L’ancien chef de l’Etat vit une grande première : depuis ce matin il est reçu dans le bureau d’un juge d’instruction pour y être entendu. Et goute à la joie d’une mise en examen pour détournement de fonds public.
Belle ambiance au pôle financier du tribunal de Paris où l’on reçoit depuis ce matin, mercredi 21 novembre, un hôte de marque, Jacques Chirac, ancien président de la République. La juge Xavière Siméoni, en charge de l’instruction du dossier des chargés de mission de la mairie de Paris, a elle-même lancé « l’invitation ». Le courrier de convocation était déjà parti depuis quelques jours, comme annoncé hier soir par Bakchich. Chirac devait découvrir les bâtiments du boulevard des Italiens, siège du pôle financier, « au plus tard d’ici fin novembre mais c’est imminent », a attesté hier soir à Bakchich, un indiscret substitut.Dans cet auguste immeuble siégeait jadis Le Monde, un quotidien qui ne l’a jamais épargné.
Bingo, c’est ce matin que Chirac est entré dans le bureau du juge !
Ce n’est certes pas la première fois, que l’ancien chef de l’Etat a maille à partir avec un juge d’instruction. Dans un dossier parallèle, dit des « emplois fictifs de la mairie de Paris », le magistrat de Nanterre Alain Philibeaux l’a auditionné le 19 juillet 2007 comme témoin assisté. Un statut ambigu, pas tout à fait mis en examen, mais un peu soupçonné quand même… Fort urbainement le juge d’instruction s’était alors déplacé jusqu’au bureau de Chirac prêt de l’Assemblée nationale.
Cette fois, la partie s’annonce plus serrée. Chargée d’une information judiciaire pour « détournements de fonds publics », la juge Xavière Siméoni a décidé de jouer « à domicile ». « Et cette fois, il est plus que probable que le témoin Chirac devienne le mis en examen Chirac », a prédit hier encore le substitut indiscret. Quelle mauvaise langue !
Mais là aussi bingo ! Jean Veil a confirmé à l’AFP une mise en examen pour « détournements de fonds publics ». Dans ce dossier, quatre anciens de ses directeurs de cabinet à la Mairie ont déjà été mis en examen.
Dans cet épineux dossier, la justice devra aussi statuer sur le sort de Claude Chirac, la fille de l’Ex. Vrai communicante de Papa, l’énigmatique Claude semble néanmoins avoir longtemps été défrayée par une entreprise proche de son paternel…
Au moins cette convocation pourra-t-elle permettre à Chirac de repérer les lieux. Au cas où, par exemple, d’autres juges d’instructions comme ceux en charge du dossier Clearstream, se piquaient de vouloir l’interroger. Il serait étonnant que l’idée ne leur ait pas traversé l’esprit… Mis en cause depuis le printemps dernier par les témoignages du général Rondot, de Jean-Louis Gergorin et même de Dominique de Villepin, le Chi est quelque peu sous pression.
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Bonjour,
En ces temps de vaches maigres et si je demandais à mon "ex-ami" Jacques de me rendre mon pognon, vu tout ce qui se dit comme engrangé et arrosé les copains et les coquins, est-ce une faute de goût de ma part ?…
Tout est dit dans le titre ou ce lien : http://www.yoyotte-armee.com/amis.htm
Le plus intéressant sera de connaître la fin de l’histoire car on entend déjà certains commentaires du style "qu’il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel donc…", comme si on préparait déjà les excuses à une non-condamnation.
Quant au principe de la poursuite, BRAVO. Il faut que cesse cette impunité uniquement basée sur une fonction ou un titre. Sans parler des copinages… Pauvre France !
Le "Nouveau Centre" s’offre un député de Fetia Api pour 30.000 € afin de passer les 21 députés et de profiter de plus d’1Million d’€ de subvention publique au titre de la 2e enveloppe de financement des partis.
repris par divers journaux dont "les échos" http://www.lesechos.fr/info/france/4650723.htm
SaT