En 2009, la Convention sur le droit des enfants fête ses vingt ans. Claire Brisset en profite pour rappeler qu’ils meurent toujours de faim.
Encore du grand n’importe quoi, des formules creuses pronononcées par une grande bourgeoise, professionnelle de la cause, du haut de son immeuble cossu.
Des formules creuses, ’sanctuariser les produits alimentaires’, n’importe quoi.
N’importe quoi pourvu que cela fasse culpabiliser toujours les mêmes, le pauvre pékin européen, qui se voit accusé de provoquer toute la Misère du Monde..
Il faut que les africains produisent une culture et une organisation capable de les nourrir, et qu’ils se débarassent de ce qui et de ceux qui les empêchent de se développer, à l’interieur même de leurs sociétés.
J’ai nommé tribalisme, archaisme, place de la femme, népotisme et j’en passe.
Ecoutez Moeletsi Mbeki, le frère (et le plus farouche opposant) de l’ex président sud-africain, Thabo Mbeki, plutôt que les sornettes socialistes de cette Claire Brisset.
A ceux qui ne manqueront pas de ramener le colonialisme (proto, néo, post ou autre), je leur citerais un exemple : le Japon est sorti de la guerre en 1945, ruiné, rasé, héritier d’une organisation sociale dépassée. En 20 ans il s’est hissé au rang de puissance économique majeure.
L’Afrique mérite mieux que d’écouter les incantations des sorciers collectivistes. Ils ont assez donné.
Les africains sont entreprenants, dynamiques, travailleurs. Qu’on leur laisse les droits basiques de monter leur entreprises, de ne pas être spoliés par les impots ou les vieilles recettes éculées du marxisme, et l’Afrique s’en sortira très bien.
Salutations
Allez-voir ce que font les grands groupes industriels occidentaux et Chinois en Afrique, vous comprendrez un peu mieux les choses. C’est simplement du pillage, avec la complicité des dictateurs locaux.
Le projet d’achat de terres Malgaches par un groupe coréen, c’est de la propagande gaucho-bolchévique peut-être !
Qu’on laisse les Africains tranquilles, à eux de se débrouiller comme ils veulent.
Désolé pour la formule creuse qui me sert de titre…
Je pense qu’on n’est pas obligé, pour affirmer une opinion et la rendre audible, de la mettre en contradiction a priori avec une autre opinion. Il me semble que les maux de l’Afrique (et plus généralement, de tous les Pays Pauvres Très Endettés, que le FMI et la BM appelent les PPTE) que cite Bruno Delorme sont vrais, et sont précisément causés et entretenus par les mécanismes évoqués par Claire Brisset.
Et l’occidental qui devrait culpabiliser n’est évidemment pas le pékin mais celui qui a un pouvoir de décision, comme par exemple les économistes en chef du FMI et de la BM des décennies 70 et 80 et les gouvernements qui joué le jeu de la dérégulation à outrance, léché les bottes de grands groupes dont le chiffre d’affaire est devenu supérieur au budget de certains pays, et abandonné le contrôle de la monnaie aux banques privées. Certes, ces gens ont été élu par les pékins, mais peut-on en vouloir à un électeur de ne pas avoir un Master d’économie ?
Les mécanismes qui affament les pays pauvres décrits par Claire Brisset sont même admis par de grands financiers occidentaux ; on a ainsi pu vivre le grand happening en 2002 d’un Georges Soros appelant à plus de régulation dans la finance internationale et ajoutant en substance : "je suis heureux que Dieu m’ait orienté vers l’économie, ainsi je peux garder bonne conscience car je ne vois pas les désastres humains que je provoque".
Bien sûr, ces mécanismes s’appuient sur les élites de ces pays pauvres en les corrompant allègrement (on peut ainsi vérifier dans la quasi-totalité des cas que les milliards prêtés par le FMI à un pays pauvre atterrissent illico dans des comptes numérotés dans des paradis fiscaux…) et les obligent en contrepartie à supprimer tout service public et toute régulation du commerce, à céder l’exploitation des ressources naturelles à des multinationales étrangères pour une bouchée de pain, anéantissant ainsi la qualité de vie, l’hygiène, l’activité économique locale, l’éducation, et favorisant la violence, la bêtise et la corruption générale. Mais je pense que ces maux sont des conséquences des mauvaises décisions prises dans les institutions financières occidentales, et non des atavismes d’humains supposés attardés.
Deux arguments :
Les anciens décideurs du FMI et de la banque mondiale reconnaissent eux-mêmes le désastre qu’ils ont causé et entretenu, soit à demi-mot, soit en le dénonçant violemment, comme Joseph Stieglitz (ancien économiste en chef du FMI) dans "La grande désillusion" ;
Dès qu’un de ces pays pauvres a essayé de se redresser par lui-même, en régulant les importations, en empruntant moins aux banques occidentales ou au FMI, favorisant le développement de l’activité locale, la satisfaction des besoins humains et la solidarité, le FMI et la BM l’ont harcelé jusqu’à ce qu’il abandonne, allant jusqu’à encourager, voire provoquer des coups d’état. Les rares (3, d’après mes souvenirs) pays à avoir chassé le FMI et la BM à coups de pied au cul sont les seuls qui ont réussi à vaincre la misère, malgré une économie précaire (mais préservée de la jungle de la finance internationale).
Cf. les livres d’Eric Toussaint, les analyses annuelles du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) depuis 30 ans, et même certains rapports du FMI et de la BM sur les 30 dernières années, dont les conclusions sont "nous sommes très bons", alors que les chiffres présentés dans le développement du rapport sont catastrophiques.