Le Salon du Livre vient de fermer ses portes. Juste le temps pour « Bakchich » de promener sa caméra dans les travées, et de saisir sur le vif auteurs et éditeurs tels que vous ne les avez jamais vus !
Le salon du Livre, consacré cette année à Israël, vient tout juste de fermer, porte de Versailles, à Paris. Loin des stands cossus où des intellectuels lunaires et des journalistes à lunettes échangent à mots feutrés pensées et présages de très haute importance, a fleuri une toute autre génération d’écrivains.
Bakchich a déniché, en exclusivité, ces nouveaux auteurs, qui la mèche et la plume dans le vent, révèlent qu’ils n’ont qu’une ambition cachée, qu’un Graal : passer à la télé ! Le petit écran, nouvelle Mecque du romancier branché ? Des écrivains-chroniqueurs Nicolas Rey, Louis Lanher, et Magloire, de M6, se sont prêtés à nos questions. Ils répondent ce que vous n’avez jamais entendu sur la littérature. Attention, certains passages peuvent nuire à la sensibilité des jeunes lecteurs.
Moi je suis content, je cherchais justement le prix des ballons.
Quinze euros pour 1000 ballons imprimés, cela nous fait le livre de 250 pages sur latex naturel coloré à 3.75 Euros. C’est facile de faire rentrer les livres à l’école finalement, il suffit de faire un lâcher de ballons depuis la Tour Eiffel. Pas de frais de diffusion, pas de surtaxe versée aux géants monopolistiques.
Certes les ballons arrivent en désordre dans la cour des écoles, mais qui n’a jamais lu un livre en commençant par le milieu et en s’arrêtant avant la fin ?
Et puis le latex c’est récupérable, les jeunes trouveront des tas de choses à faire avec. La littérature sur ballon, ça protège des pandémies.
Bravo l’artiste tout en noir.
Je ne comprends pas trop les tenants et les aboutissants de ce petit film. On a l’impression que vous êtes entre copains et que tout cela n’est pas génant. Ce nihilisme parisien fait parti de la propagande ambiante. Et n’est pas une fatalité, ni un soi-disant réalisme, c’est juste une ambiance culturelle dans laquelle beaucoup baignent, dont ils ne sont pas capables de sortir et dont ils abreuvent la France entière comme si ils étaient la science infuse.
Bref, peut-être que je me trompe et que le film est une dénonciation, et peut-être aussi que vous ne vous reconnaissez pas du tout la dedans. Dans ce cas, mon commentaire ne visent que les interrogés ;)