Via le livre à paraître d’un journaleux, Villepin fait passer le message au clan chiraquien : il ne tombera pas seul
Le sieur Dominique Galouzeau de Villepin, ci-devant mis en examen pour « complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, recel d’abus de confiance et complicité d’usage de faux » n’en a pas pour le moins délaissé ses lubies littéraires. Et a glissé, dans l’imposant mémo de 82 pages qu’il a transmis aux juges D’Huy et Pons, de petits extraits d’un livre à paraître de Jean-Claude Maurice, ex-directeur du JDD.
Au menu notamment, un dîner au Cyros de Deauville, « donné le 17 avril 2005 en l’honneur de Nicolas SARKOZY, en présence des responsables médias ou éditions du Groupe LAGARDERE ». L’extrait porte notamment sur la virulence avec laquelle Sarko, alors seulement ministre d’État demande à Arnaud Lagardère de virer son conseiller, un certain Jean-Louis Gergorin. « Dis leur mais dis leur que tu as viré Gergorin ». Ô surprise, le sémillant Arnaud n’ose pas répondre et paraît dans un état de quasi-asservissement face à son « frère » qui, « gêné, baissant les yeux, garde le silence ». Ô surprise, l’ami Arnaud, marchands de canon et patron de médias n’ose jamais s’opposer au grand Sarko, et ça ne date pas d’hier…
La petite digression n’est qu’un amuse-bouche, prélude à un passage bien plus instructif pour les juges en charge de la carambouille Clearstream. Villepin, via la prose de Maurice, balance deux noms auxquels Zig et Puce, charmant surnom des magistrats d’Huy et Pons, s’intéressent de près : Philippe Massoni, dont Bakchich avait évoqué le rôle dans le dossier (cf. « Les Marionnettes de Massoni » in Bakchich #42) et Yves Bertrand.
« Le ministre déchaîné cite Philippe Massoni, (devenu conseiller pour la sécurité intérieure à l’Élysée sous Chirac) (…) et Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements Généraux. Il l’assure, ces deux-là, c’est le fameux cabinet noir (…) Bertrand reste à porter de fusil à l’inspection général du ministère de l’Intérieur. Pour Massoni, c’est une autre paire de manches (…) Il sait tout Massoni, bien au delà des affaires de Neuilly ». Reste à savoir que font ces longues phrases d’un livre qui n’a encore eu aucune publicité dans le mémo de défense de l’homme à la crinière d’argent.
Des esprits chagrins pourraient y voir un message – ciel, une menace ? – à destinataires multiples. Premier visé, il s’entend, le non rival de Villepin Sarkozy. Façon de dire, n’essaie pas de nous pendre « à un croc de boucher », le sang pourrait t’éclabousser. Petit adresse également au clan chiraquien. Après son aller retour estival à Tahiti – entre son audition et sa perquisition, le poète Galouzeau renouvelerait alors ses adresses à son ancien mentor, « je ne tomberait pas seul ».
Et, qui sait, alerte aux juges. Histoire de les prévenir qu’en allant trop avant, Zig et Puce risquent de déclencher l’apocalypse.
Autant d’hypothèses qui ne peuvent naître qu’au creux d’esprits tourmentés. Chevaleresque, Dominique indique que ces extraits ne sont destinés qu’à montrer que Sarko Ier « pouvait constituer une cible du fait de son influence personnelle sur le groupe Lagardère » et non du fait de son ambition présidentielle. Qui douterait de sa bonne foi ?
Bon alors attaque contre /ou des chiraquiens ?
Z’êtes pas inquiet du silence de Sarkozy ? Il n’est pas mort au moins ?
Celui qui intervient dans les médias à chque faits divers,en proposant une nouvelle loi, interner les fous, punir les juges, envoyer en prison les maîtres de chiwawa méchants se tait quand un scandale financier impliquant ses amis du Cac 40 et l’Etat éclate.
Sarkozy n’est pas intervenu pour nous annoncer le durcissement des lois régissant le droit des affaires en le pénalisant un peu plus pour les abus de biens sociaux, détournements de fonds public, pots de vin ….
Ni même nous annoncer la démission de Santini mit en examen pour abus de biens sociaux !
Aux Etats-Unis un Lagardère risque 20 ans de prison !
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-964292@51-956203,0.html
Plusieurs membres de la commission de surveillance gardent en mémoire la réunion du 12 juillet 2006, au cours de laquelle le dossier EADS fut âprement discuté. Ils se souviennent qu’un feu vert de l’Etat a bien été évoqué sans que le nom de M. Breton ait été cité. De qui cet accord émanait-il ? De Bercy ? De Matignon ? De l’Elysée, où Augustin de Romanet, aujourd’hui directeur général de la CDC, était secrétaire général adjoint de Jacques Chirac ?
"Il est impensable que la CDC ait conduit cette opération sans l’accord de l’Etat, c’eût été une provocation, estime l’ancien président d’une grande entreprise publique. Le dossier EADS était alors extrêmement politique, suivi au jour le jour par le gouvernement. Jamais un haut fonctionnaire ne prendrait le risque d’être désavoué publiquement par le ministre des finances."
ça commence à s’éclaircir …
Lagarde devait savoir que le Monde préparait un papier d’où son annonce hier, avec le résultat pour jeudi ….
Une question se pose :
Le Figaro a dû faire autant de couvertures que le Point pour encenser Sarko.
On peut penser que cette attaque vise la chiraquie ?
Le zèle du gouvernement pour faire la lumière sur cette opération semble suspect.
Je suis inquiète, l’angine de Sarko semble virulente…
Dans la seconde phase, "ils "vont tenter" de faire porter le chapeau à quelques têtes en occultant le fond, mais il y a une vraie question citoyenne a éluder :
Quel citoyen d’une république digne de ce nom autoriserait un président DE LA REPUBLIQUE de prendre des vacances au lendemain de sa prise de fonction avec un milliardaire ayant des relations d’affaires avec l’Etat ?
Quel pays accepterait que son président infiltre son réseau à tous les degrés de l’Etat en se moquant ouvertement du mot : Séparation des pouvoirs, et Etat républicain.
Les français ont demandé à la justice de punir sévèrement la délinquance, mais ils ne sont pas traumatisés par l’éternel recommencement des agissements des racailles du pouvoir.
Lagardère et d’autres dirigeants d’EADS auraient commis un délit d’initiés en faisant un bénéfice de 100 millions d’euros , mais le pire ce sont les 10.000 ouvriers licenciés et sacrifiés, quand un haut dirigeant empoche 8 millions d’indemnités de licenciement + 3 milliards d’euros de plus values en vendant ses actions !
La France est vraiment un pays de cocus…
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20071006.FAP1000/eads_le_ministere_des_finances_a_autorise_lachat_de_tit.html
Politique
EADS : le ministère des Finances "a autorisé" l’achat de titres par la Caisse des dépôts, selon "Le Monde"
AP | 06.10.2007
Le ministère des Finances "a autorisé" l’achat de titres d’EADS par la Caisse des dépôts et consignations, selon un procès-verbal dont "Le Monde" reproduit des extraits dans son édition de dimanche-lundi, qui semble contredire une partie de la version des faits donnée par l’ancien ministre de l’Economie Thierry Breton.
Comment interprétez -vous cet article QUI FAIT ETAT D’UN ACTE DE PATRIOTISME ECONOMIQUE "VOULU PAR MATIGNON". Matignon n’est-il pas l’antre des MInistres , qui osera nous dire que l’Etat ne s’est pas mélé de cette transaction ????
L’Etat demandait à la Caisse des dépôts d’investir dans des affaires qui préservaient les intérêts français, mais qui va croire que la CDC n’a pas été prévenue des problèmes d’EADS liés à des retards de commandes
Information que Breton découvre dans la presse, alors que le tout Paris de la finance et "1200 initiés" savaient et Sarkozy ne pouvait ignorer "les problèmes de son frère"…
Comment a-t’on pu laisser la CDC faire une aussi mauvaise opération qui a préservé les intérêts de Lagardère mais pas celui des contribuables, ni des petits actionnaires, ni ceux des 10.000 licenciés par EADS ?
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/la-cdc-fait-acte-de-patriotisme-dans-eads_114331.html
10 avril 2006 -
La CDC fait acte de patriotisme dans EADS
Lagardère a décidé de s’alléger d’EADS en cédant la moitié de sa participation, soit 7,5%. La Caisse des Dépôts est prête à en prendre le tiers, soit 2,25%. Pour sécuriser les intérêts français au sein du groupe aéronautique.
Au nom du "patriotisme économique" voulu par Matignon…
Préserver les intérêts français face au bloc allemand tout en consolidant le capital des grandes firmes hexagonales dans les secteurs stratégiques ou sensibles au nom du fameux « patriotisme économique »
: l’irruption de la Caisse des Dépôts au sein d’EADS semble de fait obéir à cette double exigence.
Alors que Lagardère et DaimlerChrysler, les deux fondateurs privés du leader mondial de l’aéronautique civile, ont décidé dernièrement de s’alléger de 7,5% chacun, La CDC s’apprête donc d’une certaine mesure à prendre le relais en souscrivant au placement initié par Lagardère de près de 2 milliards d’euros sous forme d’Orapa ; soit des obligations remboursables en actions à parité ajustable.
Côté allemand, les 7,5% mis en vente par DaimlerChrysler seraient convoités par Siemens et par ThyssenKrupp, avance le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
A Paris, l’action du groupe franco-allemand prenait 1,3% lundi.
Pour l’heure, cependant, la banque publique ne s’est officiellement engagée à acquérir « à terme » que 2,25% du capital d’EADS. On est donc loin de « la part significative » évoquée par Les Echos. Pour autant, l’établissement dirigé par Francis Mayer n’a pas non plus fermé la porte à une montée en puissance ultérieure. De sorte que la situation demeure évolutive.
Depuis quelques temps déjà, la Caisse s’est redéployée dans le sens souhaité par Matignon, c’est-à-dire en multipliant ses placements actions dans des firmes potentiellement « opéables ». - Le « bras armé » de la Finance publique, principal actionnaire de près de la moitié du CAC 40 (citons pêle-mêle L’Oréal, Accor, Saint-Gobain, Danone, Veolia, Dexia…), a ainsi investi coup sur coup aussi bien chez Euronext que chez Eiffage. A la demande expresse de Jean-François Roverato, le patron du groupe de BTP, qui redoute une OPA hostiles de l’espagnol Sacyr Vallehermoso, la CDC a donc été encouragée à en prendre 3%.
SOUVENEZ VOUS EN MAI 2007 Thierry Breton ETAIT ACCUSE d’être intervenu pour que Noël Forgeard parte avec de grosses indemnités
"Thierry Breton dément formellement les informations du magazine Challenges selon lesquelles, il serait intervenu en personne pour que l’ex PDG d’Airbus puisse toucher ses indemnités. L’affaire prend une tournure politique. Dans une interview accordée au journal Le Monde, M. Breton indique : "Je n’ai jamais parlé de la question du montant d’une quelconque indemnité de Noël Forgeard avec aucun des administrateurs d’EADS, fût-ce une seule seconde, pas plus avec Louis Gallois ou Arnaud Lagardère, qu’avec Thomas Enders ou Manfred Bischoff. Je les mets au DEFI d’affirmer publiquement le contraire."
le 15 mai 2007 le coprésident allemand d’EADS, Thomas Enders RELEVAIT LE DEFI….. :
Le 15 mai 2007, le coprésident allemand d’EADS, Thomas Enders, a reconnu dans un entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Zeitung que le gouvernement français était bien intervenu auprès des administrateurs d’EADS afin d’obtenir le versement des 8,5 millions d’euros au "golden parachute" de Noël Forgeard, ancien dirigeant de l’entreprise.
Une supputation à nouveau démentie tant par Bercy que par le Groupe lagardère mais aussi très vigoureusement par, Maurice Levy ( patron de PUBLICIS),
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2141/articles/a287071-maurice_l%C3%A9vy_imperator.html
et médiateur dans cette affaire qui dans le Parisien du 16 mai 2007, déclarait en titre dans une interview sans équivoque en réponse : « Thierry Breton n’a jamais fait pression ».
Parallèlement, Jean-Paul Gut, directeur général délégué du groupe EADS, aurait demandé un parachute doré de 12 millions d’euros pour son départ. Ce cadre supérieur est également mis en examen sur plainte de l’AMF pour délit d’initié suite à sa vente de stock options pour un montant de 1,15 millions d’euros.
Si "un bon ami de sarkozy" pouvait nous expliquer par quelle miracle la caisse des dépôts a contourner le pacte autorisant à l’Etat de posséder un maximum de 15% quitte à fâcher les autres partenaires, en faisant une si mauvaise affaire, en achetant au prix fort 2.5% sur les 7.5% d’actions cédé par Lagardère.
Cette mauvaise opération au frais des contribuables, des petits actionnaires, et les 10.000 licenciés renflouait les comptes de Lagardère, et des dirigeants d’EADS , cette opération de cession au plus haut cours limitait leurs pertes à venir et prévisibles.
Breton veut nous faire croire qu’il a appris l’achat des actions Lagardère par la Caisse de dépôt dans le journal…
Quand le monde de la finance ne pouvait ignorer qu’EADS traversait une zone de turbulence…
Breton ne pouvait que savoir que la cession des parts de Lagardère, n’avait rien d’innoncent, il affirme n’avoir jamais eu de contact avec la caisse des dépots, et personne n’a prévenu la Caisse des bruits de difficultés d’EADS, quand le tout Paris capitaliste et de la finance savait….
Ce pauvre Breton a appris l’achat des actions par la caisse des dépôts et consignation dans le journal !
"Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier allu"….
"Le frangin de Lagardère "semble souffrir d’une grosse angine blanche depuis quelques jours.
On ne lui a rien demandé mais son porte parole nous apprend qu’il était au courant de rien…
Bah il a dû se sentir visé par les "officines"…
Ses second couteaux ont des explications qui tiennent quant à la partie officielle, mais dans un pays ou Sarkozy nous a démontré que la séparation des pouvoir est un leurre, il nous reste à comprendre "la partie officieuse".
Un journaliste d’investigation ou "un bon ami de sarko" va peut-être nous éclairer sur les dessous de cette opération qui bénéficie au frère de sarkozy ?
Sarkozy ne pouvait ignorer les difficultés de son frère, et ne pouvait qu’être informé, un extrait du livre de l’ex rédacteur du JDD paru dans le Canard enchaîné, nous démontre qu’il influait dans les affaires de Lagardère.
Je suis peut-être mauvaise langue se sont peut-être des chiraquiens qui sont mouillés dans "la partie officieuse" qui nous échappe à suivre…
Elle est gentille Lagarde de mettre à disposition les raports officiels, spécial abonnés à TF1, comme si ce genre d’opérations se négocient par des notes officielles…
EADS : Christine Lagarde saisit l’Inspection générale des finances AP | La ministre de l’Economie Christine Lagarde annonce qu’elle a demandé vendredi à Bertrand Schneiter, inspecteur général des finances, "d’examiner l’action des services du ministère en ce qui concerne EADS entre fin 2005 et juin 2006". M. Schneiter est chargé de "se pencher notamment sur les conditions dans lesquelles l’Agence des participations de l’Etat (APE) a exercé ses fonctions pendant cette période, ainsi que sur les relations entre les services du ministère (…) et la Caisse des dépôts et consignations". Il remettra son rapport à Mme Lagarde jeudi prochain et celui-ci "sera immédiatement rendu public", précise le ministère dans un communiqué. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20070927.FAP9193/nicolas_sarkozy_met_fin_aux_fonctions_de_philippe_masso.html
Politique Nicolas Sarkozy met fin aux fonctions de Philippe Massoni
Nicolas Sarkozy a mis fin aux fonctions de Philippe Massoni, secrétaire général du Conseil de sécurité intérieure, par un décret publié jeudi au Journal officiel.
Le décret ne mentionne pas le nom d’un successeur. "Je n’ai pas encore connaissance de la personne qui pourrait succéder à Philippe Massoni au secrétariat général du Conseil de sécurité intérieure", a déclaré le porte-parole de l’Elysée David Martinon.
Ancien préfet de police de Paris (1993-2001), proche de l’ancien président Jacques Chirac, Philippe Massoni, 71 ans, était secrétaire général du CSI depuis sa création en 2002.
Jacques Chirac avait voulu la création de ce conseil comprenant le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le garde des Sceaux, le ministre de la Défense ainsi que les ministres chargés de l’Economie et des Finances, du Budget, des Affaires étrangères et de l’Outre-mer, pour impulser et coordonner la politique de lutte contre la délinquance. Ses réunions, régulières, n’ont donné lieu à aucune communication. AP