La Tunisie a rencontré la France hier soir en match amical au Stade de France. Résultat, la France a gagné et la Marseillaise sifflée. Au pays de Ben Ali, même le foot est gangrené, comme le montre la saga de Tarak Dhiab, le Platini tunisien.
Réputé pour son caractère bien trempé et son franc-parler qui ne s’embarrasse guère de salamaleks, Tarak Dhiab est nommé, en mai dernier, vice-président du club de l’Espérance sportive de Tunis, responsable de la section de football. Archi-populaire en Tunisie, l’Espérance, qui rassemble plus de supporters que n’importe quel parti politique, est également bien connu des observateurs du régime tunisien. Et pour cause ! Entre 1991 et 2005, il a été dirigé par Slim Chiboub, gendre vorace du président Ben Ali, qui en a fait déguerpir l’ancien président. Le Chiboub avait d’ailleurs essuyé de violentes manifestations de supporteurs espérantistes qui n’avaient pas hésité à le traiter de « voleur » et de « corrompu ».
Tarak Dhiab n’a évidemment pas ce genre de problème mais il est doté d’un fichu caractère, entier, bien trempé. Et verse dans la grande gueule. Il n’hésite pas à prendre librement la parole sur les chaînes de télévisions étrangères pour s’exprimer sur les sujets qui agitent la planète football, comme l’installation de caméras vidéos pour assister les arbitres. Ou critique ouvertement les incidents qui émaillent certains matchs en Tunisie. Et cela, le ministre tunisien des Sports en poste à l’été 2008, Abdallah Kaabi, ne l’accepte pas et demande la tête de Dhiab au président de l’Espérance. Du coup, le footballeur a refusé de serrer la paluche du ministre le 6 juillet dernier, lors de la remise de la coupe de Tunisie de football. La scène, dont on pu se délecter les téléspectateurs tunisiens, est passée en boucle sur Al Jazeera et sur les télévisions saoudiennes…
Évidemment, au pays du général-dictateur-président-à-vie Ben Ali, Tarak Dhiab allait payer cher son acte. Le 14 juillet, il est interpellé par la flicaille locale : l’assurance de son véhicule n’est plus en règle ! Le prétexte est minable mais voilà que l’idole du foot tunisien se retrouve en plus accusé pêle-mêle de délit de fuite, de tentative de corruption d’un agent de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions, d’injures et de blasphèmes. Bien sûr, excepté deux titres, les médias tunisiens n’en ont pipé mot, obligeant les aficionados à écumer le Net ou à se brancher sur les télés du Golfe, Al Jazeera en tête, pour s’informer.
L’affaire devait être jugée le 4 octobre dernier, mais le tribunal a reporté le verdict au 15 octobre, lendemain du match France-Tunisie. Selon son ami d’enfance, le journaliste Slim Bagga, Tarak Dhiab « ne regrette rien ».
À lire ou relire sur Bakchich.info :
En Zappant avec la tlcommande il y a quelques jours, je tombe par hasard dans la chaine de TV Tunisienne sur le match France-Tunisie, je tombe sur le match dans les 5 premire minutes (Je regrette bien sr les sifflements de la marseillaise).
Mais ce qui ma choqu pendent ce match (je matrise la langue arabe), cest le speakeur Tunisien, cet homme na pas cesser vocifr et de critiquer avec une haine incommensurable et une violence inoue linternational franais KARIM BENZEMA.
En premier lieu il demande explicitement au prsident de lOL : Jean-Michel AULAS dtre raliste et darrter de rver en demandant des sommes astronomiques pour la vente de Benzema et il traite le prsident du Ral de Madrid de fou lorsque ce dernier propose 100 Millions deuro pour acheter le gnial attaquant de lOlympique de Lyon et puis il dit voila comment des gens propose 100 millions deuros, c’est—dire 100 milliards en Dinars Tunisien pour un joueur trs moyen .
Il na cesser de critiquer Benzema avec une arrogance et une condescendance terrible et lintensit de linsulte envers le jeune Karim nest tomb dun cran que lorsque (heureusement) Benzema marqu le 3eme but de lquipe de France. Contrairement Benzema le speakeur a t bienveillant avec Ben Arfa.
Depuis ce jour la ; je me demande pour quelle raison ce journaliste Tunisien voue une trs grande haine au jeune prodige Franais.
Ahmed-Ibrahim.B
La France est un pays de colonisateurs, c’est écrit dans son histoire et donc dans ses gènes.
aucune ancienne colonie française n’a connue ni de paix ni de prospérité,
ils sont sortie du Viêt Nam en passant le relais aux USA pour venger la Bataille de Diên Biên Phu et leur laisser le soin de les massacrer au Napalms,
ils ont quitté l’Algérie après avoir abattu 2 million de personnes et ce n’est pas fini, ils ont installé leurs caporaux pour continuer méticuleusement le travail,
ils étaient délogés du Maroc, oui mais après l’avoir amputé de la Mauritanie et du Sahara oriental et de toutes ses richesses,
après la nationalisation de la compagnie du canal de suez par Nasser, la France prépara en France le plan tripartite d’agression contre l’Egypte. L’ONU confirmèrent cependant la légitimité égyptienne et condamnèrent l’expédition franco-israélo-britannique par une résolution. En représailles, la France accommode cette fois la guerre des Six Jours de 1967,
même chose pour la syrie en créant un mini état et nid de ses espions le Liban,
tous les pays africains connaissent le même sort, soit par guerre civile, frontalière ou un dictateur protégé par eux, comme le cas de la Tunisie.
C comme ça, les français sont intrinsèquement racistes et repliés sur eux-mêmes.
la cinquième république n’arrive pas à admettre que les français de souche sont égoïste et arrogants, ils n’ont fait que du mal.
Juste 2 questions :
pourquoi personne ne s’est indigné quand les corses ont sifflé la Marseillaise (finale de la coupe de france ?)
plus étonnant : pourquoi personne ne s’est indigné quand les franco-israéliens ont sifflé la Marseillaise (match France-Israël) ?
Et on doit noter que tous les articles ou presque sur cette affaire ne parlent pas de ces deux exemples mais rappellent les sifflets algériens et marocains.