Tremblez, ennemis de l’Occident. Le 9 juillet, l’OTAN renforce sa puissance militaire en accueillant dans son alliance la Croatie et l’Albanie. Et puisque le retour de la France dans le commandement de l’Otan est aujourd’hui à l’ordre du jour, le chroniqueur de Bakchich, Jean-François Probst, nous explique sur quoi repose la motivation atlantiste de Sarkozy.
L’été sera spirituel, ou ne sera pas.
Notre savant chroniqueur Jean-François Probst, qui en sait lourd sur la politique française pour avoir conseillé Jacques Chirac, Charles Pasqua, Alain Juppé ou Jean Tibéri, s’adresse aux Français et professe quelques leçons pour enrichir notre vision du monde durant la saison chaude.
Au programme, plusieurs allocutions solennelles à propos de l’actualité, renforcées d’une série de leçons magistrales n’ayant pas d’autre but que celui de tirer un bilan amusé d’une année marquée par une innovation en république : l’exercice sarkozien du pouvoir.
Cette semaine, maître Probst nous parle librement du retour de la France dans le Commandement intégré de l’Otan, dont elle a pris la porte en 1966 par décision du Général De Gaulle.
Derrière ce vif désir de Nicolas Sarkozy, Probst imagine deux motivations. L’adhésion personnelle de notre président à l’idéologie des néo-conservateurs américains, qui prônent une diplomatie du bâton. Et sa fascination, encore plus personnelle, pour Disneyland.
Ecoutez Probst. Au terme de cette série d’été, vous aborderez la seconde année du mandat sarkozien plus averti que vous ne le fûtes jamais.