Au royaume enchanté de la baballe, les étoiles brillent toujours dans les yeux des grands enfants. Qu’importe le prix.
Non, les footballeurs ne sont pas de grands enfants. En tout cas, pas parce que le sélectionneur de l’équipe de France est obligé de les gronder, façon pion dans une cour d’école, pour qu’ils obéissent (« La menace de Domenech », l’Équipe du 13 avril). Non plus parce qu’ils passent presque toujours à travers les mailles du filet (judiciaire). Principal bénéficiaire de salaires déguisés, de contrats truqués ou de montages financiers exotiques imaginés par leur club et leurs agents, le footballeur connaît rarement la case tribunal. Qu’il s’appelle Laurent Blanc, coach de Bordeaux (mes condoléances pour le championnat bientôt perdu), dont le transfert a occupé une bonne partie du procès des comptes de l’Olympique de Marseille. Ou Ronaldinho, le roi du coup de rein brésilien, dont l’arrivée au PSG a émoustillé juges et avocats lors du jugement des transferts du Paris Saint-Germain. Même le président de la cour s’en était ému, regrettant l’absence à la barre des joueurs du club le plus drôle du monde…
Si les footeux demeurent de grands enfants, après avoir passé leur jeunesse à courir derrière une baballe, c’est qu’il leur en faut peu pour être pardonnés. Tant ils donnent à rêver. Et c’est sans doute pour cela qu’oligarques russes, milliardaires chinois et émiratis dollarisés se bousculent pour les combler. Eux aussi sont restés de grands gamins.
Et pourquoi tu expliques pas la véritable raison pour laquelle ils en réchappent toujours ?
Parceque les procès arrivent toujours trop tard pour les pincer. le seul truc qu’on peut leur reprocher c’est la fraude fiscale. Et pour ça, il faudrait que les faits ne soient pas FISCALEMENT prescrits. or, des fraudes commises en 2005 ou avant, sont aujourd’hui prescrites. Et c’est à chaque fois pareil…
Voilà c’est tout simple bébé.