Depuis qu’un matin, vers 9 heures j’ai écouté France Inter en voiture, je comprends qu’il y ait des accidents de voiture inexpliqués. Un entend un truc incroyable, on donne un coup de volant et c’est le platane qui vous mène au sapin de cercueil. Je n’ai rien contre France Inter, c’est ce qui se disait ce matin-là sur l’antenne qui était fou à en sortir de la route. Le débat portait sur le duel de géants entre PPDA et Laurence Ferrari. A la radio, quelqu’un a d’abord parlé du titre de Libé ce jour-là « PPDA renversé par une Ferrari »… J’ai mis du temps à comprendre cette histoire dans l’histoire, une affaire de renversement automobile qui venait s’ajouter à mon aventure, la sortie de route.
Autour d’une table un animateur, une petite dame des Echos, le considérable Serge Raffy du « Nouvel Obs » et Renaud Revel de l’Express. Si j’ai bien compris, entre deux chaos, Raffy et Revel ont écrit, à la brosse et au cirage, chacun un bouquin sur PPD. On était sûr d’une chose, personne n’allait dire du mal du Poivre dit d’Arvor. En effet. Raffy avait les larmes aux yeux en racontant comment, un soir, « cet immense professionnel avait remplacé Ockrent, au pied levé ». Présenter un journal télé ce n’est rien de plus qu’être un speaker. A l’époque du Poste Parisien, c’était un homme à jolie voix qui lisait les nouvelles écrites par des journalistes. J’ai là-dedans du mal à percevoir « le grand professionnel » ? A propos de l’honnête homme, pas un mot sur sa fausse interview de Fidel Castro pas plus que sur l’épisode irakien (que j’ai vécu en direct de Bagdad), celle de l’enfant caché dans un sac de voyage. Il faut savoir pardonner.
Mais ce sont les commentaires sur Lolo Ferrari qui m’ont fait quitter la piste. La petite dame des Echos a lâché : « voilà une grande professionnelle qui sait faire preuve d’impertinence… ». Je vous jure que c’est vrai. Qu’on peut entendre ça sortir d’une paire de baffles au petit matin pas blême. C’est vrai que Lolo, à la maison a assisté petite à des réunions organisées par son père, député RPR d’Aix-les-Bains. Rien de tel pour décaper une adolescente, en faire une rebelle. La preuve, elle s’est retrouvée à l’école des jeunes filles anarchistes : l’Efap (l’Ecole française des attachées de presse). Ce bâtiment de la rue Pierre Charron est connu comme académie de la subversion. Et pas un, ni Raffy de l’Obs ni la petite dame des Echos ni le Renaud Rebelle de l’Express n’a évoqué le fait que, d’une révolution l’autre, Lolo s’est retrouvée dans le cercle des intimes de la sarkozie. Un lieu qui est le point de rencontre connu entre le « grand professionnalisme » et l’impertinence.
J’ai aussi bondi en écoutant Serge Raffy sur I.télé le mardi 10 juin à 17:04, cassandre a dit
Halluciant l’intervention de Serge Raffy du nouvel obs sur I télé
Il est venu faire la promotion de Ppda, le qualifiant de journaliste "insolent", de journaliste avec des qualités "exeptionnelles" et sous-entend que Ppda est tombé en disgrâce pour avoir qualifié Sarkozy de petit garçon.
Serge Raffy s’est même permis de fustiger le livre sur Tf1, écrit par des salariés anonymes.
Le portrait de PPda y est parlant
Trop fort Serge Raffy, a déclamer sa plaidoirie, sur I télé, sur les qualités de ce journaliste exeptionnel sans baisser les yeux, et sans rougir………………….. de honte !
J’ai une question concernant Laurence Ferrari, s’agit-il de la journaliste avec laquelle Sarkozy avait une liaison qui durait depuis des mois, dont parle Anna Bitton ?
Si oui peut-on parler sérieusement d’indépendance quand ce genre de nomination fait penser à une promotion post-canapé ?
Secondo, le livre Madame Monsieur Bonsoir de Patrick le Bel, fait état de la vraie raison de la disgrâce du couple Ferrari-Hugues : ils ont ri de l’âge de Mougeotte lors d’une soirée bien arrosée. Thomas Hugues a apprit son évinction du JT le dernier.
Cette phrase des auteurs est d’une clairvoyante extraordinaire :
Elle fait le grand saut en ne lâchant pas la main de Thomas
Qui sait s’ils reviendront, mais peut-être pas ensemble.
page 141-142-143
Page 122-123 Ferrari et Hugues expliquent à leurs confrères de Tf1 que les dirigeant désinforment la presse en distillant des informations les salissant.
Si c’est une réalité Laurence Ferrari n’a aucune fierté de revenir à Tf1.