Un an après son élection, le bon président Sarkozy continue de dévaler la pente des sondages. Bonnes pâtes, les journalistes n’osent pas encore trop tirer sur l’ambulance. De peur de prendre une balle perdue ?
La dernière intervention télévisée de Super Sarko – jeudi 25 avril – avait pour but de nous montrer qu’il était enfin devenu président, qu’il s’occupait des problèmes des Français, au lieu de passer son temps sur des yachts et dans des jets privés le conduisant vers des palaces. Au vu des réactions des médias et de l’opinion, on ne peut pas dire que ces objectifs ont été atteints. Mais cette intervention télévisée est riche d’enseignements sur le petit monde médiatique. À la demande de l’Élysée, nos deux stars du journal télévisé – PPDA et David Pujadas – étaient flanqués de trois confrères – Véronique Auger, Yves Calvi et Vincent Hervouët – pour interroger notre vibrionnant président. Appelés à la rescousse pour poser des questions plus pointues. Nos deux stars seraient donc considérées par l’Élysée comme juste bonnes à passer les plats ? On s’en doutait. On en a eu confirmation.
Notons que les cinq interrogateurs venaient tous de la télévision. À croire qu’aucun journaliste de presse écrite n’est capable de parler d’économie, de société ou de politique internationale. Pour l’Élysée, et quelle que soit la couleur politique du président, mieux vaut être interrogé par des journalistes de télévision que par des scribouillards qui cherchent la petite bête.
La vérité oblige à dire que Auger, Calvi et Hervouët ont tenté de bousculer – oh, pas trop – Super Sarko, mais ils ont vite compris qu’on était dans un show. Il fallait juste créer une petite tension, mais pas question de mettre en difficulté notre Super Président. Exemple : il a pu affirmer que la réduction des effectifs dans l’Éducation nationale était uniquement liée à la réforme. Mais, en contrepartie, aucun des cinq journalistes ne lui a fait remarquer que sa politique d’immigration était uniquement une politique du chiffre (25 000 étrangers à virer chaque année, c’est un ordre). Au final, notre Super Président a réaffirmé sa détermination à lancer un revenu de solidarité active pour mettre les Français au travail. Soit. Mais quand, et à quel coût exact ? Il faudra attendre. C’est ainsi en France : le président de la République, quel qu’il soit, n’aime pas être bousculé.
Souvenons-nous de la colère de Super Sarko quand une journaliste de la télé américaine a osé l’interroger sur sa vie privée il y a quelques mois. Lèse-majesté. Le pauvre « Martinon non non », alors porte-parole et maire putatif de Neuilly, s’en souvient encore. Il aura tout le temps d’y repenser maintenant qu’il est consul général à Los Angeles.
Si Super Sarko voulait vraiment répondre à des questions précises, il tiendrait une conférence de presse. Ah mais oui, il l’a déjà fait ! Le 8 janvier dernier, il a effectivement réuni la presse à l’Élysée. Pour dire qu’avec Carla, c’était « du sérieux », et pour utiliser le directeur de Libération comme « punching-ball » apparemment consentant. Le spectacle, encore et toujours…
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Merci de laisser passer cet appel pour nos retraites :
Appel de salariés aux organisations syndicales sur la “réforme” des retraites.
Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions de financement, et réformé le régime spécial des parlementaires, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.
Signez, divulguez et faites tourner cet appel SVP. N’oubliez pas de valider votre signature dans le mail qui vous sera envoyé aussitot.
L’intégralité de l’appel ici :
Normal. Pujadas, comme Ockrent (France24), Arlette Chabot, Claude Imbert, Laurent Joffrin, Serge July, PPDA, Michèle Cotta, et tous ceux qui nous matraquent l’entendement, est membre du club Le Siècle, aux côtés de Nicolas Sarkozy.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle http://www.republique-des-lettres.fr/10268-le-siecle.php
On peut aussi y croiser le patron de la boite de conseil chargée il y a quelques mois par Fillon de noter les ministres. Affaire qui n’a pas été suivie par les "communiquants" du grand patron, on se demande vraiment pourquoi, mais pas de doute, la boîte a été payée… LOL
D’habitude c’est pas lui qui pose les questions avant de distribuer les réponses ?
Calvi, ppda, Poujadas,etc, c’est le mercurochrome qui ce fout de la trousse à pharmacie.
Rajoutez y Jordano pour le service publique et l’ambulance est prête !!!