Hommage à un paisible retraité corse, fauché dans la fleur de l’âge au volant de sa voiture, sur les sinueuses routes de l’île de Beauté.
Ancien de la French connection, mythique équipée mafieuse corse, parrain désigné de l’île de Beauté par un rapport de mission parlementaire présidée par Jean Glavany en 1998, feu Jean-Baptiste Colonna, dit Jean-Jé, était un homme humble et modeste.
Le natif de Pila-Canale s’est toujours présenté comme l’honnête salarié de la supérette de sa femme, qui dans sa jeunesse, pêcha durement pour venger son père en déssoudant lui-même les meurtiers présumés de son père.
Dès les années 70 pourtant, Jean-Jé a intéressé les services de police. Et pas n’importe quel poulet ! La SRPJ de Marseille et plus particulièrement sa section stupéfiants, alors sous la coupe du célèbre commissaire Lucien Aimé -Blanc.
Le compte-rendu d’enquête sur commission rogatoire, daté du 11 février 1975 et que Bakchich publie in extenso, détaille par le menu un convoyage d’héroïne vers les Etats-Unis. Au passage apparaît le nom de « Jean-Baptiste Colonna, dit Jean-Jérôme ou Jean-Jé, né le 24 janvier 1939 à Sartène (Corse) ».Sans doute un homonyme.
« Les première investigations, décrit le commissaire Aimé Blanc, ont permis d’identifier Paul Pajanacci comme étant le fournisseur des quantités élevés de stupéfiants[…], ses associés n’étant autres que Vincent Colonna d’Istria, Jean Baptiste Colonna et Alexandre Colonna d’Ornano, triplette colonnesque chargée de surveiller le déroulement des opérations, de rapatrier l’argent d’Amérique ».
Et l’enquêteur de préciser que « la majorité des individus mis en cause sont véritablement des trafiquants internationaux, connus et repertoriés par les différents services spécialisés, qu’ils soient américains, français ou autres. »
Malgré ces précisions, « Jean-Jé » ne passera que quelques mois en prison. Et son nom fut étrangement rayé du fichier du grand banditisme, en 2001. Entouré des réseaux Pasqua, du monde des jeux corsafricain (Tomi-Feliciaggi) et de ses amis de l’assemblée territoriale, l’homme qui ne voulait être parrain, a mené une vie paisible, loin des tourments judiciaire. Et s’est éteint mercredi, sans jamais plus être inquiété par les services de police.
En corse on respecte les morts.C’est un manque de savoir vivre que de publier des dessins satiriques sur des personnes décédés. Faites en sorte que cela ne se reproduise plus
un habitant du Sartenai
JE NE DIS PAS QUE VOUS INSULTEZ MR COLONNA (C’EST VOUS QUI LE DITE )MAIS LE TON SARCHASTIQUE ET IRONIQUE DE L’ARTICLE EST TRES MAL PLACE !
QUANT AU "LAPIN COMPRIS" ……….VEUILLEZ MODERER VOS EXPRESSIONS CAR LE SUJET N’EST PAS DU TOUT LIE A LA PLAISANTERIE (bien que vous soyez un site satyrique) !
PS / SUIS DANS L’AUTRE CAMP : PLUTOT CHASSEUR QUE LAPIN ET POUR INFO PAR ARRETE PREFECTORAL : PARFOIS LA CHASSE AU LAPIN EST OUVERTE TOUTE L’ANNEE ! à bon entendeur salut !
SANTONI de PILA CANALE
Je trouve que votre enquête est allé un peu loin. Et du respect vis a vis des personnes décédés vous n’en avez pas. continuez ainsi si cela vous plaît… La satire se rapproche de l’insulte par rapport aux familles.
Mr. Colonna