La candidate à la vice-présidence américaine, Sarah Palin, s’est faite piéger au téléphone par un « faux Nicolas Sarkozy », en réalité un humoriste québécois.
Célèbres pour avoir déjà piégé Jacques Chirac, Mick Jagger, Britney Spears et même… Nicolas Sarkozy (en mai dernier), Marc Antoine Audette et Sébastien Trudel, deux humoristes québécois plus connus sous le nom de "justiciers masqués" ont piégé Sarah Palin en se faisant passer au téléphone pour Nicolas Sarkozy… Dans l’enregistrement destiné à la radio de Montréal CKOI et qu’ils ont mis en ligne sur leur site (www.justiciers.tv), Sarah Palin est manifestement très honorée de recevoir un appel du président français. Croyant parler à Nicolas Sarkozy, elle affirme qu’elle sera « peut-être présidente dans huit ans » (…) et lui rend un bel hommage : « Nous avons beaucoup de respect pour vous, John Mc Cain et moi, et nous vous aimons. Merci d’avoir pris quelques minutes pour me parler » déclare-t-elle notamment. Le faux Nicolas Sarkozy lui indique ensuite qu’il suit sa campagne de près avec son conseiller américain… Johnny Halliday ! Mais Palin ne bronche pas, se contentant de se montrer confiante pour l’élection de mardi, au vu du « rétrécissement de l’écart entre les candidats dans les sondages ». Elle déclare également qu’elle serait heureuse de rencontrer son interlocuteur, ainsi que sa « belle épouse ». A la fin de ce sulfureux coup de fil, le faux Nicolas Sarkozy (en réalité Marc Antoine Audette) se lâche, affirmant que Carla (Bruni) est "bonne au lit" et félicite Palin pour avoir inspiré au célèbre producteur américain Larry Flint un film porno. Puis, il lui révèle qu’elle vient de se faire piéger… par deux humoristes. Sarah Palin « a été modérément amusée en apprenant qu’elle avait rejoint les rangs de chefs d’Etats qui se sont fait piéger par ces amuseurs », a admis la porte-parole de son équipe Tracey Schmitt. Qui conclut, fair-play, en français : « c’est la vie ». « C’est notre coup le plus explosif à ce jour », s’est réjoui de son côté Marc Antoine Audette, l’un des deux humoristes québécois. Extraits de ce coup de fil piégé…
Citation de l’article : « La candidate à la vice-présidence américaine, Sarah Palin, s’est faite piéger »…
Bravo pour le français ! On dit « Sarah Palin s’est FAIT piéger ». Hé oui, on n’accorde pas l’auxiliaire, en français…
Je suis assez d’acoord. C’est un peu à raz la moquette et pas très fair play (parler à Palin de Johnny Haliday, quel intérêt ?) ! Que ce soit Sarkozy ou Palin, ils disent assez de conneries comme ça sans qu’on les force !
Ceci dit, il faut reconnaitre que palin reste assez pro et elle évite de dire trop conneries, tout en surjouant l’exubérance américaine pour éviter justement de rentrer dans le jeu… Auu final elle passe le test plutôt pas mal, je trouve
Je me suis beaucoup amusé en écoutant cette conversation téléphonique entre Sarah Palin et un faux Sarko. Mme Palin réagit souvent en Américaine typique (« Oh my Goodness »), mais, pas si bête, elle se garde bien de tout commentaire sur les propos salaces du faux Sarko.
Les édiles et chanteurs canadiens ne sont pas la première préoccupation de Mme Palin, mais nous-mêmes, les connaissons-nous si bien que ça ?
Le comédien québécois s’en donne à cœur joie. J’étais mort de rire en entendant le faux Sarko dire à la vraie Sarah que Carla avait écrit une chanson sur elle intitulée « Du rouge à lèvre sur une cochonne ».
Mais Sarah Palin n’avait jamais dû parler avec le vrai Sarko auparavant (en anglais, tout au moins). Sinon elle aurait flairé l’arnaque de suite ! La personne qui parle à Mme Palin en prétendant être Sarko parle certes l’anglais avec un fort accent étranger, mais c’est un accent canadien-français. Les « the » sont prononcés « de » (plus proche de la réalité) et non « ze » à la française. Idem pour les « with » prononcés « wit » et non pas « wiss ». Le système anglo-saxon des temps est globalement maîtrisé, ce qui est rarement le cas chez des francophones de France. Mis à part l’accent et quelques fautes sans gravité, ce n’est pas mal du tout !
Nicolas Sarkozy en anglais ce n’est pas tout à fait ca ! Jugez-en par vous-mêmes. La journaliste américaine Elaine Sciolino écrivait dans l’ « International Herald Tribune » du 1er mai 2007 que pour Sarko, « English is more mind over matter » (« la volonté permet de franchir les obstacles matériels » – référence à Mao Tsé Toung). Elle site M. Sarkozy dans une (forcément courte) interview donnée en anglais à une chaîne de télévision américaine à New York en septembre 2006 : "I run. This morning. In Central Park. With T-shirt firefighters."
Non, décidément, ça ne pouvait être le vrai Sarko !
Pas de panique !
Croyez-vous vraiment que Bush ait un quelconque pouvoir de décision autonome ?
Bien sûr que non. Il fait ce qu’on lui dit de faire. Pour Palin, ce serait exactement la même chose.
Et si elle rue dans les brancards, elle aura un accident d’avion …