves, vu que t’es un peu procédurier »… que ce soit face aux journaux français ou sénégalais, le bonhomme n’a jamais perdu un procès.
Lire ou relire dans Bakchich :
je commence à croire qu’il y a comme une sorte de conspiration médiatique orchestrée par les médias francais contre la famille wade. Karim incarne une réelle rupture par rapport à notre classe politique habituelle. Le jeune homme est moderne rigoureux entreprenant. Son seul délit est onosmatique. Il s’appelerait diop ou ndiaye, il n’y aurait jamais eu cette conspiration politico médiatique. Grace à lui le senegal fait de grand pas vers la modernité.Bien sur que notre pays n’est pas une monarchie ; karim n’héritera pas du trone.
Notre pays n’est pas non plus une république bananière ou l’on bombarde fils du président président en tripatouillant notre loi fondamantale. Karim peut briguer le suffrage universel et laissez moi vous dire que le pays réel et silencieux l’aime. Cette forte décharge médiatique que provoque l’homme montre qu’il ne laisse personne indifferent. Alors pitié gardez votre sang froid. En tout cas nous ne l échangeront votre presi sarko clinquant bling bling. Citoyennement
il sappelerait diop ou ndiaye ,, il serait toujours dans sa banque en angleterre a travailler sagement pour son boss sans broncher ,,, la seul raison de son soit disant "succes" est quil est le fils de son pere !!! avant ke son pere ne soit president on navait jamais entendu parler de lui au senegal et partout ailleurs !!!
laissez les journalistes faire leur travail ,, il nya aucune prise de position dans cette article
" Notre pays n’est pas non plus une république bananière ou l’on bombarde fils du président président en tripatouillant notre loi fondamantale. "
" Karim peut briguer le suffrage universel et laissez moi vous dire que le pays réel et silencieux l’aime "
Je me demande si on vit bien dans le même pays ?? Les sénégalais aiment Karim ? elle a l’air bien votre herbe .. de Dakar a kidira et de st louis a ziginchor, Karim représente ce qu’il y a de plus abjecte en matiere de vol, arrangements entres amis, depouillage tout azimut des biens du sénégal, vente de la cote a son profit et celui de quelques proches (sow, le SG …)
le deal entre le vieux megalo et lui c’est juste que quand gorgui a besoin de cash pour obstruer la vision wolof le fils lui balance les fonds et on voit le vieux qui lance un nouveau programme génial pour le pays et les habitants.
Pour tout le reste, le petit fait ce qu’il veut du moment qu’il ne fait pas trop de bruit et qu’il ne se fait pas chopper ( chopper par qui ? ce pays est vide depuis Wade), les agences gouvernementales remplacent les ministères et finalement tout le monde est nommé personne n’est élu … ) les fonds et commissions de surveillance ont le même boss.
Ah oui j’oubliai, le Sénégal n’est pas une république bannière ;-) non c’est le pays de l’arachide … il faut graisser