Condamné en 2005 à une peine de dix ans de prison ferme par la justice française, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », l’apprenti djihadiste, Djamel Beghal, n’a pas fini de payer ses fautes.
La pov’ administration pénitentiaire française ne semble pas en mesure de gérer ce prisonnier d’un genre un peu particulier, reconnu coupable d’avoir participé en 2001 à l’élaboration d’un projet d’attentat contre l’ambassade des Etats-Unis à Paris, et qui bénéficie du statut de « détenu particulièrement surveillé ». Et l’a placé derechef en cellule d’isolement… Le directeur de la prison de Varennes-le-Grand (Saône-et-Loire), où Beghal séjourne, a indiqué qu’il avait été mis en quarantaine « Parce que les structures de l’établissement ne sont pas adaptées et ne permettent pas une surveillance efficace en détention ordinaire ». Pas fichu de créer son petit Guantanamo. Et le ministère de la Justice a simplement fait valoir que la mise en isolement de Beghal se justifiait pleinement car ce dernier est membre d’Al-Qaeda. Après un marathon judiciaire, le ministère a prolongé, en janvier 2008, la mise en isolement, alors même que le médecin de la prison s’y oppose.
Les petits camarades de Beghal, condamnés, comme lui en 2005, connaissent aussi quelques mésaventures. Ainsi Kamel Daoudi, condamné à 6 ans de prison, attendait depuis le centre de rétention de Vincennes d’être expulsé vers l’Algérie. Dès 2002, peu après son arrestation, il avait été déchu de sa nationalité française alors qu’il était en détention provisoire. Le 23 avril, la Cour européenne des droits de l’homme a toutefois suspendu la procédure d’expulsion après un recours de son avocat.
Et le ministère de l’Intérieur a décidé de l’assigner en résidence dans la Creuse. Moins de chance pour Rachid Ben Messahel, condamné dans la même affaire à trois ans de prison. Déchu de sa nationalité française, puis expulsé vers l’Algérie, les autorités algériennes l’ont chaleureusement accueilli en le plaçant un mois au secret. Sa femme, française, se bat depuis pour obtenir son retour, en vain.
Condamné, déchu de sa nationalité, puis chaleureusement accueilli en Algérie : et un ! et deux ! et triple peine !
Ben heureusement encore ! On ne va pas garder ces f…. de souk et ces pseudo Français ( ???) chez nous ! Voila l’exemple type d’immigrés ou de fils d’immigrés qui ont demandé et obtenu, pour certains, la nationalité française, seulement pour les droits que cela procure, mais surtout pas pour les devoirs que cela engendre, notamment le strict respect des lois de la République.
Alors, qu’ils aient été déchus de la nationalité française, puis expulsés vers leur pays d’origine, ne m’émeut guère……
Tiens ? une idée comme ça en passant : si on faisait de même pour tous les casseurs des banlieues et les trafiquants en tout genre ?
Avec des faits comme ceux que vous dénoncez justement et des commentaires comme les précédants on est tranquille, la République Française ne risque pas de briller au firmament des idéaux :
La régle de l’exception pour les terroristes, la populace rougeaude prête à la corvée de bois, les djihadistes idéalistes de Bosnie et de Tchétchénie fourrés sans discernement dans le même panier qu’Al’Qaïda, les sympathisants enfermés par l’excellent juge Bruguiére sans preuves des mois avant d’être innocentés, les citoyens français laissés sans défense face aux opérations de ratissage de la "guerre contre le terrorisme", l’islam conçu comme exotique, et enfin "l’intégration" éxigée de français, tout celà nous préparerait un avenir magnifiquement noir…s’il n’était encore des valeurs, des réalités et des combattants de la République au quotidien.
Merci, continuez, continuons.