En exclusivité, voici l’intégrale, à peine modifiée, modifi, mofidi, bref améliorée au beaujolais, de l’émission « Vivement Dimanche » (France 2) que Michel Drucker va consacrer à Olivier Besancenot.
Michel Drucker : Salut mon pote ! Tu sais qu’on a les mêmes hobbies ?
Olivier Besancenot : La révolution prolétarienne ?
MD : Mais non, couillon de facteur ! Le vélo ! Pendant que tu fais ta tournée à Neuilly, moi je circule avec Sarko dans le bois de Boulogne.
OB : D’abord, je suis pas facteur mais banquier à la Banque Postale ! Ensuite, je suis loin d’être un couillon puisque tu m’a invité. Enfin, je n’aime pas ce tutoiement : on n’a pas gardé les moutons UMP ensemble ! En plus, on n’a pas la même tactique de course : vous, vous sucez les roues sur les bordures à droite toute, tandis que moi, je roule au centre, derrière mon pote Krivine qui me prépare le sprint.
MD : Bon ! Ne vous vexez pas, cher ami ! C’était façon de causer ! J’ignorais que vous étiez un lecteur de la Baronne de Rothschild et son guide des bonnes manières. A propos, le scotch vous le servez avec ou sans glaçons dans votre cellule ?
OB : Sec, depuis que mon idole Léon Trotsky a été liquidé au pic à glace en 1940 par ses ennemis bolcheviques.
MD : Trotsky, c’est quoi, pour vous, en 2008. Il est quand même mort depuis longtemps ?
OB : Pas du tout ! Il est toujours vivant ! Vous n’avez pas regardé de près Edwy Plenel : même moustache, même tête.
MD : Oui, bon, ne me fâchez pas avec mes amis du Rotary ! Revenons à votre programme…
OB : C’est le dépérissement de l’Etat et la disparition des classes sociales.
MD : Comme vous y allez ! Je garderai au moins mes émissions quand vous serez président ?
OB : Bien entendu ! Nous avons besoin de l’émission-phare de la société du spectacle qui divertit les foules abêties par le travail aliénant (la chienne de Drucker aboie en signe d’enthousiasme).
MD : J’ignorais que vous lisiez Guy Debord.
OB : Eh ben moi, je pensais que pour vous, le nom de Debord évoquait celui du vainqueur du Tour de France en 1968.
MD : Ignare ! Il a fini second derrière le cantalou Pompidou ! Pouvez-vous me préciser la stratégie qui va vous porter à l’Elysée ?
OB : Très facilement : mes adversaires sont vieux et fatigués. Les socialos-traîtres se battent comme des pitbulls et mes ex-ennemis du PCF ne font pas plus de voix qu’une Castafiore aphone ! Je suis donc le seul, avec ma jeunesse triomphante, à incarner l’espoir des masses laborieuses.
MD : Avec vous, donc, plus de langue de bois ?
OB : Sauf les langues fourrées dans le bois de Boulogne !
(Les deux compères sont pris d’un fou-rire inextinguible. L’émission est interrompue. Les machinistes, pris de pitié baissent le rideau. On enchaîne avec « Au théâtre, ce soir ! ».)
NON mais pincez-moi je rêve ??? message aux gus qui ont arreté de faire marcher leur cerveau :
vous n’en dites pas autant quand il s’agit du marketing ideologique capitaliste de Droite qui gouverne le monde, et qui pose aussi son cul sur le canapé rouge du dimanche aprés midi. Là, à celui là, on lui fout la paix tellement il est convenu et qu’il enfonce des porte ouvertes !!!
aahhh, pas touche à la délinquence en col blanc, celle qui fait de capitalisme sauvage !!! Ils nous la mette bien profonds mais là, faut surtout rien dire.
Et puis relayé par une bonne presse à sa mémére, évidemment tout le monde tombe dans le panneau. Au secours, les vilains communistes sont des bolchéviques assoiffés de sang, le couteau entre les dents. Les Journaleux capitalistes agitent le chiffon rouge pour effrayer la ménagère de moins de 50 ans. A en croire ce que je lis en commentaire, ça fonctionne.
Ah dernière chose : surtout, ne changez rien, vous faites le bonheur des mecs qui vous gouvernent et des grands industriels. Quand on vote pour Sarkozy, ça veut dire qu’on a les memes interets financiers et économique que lui, sinon c’est qu’on est un mouton ( voire un con ).
Communiste et revolutionnaire, il n y a qu’en France ou ces deux horribles mots ne font pas peur ? ….
Communiste revolutionnaire dictature Che guevara Fidel Castro ….Que des démocrates !….
Bravo Drucker, dans le genre cire-pompes vous etes un maitre ……
C’est dingue !….Je n’arrive pas comprendre comment avec de beaux discours et des dons d’orateur on peut lobotomiser une assemblée.
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