« Les officiers de sa majesté », le brûlot qui enflamme l’armée marocaine
Un officier haut-gradé, droit dans ses boîtes qui découvre que ses supérieurs asservissent le pays, et l’entraînent dans une guerre sans autres fins que les leurs. Horrifié, l’homme cherche à changer les choses, protéger ses hommes. Inévitablement le régime le punit, l’enferme. Et le héros s’échappe, façon grande évasion… Si le pays avait été imaginaire, le livre Les officiers de sa Majesté (Fayard) aurait sans nul doute été très apprécié, y compris au Maroc. Mais l’auteur n’est pas romancier. Et Mahjoub Tobji, ancien commandant des forces armées royales, ex-attaché de camp de feu du général Ahmed Dlimi – général marocain quasi-omnipotent dans les années 70, dévoile avec son opus, tout un pan de l’histoire marocaine.
Le conflit au Sahara occidental, qui s’enlise depuis trente ans ? Manœuvre du machiavélique Ahmed Dlimi : « une longue guerre lui donna ensuite l’occasion de garder le roi sous pression et de mettre au pas tous les partis d’opposition. » Après sa mort, en 1982, « Bennani [général toujours en poste dans la zone sud, ndlr] et Benslimane ont continué dans sa voie ». À savoir tout faire pour prolonger le conflit et pour mieux profiter de la zone de non-droit que constitue le « Sahara marocain ». « Ils ont consacré toute leur ingéniosité (…) à amasser des fortunes en trafiquant avec les îles Canaries, en rognant tout ce qu’ils pouvaient, en particulier ce qui devait en principe revenir à leur subordonnés : nourriture, services ». D’où l’état déplorable, tant matériel que psychologique des forces armées royales marocaines. Grâce à eux, corruption et gabegie constituent désormais le socle de l’armée royale.
Reste la thèse politique de l’auteur, qui pose Hosni Benslimane, patron de la gendarmerie nationale, en véritable maître du régime. Une analyse à nuancer (voir ci dessus) mais assez compréhensible. Benslimane lui-même ordonna l’arrestation de Tobji, le força à la fuite et l’exil, malgré ses promesses répétées de libération. Il est des rancunes moins justifiées.
message pour la redaction
en essayant de revoir Maroc Hosni Bneslimane le Calife du Royaume voila la page qui apparait
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merci
Tant mieux que ce forum refuse de s’ouvrir. franchement il déborde de conneries, sature question mauvaise foi, pue l’absence d’argumentations et schilinge l’hypocrisie.
assez, de grace. marocaine indéfinement décue.
ps : yato originaire de la ville d’el hajib, le lieu-bonheur des deuxiemes classes des far autrefois. le labo de la chaude-pisse et des maladies sexuellement transmisibles. le bordel national ou le miroir de la décheance féminine. oui en qlq sortes le rabaissement plus que terre de cette noble femme marocaine. El hajib, la passe à 2 sous ou le concentré de testostérone des petits soldats du peuple sans grade. Par conséquent le rabaissement plus que terre de l’autre moitié masculine de l’entité marocaine . Au final homme ou femme du petit peuple marocain dans le même moule de hogra millinaire. Assez d’hypocrisie. moralisateurs de pacottile, hybrides des vrais chayatines…. yato, Marbelle (Espagne).
M. TOBJI,
Je pense qu’il est un peu trop tard pour écrire ce que vous avez écrit. Vous deviez faire cela pendant que vous étiez dans la partie et que vous jouiez avec les mêmes règles de jeu. Depuis que vous avez été expulsé du terrain (votre arrestation après la mort de DLIMI) vous ne cessez de critiquer le système avec duquel vous avez bien profité aussi, et cela depuis vos débuts avec le Gl SEFRIOUI jusqu’au Gl DLIMI. Il ne faut pas craché dans la soupe.
Je ne prendrais le cas que de deux Généraux seulement : Le Gl BELHAJ a très bien servi son pays pendant la guerre en Syrie. C’est lui qui vous a protégé dans les tranchés pendant plusieurs jours. Tout le monde a cru que vous étiez tous morts. Ce Général a même eu les félicitations de toutes les parties prenantes de cette guerre. Il a ensuite mené a bien sa mission à l’académie de Meknés jusqu’à sa mort. De cette institution, sont sortis les meilleurs soldats et cela grâce à son honnêteté et sa rigueur. Cela a été témoigné lors de ses obsèques. Que Dieu le accorde sa miséricorde. On verra quels seront les honneurs donnés lors de votre enterrement.
Par ailleurs, vous n’avez rien trouvé à dire sur le Gl ZIATI que le faite qu’il portait une bague de plusieurs carats. Si vous aviez la possibilité de juger la valeur de cette pierre, c’est que vous en possédiez des semblables. Par contre vous n’avez pas relaté son rôle dans l’organisation de la marche verte en compagnie des Généraux BENNANI et ACHAHBAR aux côtés de Feu Hassan II. Ainsi que les efforts déployés pour l’équipement et la modernisation de l’armée marocaine. A cela s’ajoute son humilité et son grand coeur. Plusieurs personnes en témoignent encore.
Pour faire suite au temoignage sincere de la personne signant sous le pseudo de "ATH", en voici un autre temoignage non moins sincere que j’ai trouvé sur la toile :
J’ai lu tout le livre de Tobji . Ancien des FAR à la retraite et ayant été en Syrie , je ne suis pas d’accord lorsqu’il parle du Lieutenant Colonel Belhaj car j’étais avec lui pendant tout le conflit et c’est le seul Officier qui a tenu tête aux israéliens et je vais vous raconter certains épisodes que seuls certains officiers , soldats et hommes de troupes ont partagés. Le régiment d’infanterie que commandait feu le Lt Colonel Belhaj a été le seul à ne pas fuir lors de l’affrontement. Naji a laissé ces hommes pour aller se cacher a Damas, les syriens ont aussi fui, tous les régiments ont fui le champs de bataille, seul le Lt Colonel Belhaj est resté et nous a parlé en ces termes : « Nous sommes venus ici pour combattre l’ennemi et l’occasion nous ai donné maintenant pour mourir en martyr ». Je peux vous affirmer que les hommes de Belhaj jeunaient pendant cette période du mois de Ramadan car ils avaient suivis leur chef en l’occurrence le Lt Colonel Belhaj. Tobji et Le General Sefrioui qui pendant la majeure partie du conflit sont restés a Damas et je peux vous affirmer que le Général Sefrioui avait téléphoné à feu Sa Majesté Hassan II pour lui confirmer la mort de Belhaj et de ces hommes , c’était sans compter sur le courage des hommes du régiment d’infanterie qui ont tenu tète aux israéliens pendant 3 jours. Ces jours où les marocains et syriens ont effectivement lâché Belhaj et ses hommes sans leur fournir de munitions pour se défendre. Nous sommes encore plusieurs à pouvoir en témoigner. Belhaj a été un glorieux soldat, un vrai guerrier et un homme de parole. Concernant Le capitaine DERDABI qui a été emprisonné, tout le régiment a entendu Derdabi blessé insulter le Général Sefrioui qui lui disait de fuir et laisser ses soldats ce qu’il n’a pas fait et il a même parlé à son supérieur Belhaj en lui disant , maintenant tu sais que tu ne peux pas compter sur Sefrioui ou Tobji aide de camps de Sefrioui , et pourtant nous soldats et officiers , entendions les israéliens dire en ces termes : Belhaj rend toi , toi et tes hommes vous aurez la vie sauve et cela Tobji vous le savez et pourtant ils ne se sont pas rendus et ont résisté pendant 3 jours durant . Les israéliens captaient toutes les transmissions en arabe et comprenaient tout et c’est encore une fois Belhaj qui a demandé s’il y avait des rifins au sein du bataillon et c’est grâce à cette stratégie qu’ils ont pu communiquer avec la base arrière leur demandant une énième fois de venir leur fournir des munitions. Bravo Belhaj , et il a ramené le reste de ces hommes sain et sauf . Si Tobji a enlevé cet épisode c’est tout simplement qu’il veut rester aux yeux des gens comme le seul héros. Pourquoi Sefrioui est devenu malade lorsqu’il a vu les soldats du régiment d’infanterie revenir vivants alors qu’il avait signalé leurs morts. Oui je suis d’accord quand Tobji dit à notre retour on nous a considéré comme des pestiférés mais je ne suis pas d’accord pour plusieurs choses. Tobji je te connais et je sais beaucoup choses sur toi de valeureuses mais aussi de nuisibles A bon entendeur Salut Mahjoub . Jai tjrs la cassette des soldats du régiment d’infanterie qui chantaient : « On nous demande de fuir mais dans l’ordre !… » Les hommes de Belhaj qui sont morts sur les champs de bataille sont des martyrs et ceux qui ont eu la vie sauve sont des héros même si la plupart sont encore en zone sud !!!
Tobji, vous avez osé écrire en page 121 de votre livre :
"C’était aussi la première fois que l’armée marocaine allait utiliser directement des personnels féminins dans les unités de combat : une cinquantaine, dont un certain nombre servirent vite à dissiper l’ennui et assurer le repos de nos "valeureux guerriers".
Je clame haut et fort l’innocence de l’élément féminin de notre armée royale qui a rempli sa mission avec bravoure, abnégation et droiture.
Les soupçons et les « sous-entendus » émanent d’un esprit rétrograde et sexiste connu et reconnu pour ses déboires, abus et dérives d’antan que le devoir de réserve, la discipline et le respect envers les internautes m’empêchent de divulguer.
Je ne le ferai pas derrière mon écran d’ordinateur ; mais je m’arrangerai pour vous le faire savoir de vive voix à la prochaine occasion.
A bon entendeur salut !
Mr Tobji
Si j’ai bien compris votre réflexion, pas plus DLIMI que BENSLIMAN n’avaient besoin de procéder à un coup d’état. Ils l’avaient déjà réussi puisque le pouvoir leur était déjà acquis. Je crois que cette thèse est aussi valable pour OUFKIR, puis qu’il avait à l’époque tous les pouvoirs, aussi bien civils que militaires… Et pourtant cela ne l’a empêché de fomenter son coup d’état. Personnellement, je pense que le pouvoir rend fou et que les gens au pouvoir ne sont jamais satisfaits. Plus ils en ont, plus ils en redemandent. C’est dans les gènes.
Salutations
Cdt Tobji
Vous vous échappez, façon grande évasion du lieu de votre incarcération, récemment construit à Boulaâjoul …avec comme outil de forage, un tournevis, du type dont on se sert pour contrôler la présence de courant dans les circuits électriques.
Au Maroc, On connait très bien ce genre de petit tournevis « jaune »de fabrication chinoise. On connait la qualité très médiocre des matériaux qui le composent. Au moindre effort, ces tournevis se tordent et se cassent. En conséquence
1) Je doute fort de votre version « grande évasion » et je pense qu’on vous a facilité « l’évasion ».. . Disons une évasion arrangée.
2) Comment pouvez-vous expliquer la présence même de ce « tournevis » entre vos mains ; alors que l’on sait d’habitude que, lorsqu’on met quelqu’un aux arrêts, on prend le soin de lui retirer sa ceinture, ses lacets et tous les objets tranchants … ?
3) Le Cdt Feddoul, devait être dans les parages, …
Merci pour votre… éclairage
M. Tobji alias Omari alias Cherkaoui bonjour,
Avant de répondre à vos questions ôtez moi d’un doute je vous prie. Vous dites « Le tournevis est arrivé pendant le mois de ramadan dans un seau de "sellou" ou "zemmita"… » pouvez vous m’indiquer la page, s’il vous plaît ?
Je vous assure que j’ai lu votre livre, la preuve en ai qu’entre la date de la libération de vos camarades (17/04/84 page 215) et la date de votre évasion (06/09/84 à 1h30mm page 224) j’ai constaté que :
1) Aucune référence n’a été faite au mois de Ramadan en tant que date et étape du calendrier musulman. (Ramadan 1404 correspond au mois de juin 1984)
2) Par contre le mot « Ramadan » est cité 2 fois en page 218 et c’est uniquement pour parler des règles et prescriptions du jeûne.
3) Les termes de « Sellou » et « Zemmita » n’ont été évoqués à aucun moment dans tout le bouquin.
4) le tournevis a été cité à 2 reprises :
- page 219 : « ..Equipé d’un tout petit tournevis que j’ai d’ailleurs gardé en souvenir, »
- page 220 : « ..je n’avais pour tout outil de forage que mon petit tournevis, du type dont on se sert pour contrôler la présence du courant dans les circuits électriques ».
C’est peut être une question de détail pour vous M. Tobji ; mais pour lecteur naïf comme je le suis, il y va de la crédibilité de toute votre œuvre !
En attendant votre réponse, je vous remercie d’avoir enfin engagé le dialogue. Salutations