Si Philippe Val, le célèbre chansonnier des MJC, compare Bakchich à Je suis partout, c’est qu’il est nulle part. Comme le nénuphar à la platitude de l’eau, Val ne pousse que sur une seule racine. Et c’est l’âme en deuil que nous assistons à cette errance d’un Val refusant d’adhérer à l’Ump (tendance Glucksmann) alors que toute sa musique l’accepte. C’est dire si le malheur habite cet homme. Ce Spinoza !
En ce qui me concerne, journaliste à Bakchich, sa comparaison avec Je suis partout me va droit au cœur. Val et moi avons naguère témoignés devant un tribunal pour défendre l’honneur du magistrat Albert Lévy injustement accusé de turpitude. Philippe, trop pressé de rechausser ce casque de moto qui préserve son cerveau absolu, n’a sans doute pas entendu mes paroles à la barre. Celles d’un nazi déclaré, ayant allègrement dépassé l’amour de la Francisque pour ne plus rêver que de l’unique récompense : une Croix de fer.
Plus intéressant que ce que Val les mots, il faut voir où ils veulent en venir. Chez les artilleurs de l’anti Internet, c’est la débandade. Tous les titulaires des chaires de biendisance tremblent, de conserve avec le doux pouvoir qui gouverne la France. Internet est une machine qu’ils ne peuvent contrôler, bien capable de dire pas mal de conneries, mais aussi de dénoncer les mensonges de nos appointés maîtres penseurs.
Prenez l’histoire récente. C’est le libertaire Elkabbach qui, dans un entretien à La Croix cogne sur Internet et Bakchich. C’est Bouguerau, le ravi de la crèche du Nouvel Obs, qui sort son couteau de berger contre nous. Ce sont les Georges et Rosie du papier imprimé, je veux dire BHL et Houellebecq, qui se collent à ce travail de balance, en désignant Bakchich comme le site de toutes les rumeurs, en espérant le gros tirage d’un livre écrit à quatre pieds. C’est Alexandre Adler enfin, ce hardi sans melon, qui est bien certain, parole d’expert, que cet Internet est une femme de ménage qui s’ignore, elle fait le lit du fascisme.
En fait, de quoi s’agit-il ? De l’histoire d’une perte de pouvoir. Imaginez la déception du pharaon quand il a découvert qu’écrire sur un obélisque c’était bien, mais qu’on pouvait aussi le faire sur du papyrus ? Vous avez dit papyrus ? Alors c’est le souk, il n’y a plus d’écrivains, tout le monde boulange.
Bientôt vous allez me dire que tout un chacun, dans le secret de sa caverne, aura le droit d’écrire ce qu’il veut ! Peut-être même de montrer ses grimoires à quelqu’un d’autre. Et pourquoi pas inventer l’imprimerie ? Ou publier un journal, tant que vous y êtes ?
Du « contre pouvoir », Internet risque de passer au « pouvoir », tout au moins d’en posséder un, absolu, celui de la « liberté grande » comme l’aurait dit Vladimir Oulianov Julien Gracq. Si vous aimez mieux Eugène Pottier, je vous dirai que « ça branle dans le manche… » . Et ça, la libre parole, la libre pensée, la gauche, celle qui a fait la guerre en Algérie avant celle d’Irak et la droite, celle qui a conduit la campagne d’Indo avant celle d’Afghanistan, ne sont pas prêtes à l’accepter. On trouvera donc, faute d’arguments, toujours un vil Val pour qualifier l’autre de « rouge-brun », de « fasciste » ou de « nazi » puisque les mots n’ont plus de sens.
Et que les mots sont devenus des arguments publicitaires.
Lire ou relire sur Bakchich.info :
Tu écris :
"Comment des Cabu, Cavanna etc… peuvent-ils rester silencieux aux propos plus que nauséabonds de leur patron. (…) est-ce que quelqu’un peu me pincer et me sortir de ce mauvais rêve ! "
Je dis que c’est ce que je voulais écrire.
Salut !
Pour guérir de l’inflammation des glandes consécutive à la pensée unique, je vous recommande la lecture de la "PRAVDA" de la Vraie Gauche, dissidente et libertaire ! (avec Bakchich)
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Bonne lecture et bonne poilade !
Après avoir dépensé des sommes colossales pour acquérir presse, chaines télé, intellos et journal(eux) vendus, et ainsi guider le petit peuple vers la décérébration, les "Usurpateurs" font face à un gros grain de sable, un outil incontrôlable, où l’on claironne haut et fort ce qui était toléré lorsque ce n’était qu’un doux murmure…
Et oui "Prévaricateurs" de toute obédience, finie la pensée unique, finie la ligne officielle de ce que l’on doit penser. Aux chiottes vos journaux de m… et votre télé poubelles.
Et un grand merci à tous ceux qui refusent de cirer les pompes "des Décideurs" et qui font d’internet un instrument de Liberté, de VRAIE Démocratie.