Parachutes en toc

«  La Roche Tarpéienne est proche du Capitole » comme disent nos amis gaulois initiés à la culture latine.

Leur Kaïser SarkocO, pas plus d’ailleurs que notre doyen africain Omar Bongo, ne semblent très initiés à la culture classique ni très connaisseur de la décadence de l’Empire romain.

Pour le petit Bongo, le problème est récurent, puisqu’il croit toujours pouvoir flirter avec les montes en l’air. Pas de bol le Chef de l’Etat gabonais vient d’être condamné à Bordeaux à rembourser à l’industriel René Cadena au moins 460 000 euros que ce dernier avait du verser à Bongolito pour sortir de la prison de Libreville. Extorsion de fonds ! Bravo Bongo ! Le magistrat Crabol de la cour d’appel de Bordeaux dixit : «  la somme a été indûment encaissée en toute connaissance de cause, autrement dit c’était une rançon ». Pour une fois Omar Bongo ne pourra pas s’exonérer du paiement de sa dette. Parachute en plaqué or.

Trop de bol…tue l’obole

Pour Thabo Mbeki, l’autre ami de Nicolas, y’a plus de parachute : c’est l’Afrique de grand- papa de la colombienne Rama Yade…

Pour Grand JacquO , l’ancien grand chef gaulois, le parachute c’était plutôt l’élection de l’ancien patron de leur Primature, Jean-Pierre Raffarin à la Présidence du Sénat. Pas de bol encore, c’est le bon gros Gérard Larcher qui succède à la tête de la Haute Assemblée au vieux Poncelet.

Pas de chance, ni parachute doré non plus pour celui là, Christian Poncelet le Vosgien, ira se loger ailleurs à ses frais. Nos cousins, pauvres contribuables gaulois, n’étaient pas prêts à payer des 200 mètres carrés, flambants neufs, sur le parc du Luxembourg, vu le bilan maigrelet de Poncelet mais surtout l’état de faillite (dixit Fillon) et de caisses vides (dixit Sarkozy).

Tout ça sent sérieusement la crise économique et financière mondiale ! Bien sûr la crise américaine, les spéculations casinotières et les boursicotages absurdes ont engendré un désordre financier international qui emmènent les grandes puissances au bord du gouffre et peut-être même de la guerre. Chers cousins gaulois, laissez-nous - à nous pauvres africains que Guaino et Sarkozy ont cru pouvoir morigéner- vous conseiller à une régulation et une remise en ordre et vous envoyer des consultants et des experts afin qu’en Amérique comme en Europe et particulièrement en France, vous vous engagiez sérieusement à réaliser des réajustements structurels.

Si vos banques font faillite et si vos pauvres épargnants perdent leurs économies à cause de tout ces prétendus marabouts de la finance, alors, en cas de disette ou de famine venez donc manger dans les cases de nos villages. Car si Sassou, Bongo, Biya ou autre Bédier avaient placé du fric dans les actions ou les coffres de vos grandes banques, et seront ruinés, nous il nous reste les seules valeurs qui vaillent : l’amour, les produits de la chasse et de la pêche et une belle nature que nos musiciens et nos chanteurs continueront de psalmodier pendant que votre impératrice Carla peut préparer d’autres chansons pour pleurer sur le désastre du bling-bling, du m’as-tu-vu, du show-off et de l’explosion de la bulle spéculative : parachutes en toc.

.