Complainte de notre correspondante à Alger sur les élections législatives à venir.
Morne est la campagne, morne à l’image du temps pluvieux, nuageux, nos élections législatives prévues le 17 mai se déroulent dans une méchante indifférence. Le boucher de mon quartier se plaint de ces panneaux d’affichage qui, plantés la nuit, sans même son avis, lui bouchent la vue. Des panneaux désespérément vides, mollement habités par quelques affiches de candidat, le FLN, surtout, du Premier ministre A. Belkhadem, le Parti des Travailleurs, un peu, de l’opposante Louisa Hanoune…
Affichage minimum, et la radio nationale de raconter pourtant que « la campagne bat son plein », couvrant les meetings, donnant la parole aux uns et aux autres dans une belle neutralité de circonstance, au point de ne passer que de « la musique neutre » entre deux candidats, deux partis qui tentent vaillamment de convaincre les auditeurs de voter pour eux, on se croirait à un enterrement à force de sonate d’automne.
L’automne du patriarche se traîne, on le dit malade, on mesure sa fin de règne, encore deux ans de mandat pour le président de la République affaibli mais dont le portrait reste un enjeu de campagne. Il est interdit de l’utiliser, a rappelé le président de la commission de surveillance de ces élections. On l’oublie presque, ce présent / absent dont le programme fait pourtant la ligne de démarcation entre les candidats à la députation, on dit dans les discours politiques, « le programme du président », comme on soulignerait sa solitude, et de me demander « c’est quoi ce programme ? » Une réconciliation nationale molle, sans débat, ni justice, de grands travaux publics sans résorber pourtant le chômage, des institutions inchangées, en dépit des ambitions affichées de changer la Constitution. Un programme d’équilibre instable qui semble geler les dynamiques à l’ouvrage, l’islamisme s’installe durablement dans les consciences sans prendre le pouvoir pendant que la démocratie s’apparente à une répartition de quotas artificiels.
Pendant que le pouvoir se gèle, encaissant les coups comme une porte blindée, la société, elle, bouge à l’allure de ceux qui ont du temps perdu à rattraper. Il y a quinze ans, déjà, l’Algérie connaissait ses premières et dernières élections législatives, dignes de ce nom, la suite on la connaît, dix ans de guerre civile que tous souhaiteraient oublier. Mais comment oublier, à la veille de ces élections, ce que cette guerre nous a coûté, comment ne pas mesurer l’effondrement des libertés, du débat d’idées, la destruction systématique de tous les contre-pouvoirs qui tentaient de s’installer en 1991, syndicats désossés, médias privés achetés, partis politiques sans courage, ligues des droits de l’homme rendues invisibles. Comment oublier que la force de ce pouvoir se nourrit de notre asservissement, exclusivement, et qu’en plat de résistance il ne nous reste que l’abstention, on nous la promet massive et je sais qu’elle le sera.
Il y a quinze ans, déjà, l’Algérie connaissait ses premières et dernières élections législatives, dignes de ce nom
Avec un parti qui squattait les dizaines de milliers de mosquées du pays pour faire campagne. Autrement dit des meetings tous les jours avec des pics le vendredi ou tu as plusieurs millions de personnes rasssemblés malgrés eux pour écouter l’argument de campagne. Si tu ne votes pas pour nous tu vas en enfer. Soit. mais tout cela en anticonstitutionalité avérée par l’utilisation de la religion et de ses moyens pour battre campagne. Irrégularités avéré dans la manipulation des bullletins des soeurs des mères……………….
Comme tu défend bien ton régime inconnu ! Le plus grand Holdup de l’histoire !!! La junte militaire a confisqué la victoire du FIS et a plongé le pays dans une guerre civile sans précédent dans l’histoire de l’humanité, ou on égorge pèle mêle des nourrissons, des vieillards et des femmes, où les groupes armés ont semé mort et désolation.
La Junte militaire aidant, instrumentalise ces groupes et a participé à des massacres pour justifier la raison de son existence et profiter de la manne pétrolières. Quand on est incapable d’affronter le verdict des urnes il vaut mieux renoncer à la démocratie que de semer la mort. Il vaut mieux renoncer à la démocratie que d’organiser des élections fantoches ou on connait les résultats à l’avance (FLN+RND) victorieux de prochaines élections. Des élections qui ne servent qu’ redorer le blason de tes mentors inconnu, les généraux.
La seule victime dans cette histoitre est toujours la même, le peuple Algérien.
L’inconnu , vous avez vécus de 1962 à 1988 sous le parti unique FLN . En 1991 , quand le FIS a gagné les élections loyalement , les généraux obéses ont interrompus le processus électoral , un coup d4état quoi . . S’en est suivi 10 ans de guerre civile ayant fait 230 000 morts .
Tu as quelque chose à dire ??
hug ! un mouton ça fait "bééééééééé..bééééééééééééééééé" et pas "meuhhhhhhhhhhhhh.. "..ça c’est le "miaow" de la vache..lol Et avec la crise laitière en Algérie..c’est un peu déplacé..lol
Concernant les élections en Algérie.. Si les martyrs et tous ceux qui sont morts pour l’indépendance voyaient depuis leur tombe, ce qui se passe..ils se retourneraient surement pour nous péter au visage…ils le feraient aussi surement pour des dizaines d’autres raisons..
mais bon.. ce ne sont que les pensées d’ un zmigri solitaire..
Les elections en algerie vont faire changer la vie politique nationale et meme internationale. cette fois le FLN (fuel le notre) vas nous gater avec tout les investissementS qui se font au pays grace a la liberte de circulation des biens aux investissements exterieur grace au developpement de l’industrie de l’import de l’export et meme du tourisme.
VIVE LE FLN
Sur la représentatvité le FFS est autant plus audible en Algérie que le PT de SCHIVARDI en France. Il ne vaut guère mieux. Une légitimité historique n’a jamais été garante d’un avenir. Au rayon de l’histoire certains auront plus d’adeptes. Va dans l’Algérie profonde et elle te dira Ait Ahmed chapeau bas, son parti……. tous pourris. L’Algérie n’est pas un exil doré et ce n’est pas non plus des colonnnes de Libé ni l’internationale socialiste où on ne sait plus s’il est plutot blair plutot un flou-Sego-PS….
La photo de Boutef interdite ce n’est pas une injonction des généraux. C’est l’incertitude de la majorité présidentielle et la recomposition autour du FLN. Le RND frère ennemi (proche des militaire) est en guerre à peine dissimulée, le Hamas est déjà entré dans l’opposition du moins son chef (minsitre d’état faut il le rappeler) ses élus ont peur pour leur fesses. A suivre. Sinon en suspens, il y a l’Alliance ANR-UDR autour de reda Malek, un retour en quelques sortes des Boumediennistes état provicdence et anti islamiste convaincus. S’attendre à ce que le Hamas soit exclu de l’ailliance présidentielle, pour se retrouver autour d’un nouveau axe FLN-RND-ANR.
Le hamas qui fait campagne pour la lutte contre la corruption n’à qu’à s’imposer et dénoncer les manipulation electorales si elle auraient lieu, puisque’il a les moyens de le faire. Ses délégués assistent aux dépouillements. Mias une chose sûre et à moins d’un changement specttaculaire, il ne feront partie de la prochaine majorité présidentielle.
Quant à l’incompétence et à la corruption, elle gangrène tout le monde et sans exception. A l’image d’une société où l’argent est devenu roi ou les scurpules et l’honneteté sont perdus ….pour toujours ?