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Un voile de pudeur

mardi 17 octobre 2006 par Abou Idyl
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Leïla se met au Hijab…

Bakchich : Bonjour Leïla. On te voit très peu à la télévision et sur les colonnes de la presse. Et ici, tout le monde est à l’affût de la moindre explication concernant cette disparition subite. Serais-tu souffrante ?

Leïla Ben Ali : Non, pas du tout. J’ai décidé de porter le Hijab, le voile si tu vois ce que je veux dire. Alors, on me boycotte. Mais je ne suis pas la seule dans la famille ; il y aussi mère, la vénérable Hajja Nana ; mes filles et mes sœurs.

Bakchich : Mais comment ça ? Au moment où ton mari déclare une guerre contre le voile, tu te comportes en « hors-sa-loi » ?

Leïla Ben Ali : Je dois gagner la confiance et l’amour du peuple et surtout des femmes qui se voilent. Mon mari ne veux pas nommer en tant que vice-président l’homme que j’ai choisi pour sa succession. Alors, je fais appel au peuple et je m’allie à ces pauvres femmes, collégiennes et lycéennes auxquelles on ôte le voile dans la rue. Et puis que va-t-il faire ? Me déshabiller moi aussi et ses propres filles dans la rue ?

Bakchich : Mais tu es une grande opportuniste. Tu fais feu de tout bois pour atteindre tes objectifs…

Leïla Ben Ali : Tu es de mon côté ou du sien ? Je t’avais promis de te récompenser, et voilà que tu me critiques à la moindre initiative. Dois-je te rappeler que ma vénérable famille est conservatrice. Regarde comment on avait ordonné la restauration de presque tous les mausolées de la capitale. Car tous ces saints et ces marabouts dévalorisés par Bourguiba et mon mari lui-même sont mes ancêtres. Mon père est descendant de saint Sidi Bou Said et de saint Sidi Belhassen dont mon frère porte le prénom. Alors on a décidé de porter toutes le voile, mes frères et neveux laissent pour leur part pousser leur barbe ; même mon fils caché Imed est aussi de la partie…

Bakchich : Mais pour quoi faire tout ce cinéma ?

Leïla Ben Ali : On fait quotidiennement le tours de saints marabouts d’ancêtres, et on allume des bougies, des concierges, comme vous dîtes en France, et l’on prie pour que mon mari renonce à la nomination de Kamel Morjène comme vice-président…

Bakchich : D’accord, sauf que chez nous en France, on dit allumer des cierges et non des concierges…

Leïla Ben Ali : Cierges ou concierges, quelle importance. Le tout est d’allumer ; le but est que ça s’embrase…

Bakchich : Ok ; merci Leïla de ces confidences

Leïla Ben Ali : Mais de rien, mon cher ami.


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