Bakchich :Dans notre dernière édition nous évoquions la création tes soins et eux de ton ami Souha Arafat Leïla la richissime veuve de Yasser Arafat, d’une école primaire et secondaire privée.
Leïla : Il s’agissait non d’apporter un plus à l’enseignement censé être gratuit, mais de faire des affaires, encore des affaires et saigner de nouvelles familles. J’ai une famille à nourrir mon bon, moi aussi.
Bakchich :Et ce projet avance ?
Leïla : Plus vite que je ne l’espérais. Le site abritant l’école appartient à l’archevêché, et l’archevêque a donné sa bénédiction. Depuis le IX ème siècle, ce terrain appartient à l’Eglise dans un pays multiconfessionnel, désormais c’est à moi…
Bakchich : Mais cela fait plus de mille ans que personne n’y a touché ?
Leïla : Mais je ne suis pas personne. La première dame peut quand même effacer l’histoire, ou la réécrire. Et puis ce vieil archevêque, 80 balais quand même ne peut rien nous refuser. D’autant que Souha est une bonne chrétienne et une veuve éplorée tout ce qu’il y a de respectable.
Bakchich : Le Vatican n’a rien dit ?
Leïla : Penses-tu, grand naïf. Mon Zinou, le Général « Bac moins 3 » Ben Ali avait écrit, il y a 15 jours, une lettre félicitant Benoît XVI de ses deux années d’accession à la papauté. C’est qu’entre le Vatican et les plus hautes autorités tunisiennes, ça papote de la calotte