Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa a beau avoir des restes de sang bleu, le ministre de l’Intérieur ne se préoccupe pas moins du bon peuple…journalistique.
Dans son édition du 30 août Libération est revenu sur les bons rapports qu’entretient Sarkozy avec les médias, notamment avec les patrons de presse, Serge Dassault (Le Figaro), Arnaud Lagardère (Hachette, participation dans Le Monde, Europe 1) ou encore Martin Bouygues TF1. des fréquentations de la « haute » qui feraient presque oublier son comportement avec la piétaille journalistique. s’il ne les tutoie que peu souvent, le petit Nicolas dispose d’une bonne mémoire des prénoms et des visages. Il suffit de se rendre à quelques-unes unes de ses sorties et la « récompense » vient : se faire appeler par son prénom, voir Sarko fendre la foule pour vous serrer la pince ou vous glisser une petite boutade… des petites attentions bien souvent au corps défendant des reporters, gente peu connue pour avoir une sensibilité droitière..
Mais parfois, le président de l’UMP met du sien pour sauver la peau de quelques journalistes. Sorti du giron de Dassault et de la Socpresse, L’Express a récemment vécu une petite intrusion de Nicolas et de son bras droit Claude Guéant. Objectif de la mission, sauver le soldat Pontaut, en passe d’être éjecté après le départ du directeur de la rédaction Denis Jeambar.
Proche d’Alain Bauer, ancien maître du Grand Orient et sarkophile convaincu, Jean-Marie Pontaut est accessoirement le chef du service investigation de l’hebdomadaire. Après l’intervention de la task force Sarko auprès du nouveau directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, Christophe Barbier, il a conservé son poste.
Le petit Nicolas voulait sûrement s’assurer que les prochaines enquêtes de L’Express soient bien menées.
Monsieur,
notre intention et ce papier ne préjugent absolument pas de vos qualités reconnues et éprouvées de journaliste. Nous ne nous le permettrions pas. Notre article fait état de l’interventionnisme de M. Sarkozy et à aucun moment nous ne faisons état d’une proximité entre vous et le ministre de l’intérieur. le terme "sarkophile convaincu" étant accolé à Alain Bauer.
concernant vos connexions avec M. Bauer, nous prenons acte de votre démenti que nous avons immédiatement publié.