Le bon président Nicolas veut montrer à tous qu’il aime l’Europe : il veut faire exploser le budget de la présidence française de l’Union Européenne.
Il y aura des repas somptueux et des feux d’artifice, des réceptions et des photos souvenirs inoubliables. La France, qui va assumer la présidence tournante de l’Union européenne au deuxième semestre 2008, a décidé de mettre les petits plats dans les grands. Nicolas Sarkozy veut, semble-t-il, marquer les esprits européens, et rayonner au milieu des 26 autres chefs d’État et de gouvernement. Alors que Bruxelles fronce les sourcils sur nos déficits budgétaires abyssaux, le gouvernement a prévu de dépenser 190 millions d’euros l’an prochain pour assumer la présidence française de l’Union durant six mois. Une somme astronomique, équivalente à deux fois le budget annuel de l’Élysée. Du jamais vu ! La dernière présidence française, au deuxième semestre 2000, avait coûté entre 50 et 80 millions d’euros aux contribuables. La facture était déjà salée, deux fois supérieure aux prévisions. Cette fois-ci, le budget s’envole littéralement, dépassant tous les pronostics.
Embarrassé, le Quai d’Orsay a reconnu hier, officieusement, devant quelques journalistes, que le budget pour 2008 pouvait paraître élevé, mais qu’il était tout à fait justifié. « C’est comparable au budget de la présidence allemande d’Angela Merkel, qui a marqué les esprits et très bien fait les choses, ont expliqué en substance les diplomates. Nous voulons faire aussi bien. De plus, en 2000, il n’y avait que 15 pays membres, contre 27 aujourd’hui, ce qui augmente considérablement les frais. Il faut organiser des dizaines de réunions techniques, les sommets informels, l’accueil des chefs d’État, sans compter près de 200 manifestations diverses pour lesquelles nous sommes sollicités. » Pour désamorcer la polémique, le ministère des Affaires Étrangères a promis que tout serait transparent. Et que les sponsors (collectivités locales ou entreprises privées) seraient les bienvenus pour contribuer au rayonnement de la France durant ses six mois. Lors du sommet de Lisbonne, début octobre, des « partenaires officiels » se pressaient déjà autour des chefs de gouvernement, de Microsoft à Sony, en passant par Vodafone, HP ou le pétrolier Sumol…
Il n’empêche. L’ardoise de 190 millions d’euros prévue pour couronner « Sarko roi d’Europe » fait tousser de nombreux parlementaires français, y compris dans les rangs de la majorité. Venu présenter son projet de budget 2008 devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le 16 octobre, le ministre Bernard Kouchner a reçu une volée de bois vert quand il a évoqué cette ligne de crédits.
Son ancien ami socialiste Pierre Moscovici, qui était ministre délégué aux Affaires européennes en 2000, s’est dit « très étonné » par ce montant disproportionné. Le député UMP Hervé de Charrette, ancien ministre des affaires étrangères, a également exprimé sa surprise, au moment où l’on demande des efforts de rigueur aux Français. Avant de réclamer que la commission regarde de plus près le contenu des dépenses programmées pour un « événement qui dure six mois et se trouve oublié le lendemain ». « Il est prévu d’organiser beaucoup d’événements sympathiques, mais pas vraiment nécessaires » a-t-il ajouté. Son collègue radical de gauche, Paul Giacobbi, a dénoncé, pour sa part, un budget contre-productif : « il faut en appeler à moins d’ostentation et à plus d’austérité ».
Seul le socialiste Michel Vauzelle est venu à la rescousse de Bernard Kouchner, estimant que la France avait raison de vouloir faire les choses « correctement » pour sa présidence de l’Union européenne : « il ne faut pas faire des économies de bouts de chandelle sur des éléments essentiels pour l’image de la France », a lâché l’élu des Bouches-du-Rhône. Vauzelle s’est d’ailleurs plaint devant ses collègues que les « les petits fours servis dans les ambassades ne présentent plus la qualité d’antan ! » Diable, l’image de la France est en péril… L’axe de gauche Vauzelle-Kouchner pour justifier l’inflation des petits fours de « Sarko l’Européen », voilà qui ne manque pas de sel…
sarkozy ,c’est une honte nous avons le droit de savoir qui est la premières dame de France .pour qui ce prend t-il il nous dilapide tout l’argent ce président nous caches des choses .il parle d’ autrefois les médias ne disait rien , mais maintenant ce petit bonhomme fait peur a tout le monde il faut faire selon ces caprices . y as t-il que des hommes politique qui aboie par derrière , pour dire au président le vrai problèmes des françaises quand les débats de télévisions politique la on verras qui fait des courbette au PRESIDENT .
politique
Faisons un peu de politique-fiction.
Est-ce le début de la fin pour Sarko 1er ? Ou est ce celui d’un long tunnel (fin en 2017 ? En 2022 ?…) pour les Français.
On peut se poser la question avec les mille signes qui montrent que Sarko n’est décidément pas un homme politique comme les autres.
Pour ma part, je pense que les jeux sont faits et que N. 1er ne tiendra pas tout son mandat.
Déjà complètement secoué par une enfance passée à tenter de se hisser à la première place d’une fratrie ricanante pour ce frère surexcité, et, plus récemment, passablement déglingué par sa crise de couple, et donc mentalement anéanti par son divorce, il semble avoir déjà pété les plombs et nous préparer une connerie monumentale qui va, inéluctablement le mener à quitter le pouvoir bien avant l’échéance de mai 2012.
Ne pourrait-on le voir bientôt craquer mentalement si on apprend par Cécilia les vraies raisons (que lui a-t-il vraiment fait ?…) qui ont poussé une femme viscéralement attachée au pouvoir qu’apporte le fric à renoncer aux ors de la République pour se contenter d’une minable pension alimentaire de (estimation) 10.000 euros par mois (payée par nos impôts à travers la multiplication par trois de son salaire de président).
Mais, surtout, que penser d’un président de la République qui aura passé toute la campagne électorale à soutenir qu’il faut faire sauter le système qui englue le pays depuis 20 ans pour sauver les finances publiques, réduire les impôts, permettre à ceux qui le veulent de travailler plus pour gagner plus, et augmenter le pouvoir d’achat, etc., et s’octroie, 4 mois après son élection, au moment où les Français qui ont voté pour lui doutent de leur choix, une augmentation de salaire de 140% ?
Que penser d’un président français qui propose de fixer à 190 millions d’euros pour six mois le budget d’une « présidence européenne » (qui dans un laps de temps aussi court ne sert strictement à rien), le tout au moment où les dérapages de la gabegie des finances publiques deviennent insupportables aux yeux de ceux qui constatent l’envolée du prix du lait, du pain et des carburants tandis que leur salaire déjà misérable stagne purement et simplement ?
N’est-ce pas la marque d’une certaine incohérence politique qui confine au déséquilibre mental ?
N’y retrouve-t-on pas la même folie, la même insensibilité pour l’humain que l’ancien régime, voici 350 ans ? Qui avait abouti à couper quelques milliers de têtes.
Il n’est que de voir, après la (relative) accalmie de son caractère depuis son élection, le naturel caractériel du monarque élyséen revenir au galop devant les ouvriers d’entretien de la SNCF à qui il tentait, vers le mi-octobre, d’expliquer que renoncer à leurs avantages était indispensable pour redresser les comptes de la Sécu (alors que, légitime ou pas, la réforme des régimes spéciaux n’agira que sur 5% des déficits de la branche retraite). Devant un ouvrier qui lui tenait tête (lèse-majesté !) et lui annonçait que la rue déciderait, il devenait livide et affirmait que la rue ne déciderait pas à la place de la démocratie (alors que c’est toujours la rue qui décide puisque le Parlement n’est guère plus, au fond, représentatif que la rue…). Comme lorsqu’il engueulait littéralement les Français durant la campagne électorale (c’est vrai, ils aiment les « hommes forts », les Français), avant de se calmer le 6 mai avec son sacre… pardon, son élection.
On peut craindre, par exemple, pourquoi pas ?, un dérapage présidentiel lors des très dures journées de grève et de manifestation qui se profilent la mi-novembre.
Avec à la clé, pourquoi pas ?, une dissolution de l’Assemblée nationale.
On se souvient de l’efficacité de la méthode (mais pouvait-il faire autrement ?) appliquée par Super Menteur en 1995 et qui avait amené le PS au pouvoir. Imaginez un seul instant une cohabitation entre Sarkozy et Hollande (par exemple) ! Lui ? Partager le pouvoir ? Vous plaisantez ?! Il lui faudrait alors se démarquer durement de son Premier ministre et lui mener une vie tellement dure que la crise de régime ne serait pas loin. Avec une nouvelle dissolution ? Avec, cette fois, les Français plus que lassés, la prise du pouvoir par l’extrême droite ? Qui sait comment cela se finirait ?
En fait, je pense qu’il refusera tout compromis avec la rue, et qu’il remettra son mandat en jeu, comme De Gaulle en 1969. Avec un référendum (plébicite ?) qu’il perdra parce les Français, comme en 1969, préfèreront se débarrasser de lui plutôt que de répondre oui à la question : "Acceptez vous de faire passer de 37,5 à 40 ans la durée de cotisation des régimes spéciaux de retraite ?".