Deux représentants français de la petite Principauté de Hutt River, qui a fait sécession de l’Australie, sont incarcérés à Dubaï. Le quai d’Orsay ne moufte pas.
Si les Britanniques sont réputés pour leur sens de l’humour les Australiens, à l’évidence, en sont totalement départis.
Deux citoyens français, Pasha Nabavie et Olivia Mosson, sont écroués depuis 10 jours à Dubaï, suite à une plainte déposée par le gouvernement australien. L’un de nos compatriotes, selon ses proches, aurait été, au passage, copieusement rossé. Motif ? Nos ressortissants seraient en passe de s’emparer d’une partie conséquente du territoire australien. Ce qui semble inquiéter vivement les autorités de Canberra.
Chacun connaît la Principauté de Monaco. Peu de gens, en revanche, ont entendu parler de celle de Hutt River. Un territoire de 75 Km 2 (la surface de Honk Kong), située dans l’Ouest australien à 595 Km au nord de Perth. À la fin des années 60, un fermier de la région engage un bras de fer avec le gouvernement de la province qui entend imposer des quotas à ce producteur de blé. S’engage une bataille juridique ou cours de laquelle notre fermier en appelle jusqu’à la reine Elisabeth (l’Australie est membre du Commonwealth). Ses requêtes diverses sont plus ou moins ignorées des autorités fédérales, comme de sa gracieuse Majesté. Lourde erreur de l’avis de notre gentleman-farmer qui considère alors qu’en ignorant ses requêtes, la Couronne a bafoué ses droits fondamentaux.
Ne s’offre à lui que deux options. Déposer plainte contre la Reine ou faire sécession. La première option lui déchirant le cœur, les fermiers de Hutt River font très officiellement sécession de l’Australie le 20 avril 1970 et proclame donc dans la foulée l’indépendance de la Principauté de Hutt River. Une monarchie constitutionnelle avec sa famille royale, doté d’un gouvernement de sa poste et même de son armée : les « Royal Hutt River Defence Forces » actuellement dirigée par un Vice-amiral Sir Robert Hartnett…
A la question posée de savoir si cette sécession avec l’Australie est une réussite, la réponse fuse sur le site internet de la Principauté : « We are still here » ( nous sommes toujours là ) y proclame-t-on fièrement. De fait, cela fait tout de même 37 ans que cela dure !
Il semble toutefois que l’ouverture d’un bureau consulaire ( ! ) à Dubaï ces dernières semaines (avec délivrance de passeports) par deux ressortissants français liés à la Principauté, ait donné lieu à la première crise grave entre l’Australie et Hutt River. Les deux "consuls" ont été arrêtés.
Si aucun mouvement de troupes n’a encore été décelé à la frontière des deux Etats, la raclée administrée à l’un d’entre eux témoigne d’une perte de flegme significative, côté Commonwealth.
De passage à Dubaï, Bernard Kouchner a été saisi du cas des deux français embastillés. Prudence diplomatique ? Notre ministre semble « n’en avoir rien à cirer » selon une source familiale proche des détenus. Une position partagée par le consulat de France à Dubaï, selon la même source.
Enfin, à noter que c’est un avocat français du barreau de Paris, maître Jean –Paul Baduel, qui défend les intérêts de la Principauté sur le plan international. Une cause exotique !
COMMUNIQUE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA PRINCIPAUTE DE HUTT RIVER SUR L’AFFAIRE DE DUBAI (UAE)
La reconnaissance internationale n’existe pas au sens juridique du Droit International et ne peut être que bilatérale tant que l’ONU n’est pas un gouvernement mondial.
Le Commonwealth d’Australie, tout comme le Royaume Uni, vient de reconnaitre le Kosovo contre la Serbie dont c’était pourtant le territoire.
La Chine ne reconnait pas Taiwan mais les Taïwanais voyagent avec leurs passeports et font du commerce avec la Chine continentale. Pour autant, la Chine ne dépose pas de plaintes contre les émissaires Taïwanais qui proposent d’ouvrir des relations diplomatiques dans des pays tiers et elle se limite à des influences ou menaces diplomatiques sur les futurs Pays d’accueil…
C’est la raison pour laquelle, cela ne donne pas le droit à l’Ambassadeur du Commonwealth d’Australie, Son Excellence Sir Jeremy BRUER, d’utiliser la police secrète locale (CID) à Dubaï (UAE) afin que, par manipulation, conditionnement et autres moyens peu avouables, celle-ci puisse obtenir des plaintes contre des représentants de Hutt River.
Cette machination ayant pour essence la mise en détention de représentants de Hutt River dans des conditions d’un autre âge, n’est pas à l’honneur d’un pays comme le Commonwealth d’Australie qui n’ignorait ni les conditions inhumaines d’incarcération, ni le fonctionnement de la Justice locale qui, notamment, ne laisse aucune chance aux accusés d’assurer leur défense et d’obtenir ainsi un procès équitable.
Le Commonwealth d’Australie espère dans cette opération discréditer, à bon compte, la Principauté sur la scène internationale et obtenir une condamnation par la justice des Emirats Arabes Unis des représentants de Hutt River pour vente de faux passeports d’un faux pays.
Ainsi le Commonwealth d’Australie tente d’éluder ses contentieux avec la Principauté, ce qu’il n’avait pu résoudre depuis 38 ans. En effet, le Prince Leonard, Souverain de la Principauté de Hutt River, s’est constitué devant la Cour de Justice Internationale de La Haye, non sans arguments, puisque notamment les terres sur lesquelles il est établi ont été proclamées françaises en 1772 par Alléno de Saint Alouarn
Au demeurant, le Commonwealth d’Australie reconnaissait de fait l’existence de Hutt River puisque ses habitants sont considérés comme non résidents du Commonwealth d’Australie comme l’attestent les documents disponibles sur le site (http://www.hutt-river.org/ato.pdf )
Par ailleurs, la Principauté de Hutt River, comme tout état souverain, possède tous les attributs de sa souveraineté et notamment des Missions Consulaires dans plusieurs pays de ce monde avec des Consuls et Vice-consuls titulaires de cartes diplomatiques des pays d’accueil.
L’extension de ces Missions de Hutt River dans le monde est sans doute à l’origine de la position du Commonwealth d’Australie qui n’a toujours pas compris que cette Principauté est une aubaine pour le développement économique et touristique de cette côte Ouest dont les fermes sont en faillite du fait de la sécheresse.
Le Gouvernement du Commonwealth d’Australie ne fera jamais de cadeaux à la France et il s’est toujours opposé à la présence française dans le Pacifique ! (Nouméa, Vanuatu, Mururoa…)
Le territoire de l’Australie de l’ouest a été proclamé français en 1772 par Aleno de St Allouarn bien avant les Anglais qui jusqu’à aujourd’hui occupent ce territoire sans titre par extension de Colonie de la rivière Swan. (Au détriment des premiers habitants : les Aborigènes)
Eu égard à la situation géographique de la Principauté, en l’aidant à sa demande, la France pourrait en tirer un avantage stratégique et politique… pour contrer les ambitions hégémoniques de l’Australie sur cette région du Monde qui va devenir un enjeu mondial…
Le Kosovo qui est dans une situation comparable à celle de Hutt River au sens que la Serbie ne veut pas le reconnaître, vient d’être reconnu par l’Australie et notamment la France…
Nul doute que la Cours de la Haye appréciera cette situation cocasse prochainement. Sired
Est ce que l’humanité compte ? est ce que l’Homme tout court compte ? tout est un jeu politique, tant mort, tant chagrin pour détruire l’homme au profil des politiciens. la famille cout court ne compte plus. aidez nous a mener la bataille, peut être un jour on pourra calmer le mal des politiciens.
Aidez la famille de souver ses enfants et son frère.
On ne peut rester silencieux si non on a traille l’HOMME.
Ne laissez plus les politiciens les démolire.
réagissez…………
Le Commonwealth d’Australie a de fait pris en otage les deux Français (Un homme et une femme qui est sa secrétaire) en complicité avec la police secrète de Dubaï (CID) pour régler des comptes avec la Principauté.
Au départ, l’intervention est due à une plainte bidon arrachée sous la menace d’une expulsion à un pauvre garagiste Iranien en présence d’un agent de l’Australie.
Cet Iranien, qui avait signé sans comprendre, a retiré sa plainte. Le dossier étant ainsi vide, l’Australie a déposée un dossier devant le procureur pour qu’il puisse maintenir ces deux Français en prison afin de les faire céder au chantage du dépôt de plainte contre la Principauté.
Depuis 14 jours la Consule de France à Dubaï n’a pas jugée bon de s’enquérir des conditions de détention des deux prisonniers qui sont maltraités. Il aura fallu une intervention du père de la femme en haut lieu en France et une tentative de suicide pour que la Consul daigne se bouger.
Deux avocats (Un Français et un Australien) ont été dépêchés par la Principauté de Hutt River à Dubaï pour l’audience du 22 Janvier devant le procureur en vue de leur libération.
La Principauté est souveraine depuis 37 ans sur une toute petite portion (75 Km2) du territoire de l’Australie de l’Ouest annexé par la France en 1772 dans les formes rituelles de l’époque par Louis-François-Marie Aleno de Saint Aloüarn.
Les ressortissants de la Principauté sont considérés comme non résident du Commonwealth d’Australie pour les impôts australiens.
Le Commonwealth d’Australie qui s’était fait une raison a sous le gouvernement précédent de John HOWARD durcie sa position lorsque la Principauté lui a signifié sa nouvelle Constitution.
Le nouveau Gouvernement du Commonwealth d’Australie depuis les élections ne s’est pas encore exprimé sur les rapports qu’il entendait entretenir avec la Principauté.
30 000 touristes étrangers visitent la Principauté tous les ans et apportent à la région actuellement sinistrée par la sécheresse (Geralton- Northampton- Kabarri) des recettes touristiques non négligeables.
L’intérêt économique de cette Principauté pour cette partie de l’Australie de l’Ouest n’est plus à démontrer pour les habitants de la région. Reste aux politiques de le comprendre pour accompagner son développement au profit de cette région. (Comme Monaco et la Côte d’Azur)