La crise s’est installée. Un certain nombre d’ouvrages ont été écrits sur le sujet, dont le très pédagogique "La crise" de Michel Aglietta. 14 euros chez Michalon. Un bel exercice pédagogique.
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Q 1 Charles P. Kindlerberger a montré que les cycles financiers étaient constitués de plusieurs séquences : une phase d’essor, une phase d’engouement, une phase d’emballement, une phase de peur et de désordre (celle que nous vivons aujourd’hui). Quelle est la phase d’après ? P1 Une nouvelle phase d’essor, c’est le début d’un nouveau cycle, il nous faut juste attendre un peu. P2 Une phase de consolidation, il faut que les actifs se déprécient jusqu’à retrouver leur « vraie » valeur. P3 Une phase de révolutions, car la crise déstabilise les structures sociales. Bonne chance à N. Sarkozy, ça ne fait que commencer.
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Q 2) Pour les économistes libéraux les marchés auto régulent l’économie. Le prix joue un rôle d’ajustement. Lorsque les prix sont élevés les agents réduisent leur demande, et arbitrent pour d’autres produits. Les actifs financiers échappent à cette logique. Pourquoi ? P1 Leurs prix peuvent augmenter jusqu’à l’infini sans modifier la demande. P2 Leur prix des actifs financiers augmentent très progressivement, et donc personne ne s’en aperçoit. P3 Une hausse des prix de ces biens enrichit leurs possesseurs, et permet de créer de la demande supplémentaire.
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Q 3) Dans de nombreuses déclarations les nouvelles normes comptables (IFRS) ont été remises en cause comme un des éléments participants à la crise. Pourquoi ? P1 Les avoirs de l’entreprise sont comptabilisés à leur valeur de marché, « mark to market ». De ce fait, avant la crise, comme la valeur des actifs de l’entreprise ne cessait d’augmenter les entreprises faisaient des plus values virtuelles. Aujourd’hui que ces actifs se dévalorisent elles sont obligées de comptabiliser des pertes. P2 Les nouvelles normes comptables demandent de comptabiliser les risques, en calculant des provisions. Quand la valeur des actifs diminuent, les entreprises sont obligées de comptabiliser des pertes qui disparaîtront lorsque la croissance repartira. C’est donc stupide.
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[qcm] Q 4) Qu’est ce qu’un CDS (Credit Default swap) ? P1 Un produit de titrisation qui intègre des subprimes. P2 Un produit qui permet à une banque de faire prendre le risque d’un crédit à un tiers contre rémunération. La banque conserve dans son bilan le crédit mais c’est le tiers qui en assure le risque.
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[qcm] Q 5) Qu’est ce que la titrisation ? P1 C’est une technique qui consiste à transférer à des investisseurs des créances en transformant ces créances en titres financiers émis sur le marché des capitaux. P2 Un produit qui permet à une banque de faire prendre le risque d’un crédit à un tiers contre rémunération. La banque conserve dans son bilan le crédit mais c’est le tiers qui en assure le risque.
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[qcm] Q 6) Pourquoi les acteurs des marchés et plus particulièrement les investisseurs ont-ils aussi bien accueilli la titrisation ? P1 Pour un taux de rendement supérieur de 0,5 à 1 % des obligations ordinaires. P2 Pour un taux de rendement supérieur de 2 à 3 % des obligations ordinaires. P3 Parce que Madoff avait conseillé ce type de produit à l’époque où il sévissait à la SEC.
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[qcm] Q 7) « Originate and distribute » qualifie le modèle d’un des acteurs du modèle financier américain ? P1 C’est le modèle de la banque d’affaires qui consiste à vendre des crédits et à transférer le risque à d’autres. Pas mal, c’est sans risque. P3 C’est le principe de la titrisation qui consiste à "organiser" les titres et de "distribuer", c’est à dire de confier le risque à d‘autres.
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[qcm] Q 8) Que s’est-il passé en 1997 en Asie ? P1 Une crise. P2 C’est le début de la croissance de cette région.
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[qcm] Q 9) Comment ont réagi les pays du Sud-Est Asiatique ? P1 Ils sont passés d’une croissance tirée par la demande intérieure à une croissance tirée par les exportations, et se sont constitués comme cela un épargne colossale qui a servi à financer la bulle financière. P2 Ils ont fait le gros dos et ont laissé le marché faire son travail, avec le succès que l’on connaît. C’est pour cela que les économistes libéraux se demandent pourquoi ne laissons nous pas le marché faire son travail ?
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[qcm] Q 10) Que s’est-il passé en 2001 ? P1 Une crise immobilière. P2 Un crise boursière.
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[qcm] Q 11) Que s’est-il passé à partir de 2001 ? P1 Pour éviter que la crise s’intensifie, Greenspan, le patron de la Fed, a décidé de maintenir des taux d’intérêt très faibles, ce qui a permis aux marchés financiers et surtout immobiliers de s’emballer. P2 Ronald Reagan a diminué les impôts des riches de moitié, avec le succès que l’on connaît, il a été depuis copié par bien d’autres. Dont N. Sarkozy, mais pas que… Les riches en ont profité pour investir dans l’économie entraînant la croissance que l’on connaît depuis 2001.
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